290 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE rite de tant de résistance; que ses ennemis tremblent; sa vengeance sera terrible. Nous vous déclarons que nous ne connaissons pour centre de l’autorité du peuple que la Convention nationale qui mérite de plus en plus notre confiance, que la République une et indivisible, et que nous mourrons s’il le faut pour soutenir un gouvernement populaire dont l’égalité est la base. Nous triompherons cependant malgré toutes les machinations de cette horde de tyrans et de traîtres qui nous entourent; et sous votre égide nous consoliderons le bonheur d’un peuple magnanime et généreux qui, dans les accès fréquents de sa loyauté, confondant le bienfaiteur et le bienfait, portera vos noms chéris jusqu’à l’immortalité. Vive la Montagne, vive la liberté. » Montanier (présid.), Milhe (secrét.). CXXVI [La Sté popul. de Monestier, à la Conv.; 20 germ. Il] (1). « Représentans d’un peuple libre, Lorsque, nouveaux Hercules, vous étouffâtes d’une main vigoureuse les serpents du fédéralisme, la société montagnarde de Monestier applaudit à vos glorieux travaux. Faible encore et entourée de pièges séducteurs, elle sut résister au torrent impétueux qui ravageait les départements méridionaux de la République. A la lecture de la délibération que notre société prit à cette époque funeste le représentant du peuple Paganel a donné des preuves non équivoques de l’enthousiasme civique qu’elle lui a inspiré. Lorsqu’au] ourd’hui par une mesure plus grande encore vous écrasez une nouvelle faction; lorsque soulevant d’une main hardie le voile affreux qui cachait la scélératesse, vous nous montrez les plus dangereux artisans de nos maux, dans ces hommes pervers, plâtrés de patriotisme, et qui sous ce dehors trompeur, nous conduisent plus sûrement au précipice que depuis longtemps ils creusaient sous nos pas; lorsque d’un coup assuré vous frappez toutes ces têtes coupables, la société de Monestier serait-elle insensible à votre zèle et aux efforts courageux que vous ne cessez de faire pour le bonheur du peuple. Nos représentans, ils sont pour nous, à l’ordre du jour, les deux rapports sublimes du vertueux S‘-Just, soigneusement imprimés dans notre mémoire, nous voulons encore qu’ils soient profondément gravés dans nos cœurs, voilà désormais notre évangile politique !... que les traîtres périssent, que la terre s’humecte de leur sang, en même temps que le patriotisme s’alimentera de leurs dépouilles, que le règne bienfaisant de la probité, de la justice et de toutes les vertus commence... Dans les circonstances orageuses le vrai républicain doit à la sévérité inflexible, à la fermeté révolutionnaire de Brutus, joindre la sagesse et les mœurs de Caton. (1) C 303, pl. 1102, p. 36, Tarn. Restez, Législateurs, à votre poste jusqu’à ce que le sol de la liberté soit purifié de la présence des monstres qui la souillent encore. » Campmas (présid.), Cardonnel (secret.), Grimaud (secrét.). CXXVII [La Sté popul. de Mont-Osse, à la Conv.; s.d.] (1). « Représentans, Une affreuse conspiration, d’autant plus dangereuse qu’elle était tramée sous le manteau du patriotisme, s’est formée contre la liberté et à côté de son sanctuaire. Vous avez découvert cet horrible complot et les scélérats ont été livrés au glaive de la loi. Honneurs vous soient rendus, Augustes représentans ! A cette nouvelle nos cœurs se sont élancés vers vous, notre enceinte a retenti des accents de la joie et de la reconnaissance. Braves parisiens, continuez de veiller ainsi autour de nos représentans; vous aussi vous avez part à notre affection et à notre gratitude. Le 31 mai vous sçûtes être terribles pour sauver la liberté, aujourd’hui vous avez sçu rester calmes et fermes au milieu des séductions des perfides qui voulaient l’assassiner en paraissant la défendre. Représentans, ne cessez point d’être inflexibles contre les conspirateurs de