SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 291 Nous vous remercions d’avoir envoyé dans notre département le représentant Maure; il est doué de l’esprit populaire, la vertu et l’équité sont la base de sa conduite. S. et F.» Lecoq (présid.), Robrutet (secrét.). CXXIX [La Sté popul. de Montfranc, à la Conv.; 13 germ. Il] (1) « Législateurs montagnards, Nous apprenons par les papiers publics l’horrible conspiration que votre active surveillance a déjoué; l’indignation nous anime, notre sang bouillonne et notre reconnaissance envers les Comités de salut public et de sûreté générale et la Sainte Montagne, est à son comble. Continuez, Pères de la patrie de conduire au port le vaisseau de la République; avec des pilotes aussi sages et aussi énergiques, nous défions toute la terre de s’arrêter dans sa marche rapide et majestueuse. Nous vous suivons dans cette pénible et glorieuse carrière de tous nos vœux et de tous nos moyens. Nos biens et nos vies sont à la disposition de la Convention nationale, nous adhérons à vos décrets. Nous vous remercions de vos immortels travaux et d’avoir mis à l’ordre du jour la vertu et la justice, et nous vous demandons au nom de la patrie et de celui de la liberté dont nous sommes ainsi que vous les amis passionnés, de ne quitter le gouvernail de l’Etat que lorsque tous les tyrans coalisés, forcés de vous demander la paix l’auront obtenue de votre sagesse. Vive la République une et indivisible, vive la Montagne. » Fontan (not. public), Verneiul, Cassaignade, Belin [et 40 signatures illisibles]. cxxx [La Sté popul. de Monts, à la Conv.; 26 germ. Il] (2). « Citoyens représentants, La société populaire de la commune de Monts vous félicite sur les mesures fermes que vous avez prises pour exterminer les conspirateurs qui sous un extérieur trompeur voulaient détruire la liberté et la République naissante, rétablir la tyrannie et le despotisme. Ah ! quelle surprise, voyant ceux que nous croyions de bons patriotes, de vrais républicains, être des aristocrates perfides et traîtres, qui sous le voile de l’équité, ourdissaient la trame malicieuse de votre destruction et de la nôtre. Ah ! quels monstres ! Ah ! quel bonheur pour vous et pour nous que par votre vigilance vous ayez (1) C 303, pl. 1102, p. 40. Gers. (2) C 303, pl. 1102, p. 41. Indre-et-Loire. découvert les trames et les complots de ces perfides intrigants qui ont été frappés du glaive de la loi. Ah ! ils n’existent plus, qu’il en soit de même de leurs adhérents et complices; qu’ils soient aussi anéantis. Vous êtes nos libérateurs, nous serons votre appui; soutenez nous par votre énergie et votre pouvoir, nous vous soutiendrons de tout notre pouvoir et de toutes nos forces. Nous sacrifierons nos biens et nos vies pour maintenir la liberté et la République que vous avez sauvée. Nous vous prions de le croire et de recevoir notre reconnaissance pour vos pénibles travaux qui seront à jamais notre bonheur. Nous sommes avec fraternité les membres de la société populaire de Monts. » Bimard (présid.), Michaux (vice-présid.), Mi-geon, Richard, L. Migeon, Dubois, Moreau, Mournau, Fromont, Brulon, Meusnier, Blondeau, Jullien, Liger (secret.), Augeron [et 3 signatures illisibles]. CXXXI [La Sté popul. de Montreuil-V ’Argilé, à la Conv.; 25 germ. II] (1). « Citoyens représentans, La vertu triomphera toujours du crime; la nouvelle conspiration que vous venez de découvrir et en même temps de faire échouer, en fournit un exemple bien sensible. Puisse le supplice de ses auteurs autant effrayer les traîtres qu’il vous a acquis de droits à notre reconnaissance. Continuez à déployer contre tous les coupables ce caractère d’inflexibilité qui, en si peu de temps, nous a valu tant de victoires ! Et consolidez de plus en plus votre ouvrage sur lequel repose le bonheur des amis de la liberté et de l’égalité, seuls dignes de recueillir les fruits de votre paternelle sollicitude. » Bount (présid.), Leneuret (secrét.), J. Bataille. CXXXII [La Sté popul. de Moustiers, à la Conv.; s.d .] (2) . « Citoyens représentans, Des serpents s’étaient glissés dans le sein de la Convention et des autorités constituées pour déchirer la patrie ! et pour rétablir le règne de tous les vices sur les débris de la République, que vous avez fondée sur les vertus. Vous avez éventé leurs infâmes manœuvres. Vous avez éventé le plus horrible de tous les crimes. Périssent à jamais ces hommes corrompus qui voudraient nous ramener sous le joug de la tyrannie ! Que leur perversité est impuis-(1) C 303, pl. 1102, p. 42. Départ, de l’Eure. (2) C 303, pl. 1102, p. 43. Départ, des B.-Alpes. