484 [Geiw*»«fi»'aaiâanale4 ARCHIVES* PARLEMENTAIRES-1 Lfrnl"S�im de la liberté française, et nous sommes dévoués entièrement à vous. « Les secrétaires des Amis de la liberté, égcdifê, séant à Crémieux, « Teste, président; Guerrier, ex-président; Biquet, secrétaire ; Fosséprés ; Giroud, du comité de correspondance; J.-Bte Fae-qué, membre du comité de correspondance .» N® 21. La. conseil, général do la commune de, Pézenas, à la Convention nationale (1). « Pézeiras, le 1er jour du 2e mois de l’an II de la République française, une et indi¬ visible. « Représentants, * lues républicains qui; composent la com¬ mune de Pézenas n’ont pu voir sans la plus vive reconnaissance votre zèle> vos soins infa¬ tigable» pour le salut de la République. Ils ne concentreront pas ces sentiments dans leurs cœurs, ils s’empressent de vous en offrir l'hom¬ mage. « Fondateurs de la République, n’aban¬ donnez votre poste que lorsqu’elle sera à l’abri des atteintes de ses ennemis, que lorsque son indépendance sera reconnue. Alors vous vien¬ drez jouir des bénédictions de vos frères et de la satisfaction d’avoir consommé le bonheur de la postérité. « Les membres composant le conseil général de la commune de Pézenas. » (Suivent 19 signatures.) N° 22. La Société des sans-culottes de Montlud, à la Convention nationale (2). « Serait -ce au moment où le vaisseau de la chose publique triomphe des écueils et des gouffres où ses ennemis le précipitaient, an moment où épiant nos actions, ces monstres abattus veillent encore dans les ténèbres, que nous vous dirons : représentants, votre tâche est remplie, retirez-vous. lies sans-culottes, des vrais républicains, ne sauraient vous porter au crime. Sourds à cette voix perfide, vous mécon¬ naîtriez les enfants de la patrie. Non, restez à votre poste; c’est pour vous un devoir sacré, vous seuls pouvez conduire an port ce navire que vou» avez si bien défendu, et des ouragans déchaînés contre lui, et des abîmes les plus redoutables. Quelles mains plus sages tiendraient le» rênes de L’empire que celles qui ont terrassé ]& secte: de Brissot, des Rolandistes, des Buzots et cette fouie de monstres; que la postérité sai¬ sira dans l’horreur du tombeau, pour être l’objet de la haine et de l’ exécration de nos descendants. « Gémissant sous le joug de L’aristocratie, nos sans-culotte» ne pouvaient faire entendre leur voix jusqu’à vou»; des scélérats pétri» de tous les vice» empruntaient le costume dm patriotisme pour nous séduire, et dans un chaos horrible ils confondaient tout-Vous avez parlé, le masque qui voilait leur turpitude est tombé; le prestige détruit, les ténèbres dispersées, ces tigres dégoûtants de meurtres sont rentré» dans la poussière. « Ainsi, sur les débris d’un trône cimenté de sang, le despotisme, ce monstre inexorable, ne lève plus sa tête hideuse; l’aimable égalité siège à sa place et nous donne des lois. Bientôt un nouveau plan d’éducation régénérera ces mœurs perverses et corrompues; bientôt l’aurore de la raison dissipera ces préjugés atroces, fruit de l’orgueil-des fanatiques, tyrans, destructeurs de toute félicité ce champ vaste s’ouvre devant vous, vous seuls pouvez le parcourir d’un pas ferme et assuré. Déjà à votre voix, excitée, notre jeunesse bouillante s’est portée sur cette ville rebelle qui nous avoisine; son bras dirigé sur Toulon ne cessera de frapper que lorsque le dernier aristocrate aura rendu le dernier soupir. « Représentants, L’univers a les yeux fixés sur vous, les tyrans couronnés tremblent à votre marche imposante, les trônes chancellent, les sceptre» tombent de leurs main» paralysées. Continuez. L’homme courbé, levant sa tête, ne l’inclinera plu» que pour vous rendre grâces de la dignité que vous lui avez rendue, et le monde entier vous devra l’affranchissement de ses fers. , « Vive la Montagne! (Suivent 21 signatures.) « Montluel, 24 octobre, l’an deux de la Répu¬ blique une et indivisible. » N° 23. La Société des sans ■ culottes républicains d Annecy , a la Convention nationale (I). Annecy, le 4e jour de la lle décade du 2e mois de l’an II de la RépubTique'fran-çaise, une et indivisible. « Pépubligue une et indivisible ou la mort. « Citoyens représentants, « Vous, êtes les fidèles dépositaires de l’intérêt national. Dans les conjonctures où se trouve la République, son salut tient à la continuation? de vos travaux. Dictés par la sagesse et l’amour: de la liberté, ils encouragent F espérance du peuple et font le désespoir de ses ennemis. Nous vous conjurons donc, représentants, de me Çî) Amhives nationales, carton G, 281, dossier 7X5. (2) Archives nationales, carton C 281, dossier 777. ( L) Archives nationales, carton G. 281, dossier 775.