[Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. 26�1“ embre" 1793 217 N° 103. ha Société populaire de la ville de Milly, chef -lieu de canton, district düEtampes, département de Seine-et-Oise, aux citoyens représentants du peuple (1). « Ce 9 de la 3 e décade du 1er mois de la 2e année de la République, une et indi¬ visible. « Citoyens représentants, « Nous nous constituons, à l’instant, Société populaire, et notre premier arrêté, pris d’une voix unanime, est de vous marquer notre satisfaction sur les mesures sages et vigoureuses que vous avez employées, sur votre attitude fière et digne de vrais républicains. « Continuez vos travaux, citoyens repré¬ sentants, et ne quittez le poste qui vous a été confié que lorsque la paix sera consolidée tant au dedans qu’au dehors; donnez-nous un code civil, donnez incessamment à nos enfants un plan d’éducation ; il fera éclore les mœurs répu¬ blicaines, la patrie sera sauvée et elle vous pro¬ clamera ses bienfaiteurs. » (Suivent 47 signatures.) N® 104. Saint - Simon - lès - Toulouse (Portet-Saint-Simon) (2). N° 105. ha Société des Amis de la Constitution séant à Saint-Oaudens, à la Convention nationale (3). « Saint-Gaudens, 11 octobre, l’an II de la République une et indivisible. « Législateurs, « Vous avez enjoint à tous les fonctionnaires publics de rester à leur poste pendant les dangers de la P atrie, nous espérons que vous ne quitterez pas le vôtre jusqu’à ce que la République soit entièrement sauvée. Ne vous lassez donc pas de frapper les ennemis intérieurs et extérieurs; continuez de donner de sages lois pour le bonheur du peuple, et vous trouverez toujours en nous de vrais républicains pour les faire exécuter. « Barrié, président; Laee, secrétaire; Dario, secrétoire; Bureau fils, secrétaire; D astre secrétaire. » N° 106. Pontabé [Pont-V Abbé], département du Finistère (1). « Pont-l’Abbé, 16 octobre 1793, l’an second de la République une et indivisible. « Citoyens, nous ne sommes point des flagor¬ neurs, recevez l’encens le plus pur qui jamais vous fut offert. Cent vrais sans-culottes cachés dans un petit coin de terre à l’extrémité de l’empire, vous adressent l’hommage d’hommes libres et incorruptibles. « Nous vous conjurons de ne point abandonner le gouvernail, forcé dans vos mains par la tem¬ pête. « Des millions d’hommes surveillent les hypo¬ crites et les conspirateurs ; Ça ira ! Reste inébran¬ lable à ton poste, Montagne auguste. « hum thimo pascentur apes, dum voce cicadœ , semper honos, nomenque tuum, laudesque ma-nebunt. « Nous sommes avec le plus inviolable attachement, comme avec le plus respectueux dévouement, les membres de la Société popu¬ laire de Pont-l’Abbé, district de Quimper, département du Finistère. « Perdaux, président; Ferec, secrétaire. » N° 107. Combourg (2). « Combourg, 5 octobre 1793, l’an II de la République française, une et indivisible. « Législateurs, « Si nous sûmes nous prononcer dans ces temps difficiles où. quelques départements se levèrent avec orgueil pour menacer Paris, nous saurons encore vous parler en républicains, au nom de la patrie en deuil. « Restez à votre poste. Ah ! législateurs, ah ! Montagnards, pourriez-vous abandonner au milieu de l’orage le gouvernail du vaisseau répu¬ blicain? Non, non, vous finirez votre carrière, nous vous le commandons au nom du salut public. Alors, législateurs, alors que tous les tyrans se déchaînent, que la terre s’ébranle, que l’univers s’écroule, unis, serrés autour de vous, nous formerons une masse terrible qui conjurera l’orage qui gronde de toutes parts. Nous verrons même avec calme le monde en¬ traîné par notre chute roulant par éclats dans l’abîme les trônes,, les rois et les tyrans. « hes membres composant la Société des Amis de la liberté et de Végalité des républicains de Combourg. « Bocher, président; Huot, pour le secrétaire; Lesné, secrétaire; Hermer, fonctionnaire président. » 1) Archives nationales, carton C 281. dossier 776, 2) Ibid. (11 Archives nationales, carton C 281, dossier 776. (2| Nous n’avons pu découvrir cette adresse. (3) Archives nationales, carton C 281, dossier 776.