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 291 Nous vous remercions d’avoir envoyé dans notre département le représentant Maure; il est doué de l’esprit populaire, la vertu et l’équité sont la base de sa conduite. S. et F.» Lecoq (présid.), Robrutet (secrét.). CXXIX [La Sté popul. de Montfranc, à la Conv.; 13 germ. Il] (1) « Législateurs montagnards, Nous apprenons par les papiers publics l’horrible conspiration que votre active surveillance a déjoué; l’indignation nous anime, notre sang bouillonne et notre reconnaissance envers les Comités de salut public et de sûreté générale et la Sainte Montagne, est à son comble. Continuez, Pères de la patrie de conduire au port le vaisseau de la République; avec des pilotes aussi sages et aussi énergiques, nous défions toute la terre de s’arrêter dans sa marche rapide et majestueuse. Nous vous suivons dans cette pénible et glorieuse carrière de tous nos vœux et de tous nos moyens. Nos biens et nos vies sont à la disposition de la Convention nationale, nous adhérons à vos décrets. Nous vous remercions de vos immortels travaux et d’avoir mis à l’ordre du jour la vertu et la justice, et nous vous demandons au nom de la patrie et de celui de la liberté dont nous sommes ainsi que vous les amis passionnés, de ne quitter le gouvernail de l’Etat que lorsque tous les tyrans coalisés, forcés de vous demander la paix l’auront obtenue de votre sagesse. Vive la République une et indivisible, vive la Montagne. » Fontan (not. public), Verneiul, Cassaignade, Belin [et 40 signatures illisibles]. cxxx [La Sté popul. de Monts, à la Conv.; 26 germ. Il] (2). « Citoyens représentants, La société populaire de la commune de Monts vous félicite sur les mesures fermes que vous avez prises pour exterminer les conspirateurs qui sous un extérieur trompeur voulaient détruire la liberté et la République naissante, rétablir la tyrannie et le despotisme. Ah ! quelle surprise, voyant ceux que nous croyions de bons patriotes, de vrais républicains, être des aristocrates perfides et traîtres, qui sous le voile de l’équité, ourdissaient la trame malicieuse de votre destruction et de la nôtre. Ah ! quels monstres ! Ah ! quel bonheur pour vous et pour nous que par votre vigilance vous ayez (1) C 303, pl. 1102, p. 40. Gers. (2) C 303, pl. 1102, p. 41. Indre-et-Loire. découvert les trames et les complots de ces perfides intrigants qui ont été frappés du glaive de la loi. Ah ! ils n’existent plus, qu’il en soit de même de leurs adhérents et complices; qu’ils soient aussi anéantis. Vous êtes nos libérateurs, nous serons votre appui; soutenez nous par votre énergie et votre pouvoir, nous vous soutiendrons de tout notre pouvoir et de toutes nos forces. Nous sacrifierons nos biens et nos vies pour maintenir la liberté et la République que vous avez sauvée. Nous vous prions de le croire et de recevoir notre reconnaissance pour vos pénibles travaux qui seront à jamais notre bonheur. Nous sommes avec fraternité les membres de la société populaire de Monts. » Bimard (présid.), Michaux (vice-présid.), Mi-geon, Richard, L. Migeon, Dubois, Moreau, Mournau, Fromont, Brulon, Meusnier, Blondeau, Jullien, Liger (secret.), Augeron [et 3 signatures illisibles]. CXXXI [La Sté popul. de Montreuil-V ’Argilé, à la Conv.; 25 germ. II] (1). « Citoyens représentans, La vertu triomphera toujours du crime; la nouvelle conspiration que vous venez de découvrir et en même temps de faire échouer, en fournit un exemple bien sensible. Puisse le supplice de ses auteurs autant effrayer les traîtres qu’il vous a acquis de droits à notre reconnaissance. Continuez à déployer contre tous les coupables ce caractère d’inflexibilité qui, en si peu de temps, nous a valu tant de victoires ! Et consolidez de plus en plus votre ouvrage sur lequel repose le bonheur des amis de la liberté et de l’égalité, seuls dignes de recueillir les fruits de votre paternelle sollicitude. » Bount (présid.), Leneuret (secrét.), J. Bataille. CXXXII [La Sté popul. de Moustiers, à la Conv.; s.d .] (2) . « Citoyens représentans, Des serpents s’étaient glissés dans le sein de la Convention et des autorités constituées pour déchirer la patrie ! et pour rétablir le règne de tous les vices sur les débris de la République, que vous avez fondée sur les vertus. Vous avez éventé leurs infâmes manœuvres. Vous avez éventé le plus horrible de tous les crimes. Périssent à jamais ces hommes corrompus qui voudraient nous ramener sous le joug de la tyrannie ! Que leur perversité est impuis-(1) C 303, pl. 1102, p. 42. Départ, de l’Eure. (2) C 303, pl. 1102, p. 43. Départ, des B.-Alpes.