145 SÉANCE DU 17 THERMIDOR AN II (4 AOÛT 1794) - Nüi 42-43 Dignes émules de Barra et de Viala, vous aussi vous avez fait entendre les cris de la liberté devant les satellites des despotes, vous leur avez fait voir qu’un républicain à seize ans vaut bien un esclave à trente. Plus heureux que ces deux jeunes héros, vous avez vu vos ennemis à vos pieds; vous partagez leur gloire sans partager leur sort. Braves camarades, vous avez bien mérité de vos concitoyens, la patrie s’est acquittée; mais nous ne serons quittes envers elle, envers vous, envers nous-mêmes, qu’en prenant l’engagement solennel de mourir comme Viala et Barra, ou de vivre comme eux. Vive la république ! P.c.c. PEYSSARD (1). 42 La commune d’Etampes (2) félicite les fondateurs de la liberté, d’avoir fait triompher la justice nationale en terrassant la cohorte infâme des modernes Catilina. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [Les membres du conseil gal de la comm. d’Etampes, à la Conv.; Etampes, 11 therm. Il] {A) Citoyens représentons des républicains françois, La commune d’Etampes s’empresse de féliciter les fondateurs de la liberté d’avoir fait triompher la justice nationale, en terrassant la cohorte infâme des modernes Catilina. Ils osoient donc abuser le peuple, ces vils scélérats. Ils osoient conspirer au sein même de la Convention ! Ils aspiroient à l’asservissement des enfans de la liberté, eux qui avoient juré solemnellement, au milieu du peuple françois, de poignarder celui qui voudroit ressusciter les mots abhorrés de tyrans. Quel est donc l’ascendant d’une réputation usurpée par un patriotisme simulé, si des passions personnelles peuvent stériliser les travaux de la Convention et menacer la patrie ! Mais elle est impérissable. Déjà l’esprit républicain a deviné, dévoilé tous les complots populicides; la patrie est adorée de tous les François; ils ne savent plus s’attacher ni à un homme, ni à une réputation; le mot d’ordre, ce mot sacré qui retentit sans cesse au fond de nos cœurs est : liberté, et union à la Convention. Restez donc à votre poste, Citoyens représentants; achevez de combler l’abyme entrouvert sous nos pieds; foudroyez les têtes coupables, et, pendant vos glorieux travaux, la commune (1) Moniteur (réimpr.), XXI, 394; Débats, n° 683, 301; J. univ., n° 1716; J. Sablier, n° 1480; Audit, nat., n° 680; B‘n, 23 therm. (1er suppl1). (2) Seine-et-Oise. (3) P.-V., XLIII, 22. Mentionné par B"1, 26 therm. (2e suppl1). (4) C 312, pl. 1242, p. 42. d’Etampes va multiplier ses efforts pour faire passer à ses frères de Paris, qui viennent encore, par leurs nouveaux efforts, de bien mériter de la République, les fruits précieux qu’une récolte abondante leur assure. Vive à jamais la Convention nationale ! Vive la liberté, la République ! Périssent les traîtres et les tyrans ! Tels sont les vœux des citoyens de la commune d’Etampes. Fait au conseil général de la commune d’Etampes, le 11 therm. II. Lesloux (off. mun.), Clartan (maire), Nasson ( agent nat.), Desmorest (off. mun.), Mestans (off. mun.), Duché (notable), Brou (off. mun.), Maugrain (notable), Ruelle (notable), Bel laugE (notable), Bruere (notable), Roizot (notable), Favre (notable), J. P. Angot (off. mun.), autre Bruere (notable, Blavet, Sevinon (se-crét.-gal). 43 Les administrateurs du département de la Seine-Inférieure protestent qu’ils ne recon-noissent et qu’ils ne reconnoitront jamais que la voix de la Convention nationale, qui est et qui sera toujours l’interprète de celle du peuple. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Le directoire régénéré du départ 1 de la Seine-Inférieure, à la Conv.; s.l.n.d. ] (2) Nous ne fumes jamais frap[p]és de plus d’étonnement qu’à la nouvelle subite de l’horrible conjuration qui a eu lieu dans la nuit du 9 au 10... Mais, grâce à votre courage invincible, à votre active sollicitude, la patrie est encore sauvée une fois, elle le sera toujours. Les monstres ne sont plus. Ils vouloient détruire la liberté qui nous coûte tant de travaux, et la Convention, dont dépend notre salut, et qui a toute notre confiance. Ils vouloient que nous ne goûtassions pas le fruit de nos victoires multipliées, dues à la sagesse de vos plans et achetées au prix du sang de nos frères d’armes. Le génie de la République a déjoué leurs affreux projets. Elle est impérissable. Paris a de grands droits à la reconnois-sance publique par les services signalés qu’il a rendus à la révolution. Mais sa plus belle action est d’avoir été sensible à la seule voix de la Convention, de s’être rallié autour d’elle, d’avoir résisté aux perfides insinuations des magistrats infidèl[e]s et traîtres qui ont essayés de le perdre et qui vouloient perdre la France entière. Pour nous, représentants, nous ne recon-noissons et ne reconnoitrons jamais que votre voix, qui est, et sera toujours l’interprète de celle du peuple. La Convention nationale est, et sera toujours, la boussole et le gouvernail du (1) P.-V., XLIII, 22. Mentionné par Btn, 26 therm. (2e suppl1). (2) C 312, pl. 1242, p. 41. 10 145 SÉANCE DU 17 THERMIDOR AN II (4 AOÛT 1794) - Nüi 42-43 Dignes émules de Barra et de Viala, vous aussi vous avez fait entendre les cris de la liberté devant les satellites des despotes, vous leur avez fait voir qu’un républicain à seize ans vaut bien un esclave à trente. Plus heureux que ces deux jeunes héros, vous avez vu vos ennemis à vos pieds; vous partagez leur gloire sans partager leur sort. Braves camarades, vous avez bien mérité de vos concitoyens, la patrie s’est acquittée; mais nous ne serons quittes envers elle, envers vous, envers nous-mêmes, qu’en prenant l’engagement solennel de mourir comme Viala et Barra, ou de vivre comme eux. Vive la république ! P.c.c. PEYSSARD (1). 42 La commune d’Etampes (2) félicite les fondateurs de la liberté, d’avoir fait triompher la justice nationale en terrassant la cohorte infâme des modernes Catilina. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [Les membres du conseil gal de la comm. d’Etampes, à la Conv.; Etampes, 11 therm. Il] {A) Citoyens représentons des républicains françois, La commune d’Etampes s’empresse de féliciter les fondateurs de la liberté d’avoir fait triompher la justice nationale, en terrassant la cohorte infâme des modernes Catilina. Ils osoient donc abuser le peuple, ces vils scélérats. Ils osoient conspirer au sein même de la Convention ! Ils aspiroient à l’asservissement des enfans de la liberté, eux qui avoient juré solemnellement, au milieu du peuple françois, de poignarder celui qui voudroit ressusciter les mots abhorrés de tyrans. Quel est donc l’ascendant d’une réputation usurpée par un patriotisme simulé, si des passions personnelles peuvent stériliser les travaux de la Convention et menacer la patrie ! Mais elle est impérissable. Déjà l’esprit républicain a deviné, dévoilé tous les complots populicides; la patrie est adorée de tous les François; ils ne savent plus s’attacher ni à un homme, ni à une réputation; le mot d’ordre, ce mot sacré qui retentit sans cesse au fond de nos cœurs est : liberté, et union à la Convention. Restez donc à votre poste, Citoyens représentants; achevez de combler l’abyme entrouvert sous nos pieds; foudroyez les têtes coupables, et, pendant vos glorieux travaux, la commune (1) Moniteur (réimpr.), XXI, 394; Débats, n° 683, 301; J. univ., n° 1716; J. Sablier, n° 1480; Audit, nat., n° 680; B‘n, 23 therm. (1er suppl1). (2) Seine-et-Oise. (3) P.