toute espèce. La malveillance vomira sans doute quelques imprécations, mais les applaudissements des patriotes, les bénédictions des sans-culottes étoufferont bientôt ses croassemens. La société de Mont-Osse vous jure amour, fidélité et reconnaissance.» C. Barris (présid.), Caillagnet (secrét.), Aglicel (secrét.). CXXVIII [La Sté popul. de Moret, à la Conv.; s.d.] (2). « Les sans-culottes composant la société populaire de Moret, vous ont félicité d’avoir déjoué la conspiration qu’Hébert et ses complices avaient osé tramer contre la sûreté du peuple français. Ils viennent dans la séance d’hier de brûler tous les numéros du journal intitulé : le Père Duchene; ils ont entendu lire avec enthousiasme la descente de son auteur aux enfers; nos bons cultivateurs surtout, de qui ce monstre avait surpris la confiance, ont vu avec plaisir que malgré sa grande colère et tous ses fourneaux il n’a pu opérer de contre-révolution dans l’empire des ombres. Continuez, représentants, à déjouer les conspirateurs, et que celui qui voudra s’élever au-dessus du niveau que vous avez tracé soit à l’instant précipité du haut du roc tarpéïen. (1) C 303, pl. 1102, p. 37. Montesquiou, Gers. (2) C 303, pl. 1102, p. 39. Seine-et-Marne. 290 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE rite de tant de résistance; que ses ennemis tremblent; sa vengeance sera terrible. Nous vous déclarons que nous ne connaissons pour centre de l’autorité du peuple que la Convention nationale qui mérite de plus en plus notre confiance, que la République une et indivisible, et que nous mourrons s’il le faut pour soutenir un gouvernement populaire dont l’égalité est la base. Nous triompherons cependant malgré toutes les machinations de cette horde de tyrans et de traîtres qui nous entourent; et sous votre égide nous consoliderons le bonheur d’un peuple magnanime et généreux qui, dans les accès fréquents de sa loyauté, confondant le bienfaiteur et le bienfait, portera vos noms chéris jusqu’à l’immortalité. Vive la Montagne, vive la liberté. » Montanier (présid.), Milhe (secrét.). CXXVI [La Sté popul. de Monestier, à la Conv.; 20 germ. Il] (1). « Représentans d’un peuple libre, Lorsque, nouveaux Hercules, vous étouffâtes d’une main vigoureuse les serpents du fédéralisme, la société montagnarde de Monestier applaudit à vos glorieux travaux. Faible encore et entourée de pièges séducteurs, elle sut résister au torrent impétueux qui ravageait les départements méridionaux de la République. A la lecture de la délibération que notre société prit à cette époque funeste le représentant du peuple Paganel a donné des preuves non équivoques de l’enthousiasme civique qu’elle lui a inspiré. Lorsqu’au] ourd’hui par une mesure plus grande encore vous écrasez une nouvelle faction; lorsque soulevant d’une main hardie le voile affreux qui cachait la scélératesse, vous nous montrez les plus dangereux artisans de nos maux, dans ces hommes pervers, plâtrés de patriotisme, et qui sous ce dehors trompeur, nous conduisent plus sûrement au précipice que depuis longtemps ils creusaient sous nos pas; lorsque d’un coup assuré vous frappez toutes ces têtes coupables, la société de Monestier serait-elle insensible à votre zèle et aux efforts courageux que vous ne cessez de faire pour le bonheur du peuple. Nos représentans, ils sont pour nous, à l’ordre du jour, les deux rapports sublimes du vertueux S‘-Just, soigneusement imprimés dans notre mémoire, nous voulons encore qu’ils soient profondément gravés dans nos cœurs, voilà désormais notre évangile politique !... que les traîtres périssent, que la terre s’humecte de leur sang, en même temps que le patriotisme s’alimentera de leurs dépouilles, que le règne bienfaisant de la probité, de la justice et de toutes les vertus commence... Dans les circonstances orageuses le vrai républicain doit à la sévérité inflexible, à la fermeté révolutionnaire