502 ICftnwntïon national».] AiWÜ#y£S' PARLEMENTAIRES. .( 4*dôcëmbrt ' 1Î93 sanaMTidottes, seront constamment à l’ordre du jour; ils seront l’objet continuel de la sollicitude paternelle de vos magistrats : il faut qu’on se persuade enfin que nul citoyen ne sera riche dé¬ sormais que de la prospérité nationale. «Bertrand, maire. » Les membres du conseil général de la coan-Tfmnfti de Couches, district d’Evreux, font part à la Convention nationale qu’ils viennent de li-vrser anx flammes les titres honteux de la no¬ blesse «tiesvestigesde la tyrannie, la statue du plus hypocnitedes tyrans et ses effigies, au milieu «des oris de : Vive la République etla Convention nationale f Ils , annoncent qu’ils vont envoyer les hochets du fanatisme qui étaient dans leur église, peur les offrir à la patrie. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (1). ' Suit la lettre des membres dm conseil général le la commune de Gonches (2) : « Conches, ce 23 brumaire, 2e de la Répu¬ blique française une et indivisible. « Citoyens représentants, « Honteux de l’esclavage dans lequel nous étions asservis sous le règne de rhypocrisie sa¬ cerdotale, nous nous empressons journellement de dessiller les yeux de nos concitoyens assez cré¬ dules pour ajouter foi au charlatanisme de ces fanatiques qui, pour leur bien personnel, cher¬ chaient à épouvanter le peuple sous l’ombre de mystères inintelligibles. « Après avoir pris, le 18 de ce mois, l’arrêté de détruire les titres honteux de la noblesse, nous y avons réuni l’anéantissement des ves¬ tiges de la tyrannie, la statue du plus hypocrite des tyrans et ses effigies ont été réduites en cendres aux cris mille fois répétés de : Vive la République, la Convention nationale et la Mon-■ tagne ! Les arrêtés liberticides du département rebelle de l’Eure, par nous en tous temps pros¬ crits ont été la proie des flammes. « Nos concitoyens, à la hauteur de la Révo¬ lution, ont manifesté le véritable amour de la République; certains de leur opinion, nous -nous sommes fait un devoir de porter les derniers coups au fanatisme expirant, sachant apprécier la véritable religion qui émane de la raison seule, nous nous sommes emparés des hochets 4e la •superstition. Glorieux de pouvoir coopérer à l’avantage de la République, nous en faisons * l'Ofl'rande à la patrie. Nos seuls regrets sont de ne pouvoir terrasser entièrement cette hydre enfantée par Rhypocrisie, quoique nous ne croyons pas à sa résurrection. Nous appréhen-• dons toujours ses traits envenimés; tout ce que nous pouvons vous assurer, c’est que nous sau¬ rons le combattre et le détruire avec les armes •>de la raison, nous voulons l’unité et l’indivisi-(4 >: Proçès-verbauxZde\ld~C