-V., XLIII, 22. Mentionné par B"1, 26 therm. (2e suppl1). (4) C 312, pl. 1242, p. 42. d’Etampes va multiplier ses efforts pour faire passer à ses frères de Paris, qui viennent encore, par leurs nouveaux efforts, de bien mériter de la République, les fruits précieux qu’une récolte abondante leur assure. Vive à jamais la Convention nationale ! Vive la liberté, la République ! Périssent les traîtres et les tyrans ! Tels sont les vœux des citoyens de la commune d’Etampes. Fait au conseil général de la commune d’Etampes, le 11 therm. II. Lesloux (off. mun.), Clartan (maire), Nasson ( agent nat.), Desmorest (off. mun.), Mestans (off. mun.), Duché (notable), Brou (off. mun.), Maugrain (notable), Ruelle (notable), Bel laugE (notable), Bruere (notable), Roizot (notable), Favre (notable), J. P. Angot (off. mun.), autre Bruere (notable, Blavet, Sevinon (se-crét.-gal). 43 Les administrateurs du département de la Seine-Inférieure protestent qu’ils ne recon-noissent et qu’ils ne reconnoitront jamais que la voix de la Convention nationale, qui est et qui sera toujours l’interprète de celle du peuple. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Le directoire régénéré du départ 1 de la Seine-Inférieure, à la Conv.; s.l.n.d. ] (2) Nous ne fumes jamais frap[p]és de plus d’étonnement qu’à la nouvelle subite de l’horrible conjuration qui a eu lieu dans la nuit du 9 au 10... Mais, grâce à votre courage invincible, à votre active sollicitude, la patrie est encore sauvée une fois, elle le sera toujours. Les monstres ne sont plus. Ils vouloient détruire la liberté qui nous coûte tant de travaux, et la Convention, dont dépend notre salut, et qui a toute notre confiance. Ils vouloient que nous ne goûtassions pas le fruit de nos victoires multipliées, dues à la sagesse de vos plans et achetées au prix du sang de nos frères d’armes. Le génie de la République a déjoué leurs affreux projets. Elle est impérissable. Paris a de grands droits à la reconnois-sance publique par les services signalés qu’il a rendus à la révolution. Mais sa plus belle action est d’avoir été sensible à la seule voix de la Convention, de s’être rallié autour d’elle, d’avoir résisté aux perfides insinuations des magistrats infidèl[e]s et traîtres qui ont essayés de le perdre et qui vouloient perdre la France entière. Pour nous, représentants, nous ne recon-noissons et ne reconnoitrons jamais que votre voix, qui est, et sera toujours l’interprète de celle du peuple. La Convention nationale est, et sera toujours, la boussole et le gouvernail du (1) P.-V., XLIII, 22. Mentionné par Btn, 26 therm. (2e suppl1). (2) C 312, pl. 1242, p. 41. 10 146 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE vaisseau de la République, dans le calme comme au milieu des tempêtes. S. et F. Thierry, Aubert, Bouvet, Dumazert, Jacques Grandin, Bellisle, Hebert [et 2 signatures illisibles]. 44 Encore une fois, écrivent à la Convention nationale les administrateurs du district de Noyon (1), vous avez bien mérité de la patrie; une faction dominatrice, la vertu dans la bouche, le crime dans le cœur, menaçoit la liberté française et la représentation nationale; vous avez vu la vérité, et les coupables ont été anéantis. Continuez, représentans, nous mourrons tous plutôt que de laisser manquer à la représentation nationale. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Les adminn et l’agent nat. du distr. de Noyon à la Conu.; Noyon, 11 therm. II\ (3). Représentans, Encore une fois, vous avez bien mérité de la patrie ! Une faction dominatrice, la vertu dans la bouche, le crime dans le cœur, menaçoit la liberté française et la représentation nationale. Vous avez vu la vérité... Les coupables sont tombés sous le glaive de la loi. Vous deffendés les droits de la nature; la nature entière vous deffendra. Ainsi périront tous les traîtres. Despotes, voici votre dernière heure ! Vos armées sont battues, vos conspirateurs découverts. Peuples de la terre, connoissez les monstres qui vous dévorent : les rois, les ambitieux; le Français libre vous les fait connaître et vous découvre leurs crimes. Levez-vous... Ils disparoitront. Citoyens représentans, recevez nos félicitations. C’est en notre nom, c’est au nom des administrés de ce district, que nous vous parlons. Que rien n’arrête votre marche révolutionnaire... Que rien n’arrête la punition des traîtres. Nous mourrons tous plutôt que de laisser manquer à la représentation nationale; Oui, nous mourrons tous, plutôt que de laisser porter atteinte à la liberté, à l’unité et à l’indivisibilité de la République. Tels sont nos sermens; rien ne nous rendra parjures. Cordougnou, Hebert, Dautier, Dortu, Guibert ( agent nat.), Leucru [et 3 signatures illisibles], 45 Sous le masque du patriotisme, disent les membres du comité de surveillance de la commune d’Orléans (4) un Catilina moderne (1) Oise. (2) P.-V., XLIII, 23. Mentionné par B"1, 26 therm. (2e suppl1). (3) C 312, pl. 1242, p. 40. (4) Loiret. vouloit s’emparer de l’autorité souveraine.,, Mais grâces à la Convention nationale, les Français restent libres. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Orléans, 12 therm. Il] (2) La plus horrible des conjurations est déjouée. Les conspirateurs ont subi la peine due à leurs forfaits, et la patrie est sauvée. C’en était fait de la liberté. Un Catilina moderne, sous le masque du patriotisme, voulait s’emparer de l’autorité souveraine et s’ériger en tiran, Comme Cromwel, il prêchait l’austérité des mœurs; comme lui, il avait toujours les mots de vertu à la bouche; et, nouveaux tigres altérés de sang, ses complices et lui allaient encombrer la liberté sous des monceaux de cadavres. Mais, grâces à la Convention nationale, les Français restent libres. Les conjurés ont tremblé devant la fermeté des représentans du peuple, et ils ne sont plus. Nous vous félicitons de votre énergie. Vous avez montré celle de vrais républicains. Le despotisme le plus affreux allait s’établir, et vous l’avez renversé. S. et F. Bigoteau, Brouille, Barruel, Cl. Renaut (se-crét.), Courant ( présid ), Parard, Chabault, Beauvallet, Morava, Vedy, Mavois, Mannand ( greffier-exp[éditionnai]re ). 46 Le citoyen Moline fait hommage à la Convention nationale d’un prologue et d’un hymne qu’il a ajoutés à la sans-culotide du 10 août pour l’ouverture du théâtre de l’opéra national. Mention honorable, et renvoi au comité d’instruction publique (3). 47 Les administrateurs du district d’Etam-pes (4) invitent la Convention nationale à montrer contre le reste des conspirateurs la même énergie que contre les Cromwels modernes; ils protestent, d’ailleurs, de mourir pour elle. Mention honorable, insertion au bulletin (5). (1) P.-V., XLIII, 23. Mentionné par B1", 26 therm. (2 suppl1)- (2) C 312, pl. 1242, p. 39. (3) P.-V., XLIII, 23. ffn, 25 therm. (2e suppl1); Mess. Soir. n° 715. (4) Seine-et-Oise. (5) P.-V., XLIII, 23. Mentionné par Bm, 26 therm. (2 suppl1)- 146 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE vaisseau de la République, dans le calme comme au milieu des tempêtes. S. et F. Thierry, Aubert, Bouvet, Dumazert, Jacques Grandin, Bellisle, Hebert [et 2 signatures illisibles]. 44 Encore une fois, écrivent à la Convention nationale les administrateurs du district de Noyon (1), vous avez bien mérité de la patrie; une faction dominatrice, la vertu dans la bouche, le crime dans le cœur, menaçoit la liberté française et la représentation nationale; vous avez vu la vérité, et les coupables ont été anéantis. Continuez, représentans, nous mourrons tous plutôt que de laisser manquer à la représentation nationale. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Les adminn et l’agent nat. du distr. de Noyon à la Conu.; Noyon, 11 therm. II\ (3). Représentans, Encore une fois, vous avez bien mérité de la patrie ! Une faction dominatrice, la vertu dans la bouche, le crime dans le cœur, menaçoit la liberté française et la représentation nationale. Vous avez vu la vérité... Les coupables sont tombés sous le glaive de la loi. Vous deffendés les droits de la nature; la nature entière vous deffendra. Ainsi périront tous les traîtres. Despotes, voici votre dernière heure ! Vos armées sont battues, vos conspirateurs découverts. Peuples de la terre, connoissez les monstres qui vous dévorent : les rois, les ambitieux; le Français libre vous les fait connaître et vous découvre leurs crimes. Levez-vous... Ils disparoitront. Citoyens représentans, recevez nos félicitations. C’est en notre nom, c’est au nom des administrés de ce district, que nous vous parlons. Que rien n’arrête votre marche révolutionnaire... Que rien n’arrête la punition des traîtres. Nous mourrons tous plutôt que de laisser manquer à la représentation nationale; Oui, nous mourrons tous, plutôt que de laisser porter atteinte à la liberté, à l’unité et à l’indivisibilité de la République. Tels sont nos sermens; rien ne nous rendra parjures. Cordougnou, Hebert, Dautier, Dortu, Guibert ( agent nat.), Leucru [et 3 signatures illisibles], 45 Sous le masque du patriotisme, disent les membres du comité de surveillance de la commune d’Orléans (4) un Catilina moderne (1) Oise. (2) P.-V., XLIII, 23. Mentionné par B"1, 26 therm. (2e suppl1). (3) C 312, pl. 1242, p. 40. (4) Loiret. vouloit s’emparer de l’autorité souveraine.,, Mais grâces à la Convention nationale, les Français restent libres. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Orléans, 12 therm. Il] (2) La plus horrible des conjurations est déjouée. Les conspirateurs ont subi la peine due à leurs forfaits, et la patrie est sauvée. C’en était fait de la liberté. Un Catilina moderne, sous le masque du patriotisme, voulait s’emparer de l’autorité souveraine et s’ériger en tiran, Comme Cromwel, il prêchait l’austérité des mœurs; comme lui, il avait toujours les mots de vertu à la bouche; et, nouveaux tigres altérés de sang, ses complices et lui allaient encombrer la liberté sous des monceaux de cadavres. Mais, grâces à la Convention nationale, les Français restent libres. Les conjurés ont tremblé devant la fermeté des représentans du peuple, et ils ne sont plus. Nous vous félicitons de votre énergie. Vous avez montré celle de vrais républicains. Le despotisme le plus affreux allait s’établir, et vous l’avez renversé. S. et F. Bigoteau, Brouille, Barruel, Cl. Renaut (se-crét.), Courant ( présid ), Parard, Chabault, Beauvallet, Morava, Vedy, Mavois, Mannand ( greffier-exp[éditionnai]re ). 46 Le citoyen Moline fait hommage à la Convention nationale d’un prologue et d’un hymne qu’il a ajoutés à la sans-culotide du 10 août pour l’ouverture du théâtre de l’opéra national. Mention honorable, et renvoi au comité d’instruction publique (3). 47 Les administrateurs du district d’Etam-pes (4) invitent la Convention nationale à montrer contre le reste des conspirateurs la même énergie que contre les Cromwels modernes; ils protestent, d’ailleurs, de mourir pour elle. Mention honorable, insertion au bulletin (5). (1) P.-V., XLIII, 23. Mentionné par B1", 26 therm. (2 suppl1)- (2) C 312, pl. 1242, p. 39. (3) P.-V., XLIII, 23. ffn, 25 therm. (2e suppl1); Mess. Soir. n° 715. (4) Seine-et-Oise. (5) P.-V., XLIII, 23. Mentionné par Bm, 26 therm. (2 suppl1)-