de Brutus, joindre la sagesse et les mœurs de Caton. (1) C 303, pl. 1102, p. 36, Tarn. Restez, Législateurs, à votre poste jusqu’à ce que le sol de la liberté soit purifié de la présence des monstres qui la souillent encore. » Campmas (présid.), Cardonnel (secret.), Grimaud (secrét.). CXXVII [La Sté popul. de Mont-Osse, à la Conv.; s.d.] (1). « Représentans, Une affreuse conspiration, d’autant plus dangereuse qu’elle était tramée sous le manteau du patriotisme, s’est formée contre la liberté et à côté de son sanctuaire. Vous avez découvert cet horrible complot et les scélérats ont été livrés au glaive de la loi. Honneurs vous soient rendus, Augustes représentans ! A cette nouvelle nos cœurs se sont élancés vers vous, notre enceinte a retenti des accents de la joie et de la reconnaissance. Braves parisiens, continuez de veiller ainsi autour de nos représentans; vous aussi vous avez part à notre affection et à notre gratitude. Le 31 mai vous sçûtes être terribles pour sauver la liberté, aujourd’hui vous avez sçu rester calmes et fermes au milieu des séductions des perfides qui voulaient l’assassiner en paraissant la défendre. Représentans, ne cessez point d’être inflexibles contre les conspirateurs de toute espèce. La malveillance vomira sans doute quelques imprécations, mais les applaudissements des patriotes, les bénédictions des sans-culottes étoufferont bientôt ses croassemens. La société de Mont-Osse vous jure amour, fidélité et reconnaissance.» C. Barris (présid.), Caillagnet (secrét.), Aglicel (secrét.). CXXVIII [La Sté popul. de Moret, à la Conv.; s.d.] (2). « Les sans-culottes composant la société populaire de Moret, vous ont félicité d’avoir déjoué la conspiration qu’Hébert et ses complices avaient osé tramer contre la sûreté du peuple français. Ils viennent dans la séance d’hier de brûler tous les numéros du journal intitulé : le Père Duchene; ils ont entendu lire avec enthousiasme la descente de son auteur aux enfers; nos bons cultivateurs surtout, de qui ce monstre avait surpris la confiance, ont vu avec plaisir que malgré sa grande colère et tous ses fourneaux il n’a pu opérer de contre-révolution dans l’empire des ombres. Continuez, représentants, à déjouer les conspirateurs, et que celui qui voudra s’élever au-dessus du niveau que vous avez tracé soit à l’instant précipité du haut du roc tarpéïen. (1) C 303, pl. 1102, p. 37. Montesquiou, Gers. (2) C 303, pl. 1102, p. 39. Seine-et-Marne. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 291 Nous vous remercions d’avoir envoyé dans notre département le représentant Maure; il est doué de l’esprit populaire, la vertu et l’équité sont la base de sa conduite. S. et F.» Lecoq (présid.), Robrutet (secrét.). CXXIX [La Sté popul. de Montfranc, à la Conv.; 13 germ. Il] (1) « Législateurs montagnards, Nous apprenons par les papiers publics l’horrible conspiration que votre active surveillance a déjoué; l’indignation nous anime, notre sang bouillonne et notre reconnaissance envers les Comités de salut public et de sûreté générale et la Sainte Montagne, est à son comble. Continuez, Pères de la patrie de conduire au port le vaisseau de la République; avec des pilotes aussi sages et aussi énergiques, nous défions toute la terre de s’arrêter dans sa marche rapide et majestueuse. Nous vous suivons dans cette pénible et glorieuse carrière de tous nos vœux et de tous nos moyens. Nos biens et nos vies sont à la disposition de la Convention nationale, nous adhérons à vos décrets. Nous vous remercions de vos immortels travaux et d’avoir mis à l’ordre du jour la vertu et la justice, et nous vous demandons au nom de la patrie et de celui de la liberté dont nous sommes ainsi que vous les amis passionnés, de ne quitter le gouvernail de l’Etat que lorsque tous les tyrans coalisés, forcés de vous demander la paix l’auront obtenue de votre sagesse. Vive la République