378 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE département de la Meurthe6 . Les employés dans les bureaux de l’administration du district de Preuilly, département d’Indre-et-Loire0. Sociétés populaires. De Port-Malo [ci-devant Saint-Malo, Ille-et-Vilaine ]rf’. De Claye [Seine-et-Marne]6'. D’Issoire, département du Puy-de-Dôme�. De Rodez [AveyronX. De Vernon [Eure]*’. D’Auray [Morbihan]*'. De Châtillon-sur-Seine [Côte-d’Or]7'. De Saint-Omer [Pas-de-Calais]*'. De Val-Charente [ci-devant Châteauneuf-sur-Charente, Charente]*'. De Vienne-la-Patriote, département de l’Isère"1'. De Ligny-sur-Ornain [Ligny-en-Barrois, Meuse]"’. De Grenoble [Isère]0’. De Villiers-le-Bel, département de Seine-et-Oise75. De Chalier-les-Chaussées [ci-devant Saint-Romain-de-Colbosc], département de Seine-Inférieure9 . De Boësse, département du Loiret"’. De Fontainebleau, département de Seine-et-Marnes . D’Orbais, département de l’Aisne*. D’Ormont, ci-devant Saint-Dié, département des Vosges"’. La Convention nationale décrète la mention honorable et l’insertion de toutes ces adresses au bulletin (35). a [ Les administrateurs du département de l’Aveyron aux représentants du peuple de la députation de l’Aveyron, s. d.] (36) Nous vous adressons, citoyens représentants, notre adhezion a la proclamation de la Convention nationale; elle est bien faite pour inspirer la confiance aux coeurs vertueux et mériter la reconoissance des francois pour leurs représentants. Salut et fraternité. Suivent 5 signatures. [Les administrateurs du département de l’Aveyron à la Convention nationale, Rodez, le 29 vendémiaire an III ] (37) Représentants Nous nous empressons de vous envoyer nôtre adhesion aux sentiments que vous manifestés dans vôtre adresse : ils sont ceux de tous les français vertueux... De la perseverance et par vos soins la justice, la probité et la vertu seront réellement à l’ordre du jour. Le régné de sang sera passé; le glaive de la loi n’existera que pour les conspirateurs et les méchants. Vive la Republique, une et indivisible. Vive la Convention nationale. A Rodez, à l’administration du département de l’aveiron, le 29 vendémiaire l’an 3 de la république française une et indivisible. Suivent 6 signatures. b [Les administrateurs du département de la Côte-d’Or à la Convention nationale, Dijon, le 1er brumaire an III ] (38) Représentans du peuple, Avant la révolution du dix thermidor, quelques hommes rassasiés de crime et couverts d’opprobre avoient usurpé les droits du peuple en feignant de les défendre. La Convention nationale digne du peuple qu’elle représente, a voulu, et ils sont rentrés dans le néant. Alors les principes ont pris la place des mots, le véritable souverain a reconquis ses droits ; et toutes les vertus remplaçant tous les crimes, les vrais patriotes ont conçu l’espoir de voir bientôt la prospérité succéder au malheur. Ce nouvel ordre de choses devoit déplaire à tous ceux pour qui l’anarchie est un brevet d’impunité; aussi ont-ils fait de nouveaux efforts, pour diriger par la calomnie l’opinion publique contre la Convention nationale, fléau redoutable des conspirateurs, des intriguans et des fripons. Pour confondre leur imposture, étouffer leur voix audacieuse et criminelle et ranimer le courage des hommes de bien, la Convention a proclamé dans une adresse solemnelle, les principes qui la dirigeoient, et le peuple éclairé par l’expérience a reconnu que les principes de la Convention étoient ceux que la nature et la vérité avoient gravé dans son coeur en traits ineffaçables... Oh Liberté! Divinité chérie des français, tes autels ne seront plus souillés par le souffle impur des partisans de la licence, ta plus cruelle et ta plus dangereuse ennemie. Parisiens! vous qui depuis 1789 avez eu à combattre tous les tyrans et à abbattre toutes les tyrannies à dévoiler toutes les factions; vous venez de mettre le comble à votre gloire, par l’assentiment général que vous avez donné aux principes rapellés par la Convention et vous êtes dignes d’être la garde avancée qui veille à ce dépôt sacré. Si quelques téméraires, emportés par une fureur anarchique osoient porter une main sacrilège sur la représentation nationale, sonnez l’allarme et a l’instant nous accou-rerons nous joindre à vous pour faire de nos corps un rempart à la Convention nationale et faire triompher ses principes qui sont ceux de tous les vrais Républicains. Dijon, le 1er brumaire 3e de la République française une et indivisible. Suivent 6 signatures. (35) P.-V., XL VIII, 186-189. (36) C 323, pl. 1390, p. 3. (37) C 323, pl. 1390, p. 2. (38) C 323, pl. 1390, p. 5.