une et indivisible, vive la Montagne. » Fontan (not. public), Verneiul, Cassaignade, Belin [et 40 signatures illisibles]. cxxx [La Sté popul. de Monts, à la Conv.; 26 germ. Il] (2). « Citoyens représentants, La société populaire de la commune de Monts vous félicite sur les mesures fermes que vous avez prises pour exterminer les conspirateurs qui sous un extérieur trompeur voulaient détruire la liberté et la République naissante, rétablir la tyrannie et le despotisme. Ah ! quelle surprise, voyant ceux que nous croyions de bons patriotes, de vrais républicains, être des aristocrates perfides et traîtres, qui sous le voile de l’équité, ourdissaient la trame malicieuse de votre destruction et de la nôtre. Ah ! quels monstres ! Ah ! quel bonheur pour vous et pour nous que par votre vigilance vous ayez (1) C 303, pl. 1102, p. 40. Gers. (2) C 303, pl. 1102, p. 41. Indre-et-Loire. découvert les trames et les complots de ces perfides intrigants qui ont été frappés du glaive de la loi. Ah ! ils n’existent plus, qu’il en soit de même de leurs adhérents et complices; qu’ils soient aussi anéantis. Vous êtes nos libérateurs, nous serons votre appui; soutenez nous par votre énergie et votre pouvoir, nous vous soutiendrons de tout notre pouvoir et de toutes nos forces. Nous sacrifierons nos biens et nos vies pour maintenir la liberté et la République que vous avez sauvée. Nous vous prions de le croire et de recevoir notre reconnaissance pour vos pénibles travaux qui seront à jamais notre bonheur. Nous sommes avec fraternité les membres de la société populaire de Monts. » Bimard (présid.), Michaux (vice-présid.), Mi-geon, Richard, L. Migeon, Dubois, Moreau, Mournau, Fromont, Brulon, Meusnier, Blondeau, Jullien, Liger (secret.), Augeron [et 3 signatures illisibles]. CXXXI [La Sté popul. de Montreuil-V ’Argilé, à la Conv.; 25 germ. II] (1). « Citoyens représentans, La vertu triomphera toujours du crime; la nouvelle conspiration que vous venez de découvrir et en même temps de faire échouer, en fournit un exemple bien sensible. Puisse le supplice de ses auteurs autant effrayer les traîtres qu’il vous a acquis de droits à notre reconnaissance. Continuez à déployer contre tous les coupables ce caractère d’inflexibilité qui, en si peu de temps, nous a valu tant de victoires ! Et consolidez de plus en plus votre ouvrage sur lequel repose le bonheur des amis de la liberté et de l’égalité, seuls dignes de recueillir les fruits de votre paternelle sollicitude. » Bount (présid.), Leneuret (secrét.), J. Bataille. CXXXII [La Sté popul. de Moustiers, à la Conv.; s.d .] (2) . « Citoyens représentans, Des serpents s’étaient glissés dans le sein de la Convention et des autorités constituées pour déchirer la patrie ! et pour rétablir le règne de tous les vices sur les débris de la République, que vous avez fondée sur les vertus. Vous avez éventé leurs infâmes manœuvres. Vous avez éventé le plus horrible de tous les crimes. Périssent à jamais ces hommes corrompus qui voudraient nous ramener sous le joug de la tyrannie ! Que leur perversité est impuis-(1) C 303, pl. 1102, p. 42. Départ, de l’Eure. (2) C 303, pl. 1102, p. 43. Départ, des B.-Alpes. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 291 Nous vous remercions d’avoir envoyé dans notre département le représentant Maure; il est doué de l’esprit populaire, la vertu et l’équité sont la base de sa conduite. S. et F.» Lecoq (présid.), Robrutet (secrét.). CXXIX [La Sté popul. de Montfranc, à la Conv.; 13 germ. Il] (1) « Législateurs montagnards, Nous apprenons par les papiers publics l’horrible conspiration que votre active surveillance a déjoué; l’indignation nous anime, notre sang bouillonne et notre reconnaissance envers les Comités de salut public et de sûreté générale et la Sainte Montagne, est à son comble. Continuez, Pères de la patrie de conduire au port le vaisseau de la République; avec des pilotes aussi sages et aussi énergiques, nous défions toute la terre de s’arrêter dans sa marche rapide et majestueuse. Nous vous suivons dans cette pénible et glorieuse carrière de tous nos vœux et de tous nos moyens. Nos biens et nos vies sont à la disposition de la Convention nationale, nous adhérons à vos décrets. Nous vous remercions de vos immortels travaux et d’avoir mis à l’ordre du jour la vertu et la justice, et nous vous demandons au nom de la patrie et de celui de la liberté dont nous sommes ainsi que vous les amis passionnés, de ne quitter le gouvernail de l’Etat que lorsque tous les tyrans coalisés, forcés de vous demander la paix l’auront obtenue de votre sagesse. Vive la République une et indivisible, vive la Montagne. » Fontan (not. public), Verneiul, Cassaignade, Belin [et 40 signatures illisibles]. cxxx [La Sté popul. de Monts, à la Conv.; 26 germ. Il] (2). « Citoyens représentants, La société populaire de la commune de Monts vous félicite sur les mesures fermes que vous avez prises pour exterminer les conspirateurs qui sous un extérieur trompeur voulaient détruire la liberté et la République naissante, rétablir la tyrannie et le despotisme. Ah ! quelle surprise, voyant ceux que nous croyions de bons patriotes, de vrais républicains, être des aristocrates perfides et traîtres, qui sous le voile de l’équité, ourdissaient la trame malicieuse de votre destruction et de la nôtre. Ah ! quels monstres ! Ah ! quel bonheur pour vous et pour nous que par votre vigilance vous ayez (1) C 303, pl. 1102, p. 40. Gers. (2) C 303, pl. 1102, p. 41. Indre-et-Loire. découvert les trames et les complots de ces perfides intrigants qui ont été frappés du glaive de la loi. Ah ! ils n’existent plus, qu’il en soit de même de leurs adhérents et complices; qu’ils soient aussi anéantis. Vous êtes nos libérateurs, nous serons votre appui; soutenez nous par votre énergie et votre pouvoir, nous vous soutiendrons de tout notre pouvoir et de toutes nos forces. Nous sacrifierons nos biens et nos vies pour maintenir la liberté et la République que vous avez sauvée. Nous vous prions de le croire et de recevoir notre reconnaissance pour vos pénibles travaux qui seront à jamais notre bonheur. Nous sommes avec fraternité les membres de la société populaire de Monts. » Bimard (présid.), Michaux (vice-présid.), Mi-geon, Richard, L. Migeon, Dubois, Moreau, Mournau, Fromont, Brulon, Meusnier, Blondeau, Jullien, Liger (secret.), Augeron [et 3 signatures illisibles]. CXXXI [La Sté popul. de Montreuil-V ’Argilé, à la Conv.; 25 germ. II] (1). « Citoyens représentans, La vertu triomphera toujours du crime; la nouvelle conspiration que vous venez de découvrir et en même temps de faire échouer, en fournit un exemple bien sensible. Puisse le supplice de ses auteurs autant effrayer les traîtres qu’il vous a acquis de droits à notre reconnaissance. Continuez à déployer contre tous les coupables ce caractère d’inflexibilité qui, en si peu de temps, nous a valu tant de victoires ! Et consolidez de plus en plus votre ouvrage sur lequel repose le bonheur des amis de la liberté et de l’égalité, seuls dignes de recueillir les fruits de votre paternelle sollicitude. » Bount (présid.), Leneuret (secrét.), J. Bataille. CXXXII [La Sté popul. de Moustiers, à la Conv.; s.d .] (2) . « Citoyens représentans, Des serpents s’étaient glissés dans le sein de la Convention et des autorités constituées pour déchirer la patrie ! et pour rétablir le règne de tous les vices sur les débris de la République, que vous avez fondée sur les vertus. Vous avez éventé leurs infâmes manœuvres. Vous avez éventé le plus horrible de tous les crimes. Périssent à jamais ces hommes corrompus qui voudraient nous ramener sous le joug de la tyrannie ! Que leur perversité est impuis-(1) C 303, pl. 1102, p. 42. Départ, de l’Eure. (2) C 303, pl. 1102, p. 43. Départ, des B.-Alpes.