62 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 21 23 L’agent national, près le district de Vézelise, annonce à la Convention que la société populaire de la commune du même nom vient d’armer et équiper un cavalier jacobin, pris dans son sein, pour combattre aux frontières les ennemis de la République. Mention honorable, insertion au bulletin, renvoi au comité de salut public (1). 22 L’agent national, près le district de Mussi-dan, envoie l’état des dons patriotiques faits par ce district; ils consistent en 1,075 chemises, 10 paires de draps de lit, 82 paires de bas, 12 paires de guêtres, 12 bonnets, 57 livres de charpie, un paquet de bandes, 287 livres en numéraire, 600 liv. en assignats, 4 marcs d’argenterie et une paire d’épaulettes en or. Les habitans de cette contrée sont au niveau de la révolution; ils chérissent la liberté; ils ne cesseront de dire : Vive la Convention nationale ! périssent tous les traîtres et les ennemis du peuple ! Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Mussidan, 22 germ. II] (3). « Citoyen président, La Convention nationale verra sans doute avec plaisir que les habitants du district de Mussidan, aiment la République et leurs frères qui la défendent; l’état ci-après le prouve assez complètement, les objets y compris, sont partis ou déjà emballés pour être envoyés à leur destination. 1 075 chemises, 10 paires de draps de lit, 82 paires de bas, 12 paires de guêtres, 12 bonnets, 57 livres de charpie, un paquet de bandes, 287 1. en numéraires, 600 1. en assignats, 4 marcs d’argenterie, une paire d’épaulettes en or. Une infinité d’autres dons particuliers qui ont précédé ceux-ci, annoncent certainement que les habitants de cette contrée sont au niveau de la révolution, et consulte moins leur pauvreté actuelle que leur patriotisme; soyez sûr, citoyen président, qu’ils diront toujours avec leurs administrateurs, vive la Convention nationale, et périssent tous ceux qui s’opposent au bonheur des français. S. et F. ». Masmontel. (1) P.V., XXXV, 332. Bin, 4 flor. (2e suppl*). (2) P.V., XXXV, 332. M.U., XXXIX, 13; Bin, 10 flor. (2 e suppl1). (3) C 297, pl. 1030, p. 32. Les citoyens composant la société populaire de Bayonne écrivent qu’ils ont chassé de leur sein les modérés et les intrigans qui, par leurs clameurs et leurs vociférations, avoient voulu influencer les délibérations pour servir leur ambition; ils ont ouvert une souscription volontaire en faveur des blessés et des familles de ceux qui ont teint de leur sang les lauriers de la victoire à la mémorable bataille du 17 pluviôse contre les Espagnols. Outre cette souscription, qui monte déjà à plus de 20,000 livres, ils ont armé et équipé un cavalier jacobin qu’ils entretiendront à leurs frais tant qu’il y aura des brigands à combattre et des trônes à renverser. Les sans-culottes de cette société travaillent continuellement à la fabrication du salpêtre : plusieurs ateliers sont déjà formés; ils joignent l’état des dons civiques précédemment faits, consistant en or, argent, assignats, habits, linge de toute espèce, souliers, armes et autres objets; ils invitent la Convention à rester à son poste jusqu’à la destruction totale des Bourbons et des contre-révolutionnaires. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [ Bayonne , 2 germ. II] (2). « Représentants d’un peuple libre, La Société régénérée des sans-culottes de Bayonne, à jamais reconnaissante des lumières et des sages avis que n’ont cessé de lui donner les représentants du peuple près l’armée des Pyrénées Occidentales, maintenant à la hauteur des circonstances, et voulant toujours marcher sur les traces de ses frères, les jacobins de Paris, vient de porter le dernier coup au colosse de l’aristocratie, en expulsant de son sein ces gros négociants à grande fortune, les partisans de la monarchie, ces lâches modérés, ces vils égoïstes qui par leur morgue audacieuse et leur crasse impie, servent toujours d’aliment aux projets des contre-révolutionnaires; enfin, ces vils intrigants, qui, par leur clameur et leur vocifération avaient voulu influencer les délibérations pour servir leur détestable ambition. Aussi généreuse envers l’innocent accusé, que terrible envers le coupable, la Société a juré solennellement de faire la guerre à toute sorte de secte contre-révolutionnaire, et surtout au fanatisme et à l’intrigue, de subvenir au besoin de tous les braves défenseurs de la patrie, de leur prodiguer les soins les plus fraternels dans les hôpitaux, d’honorer leur courage et leurs vertus civiques par toute sorte de témoignage de gratitude et de bienfaisance. La mémorable bataille du 17 pluviôse où nos braves républicains se sont si bien signalés en terrassant, en abaissant le front orgueilleux du lâche espagnol, nous a procuré cette satisfaction bien douce pour des français républicains. (1) P.V., XXXV, 332. Bln, 30 germ. et 10 flor. (2e suppl1); M.U., XXXIX, 13; C. Eg., n» 610. p. 156; J. Sablier, n° 1268; J. Fr., n° 584. (2) C 297, pl. 1030, p. 33, 34. 62 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 21 23 L’agent national, près le district de Vézelise, annonce à la Convention que la société populaire de la commune du même nom vient d’armer et équiper un cavalier jacobin, pris dans son sein, pour combattre aux frontières les ennemis de la République. Mention honorable, insertion au bulletin, renvoi au comité de salut public (1). 22 L’agent national, près le district de Mussi-dan, envoie l’état des dons patriotiques faits par ce district; ils consistent en 1,075 chemises, 10 paires de draps de lit, 82 paires de bas, 12 paires de guêtres, 12 bonnets, 57 livres de charpie, un paquet de bandes, 287 livres en numéraire, 600 liv. en assignats, 4 marcs d’argenterie et une paire d’épaulettes en or. Les habitans de cette contrée sont au niveau de la révolution; ils chérissent la liberté; ils ne cesseront de dire : Vive la Convention nationale ! périssent tous les traîtres et les ennemis du peuple ! Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Mussidan, 22 germ. II] (3). « Citoyen président, La Convention nationale verra sans doute avec plaisir que les habitants du district de Mussidan, aiment la République et leurs frères qui la défendent; l’état ci-après le prouve assez complètement, les objets y compris, sont partis ou déjà emballés pour être envoyés à leur destination. 1 075 chemises, 10 paires de draps de lit, 82 paires de bas, 12 paires de guêtres, 12 bonnets, 57 livres de charpie, un paquet de bandes, 287 1. en numéraires, 600 1. en assignats, 4 marcs d’argenterie, une paire d’épaulettes en or. Une infinité d’autres dons particuliers qui ont précédé ceux-ci, annoncent certainement que les habitants de cette contrée sont au niveau de la révolution, et consulte moins leur pauvreté actuelle que leur patriotisme; soyez sûr, citoyen président, qu’ils diront toujours avec leurs administrateurs, vive la Convention nationale, et périssent tous ceux qui s’opposent au bonheur des français. S. et F. ». Masmontel. (1) P.V., XXXV, 332. Bin, 4 flor. (2e suppl*). (2) P.V., XXXV, 332. M.U., XXXIX, 13; Bin, 10 flor. (2 e suppl1). (3) C 297, pl. 1030, p. 32. Les citoyens composant la société populaire de Bayonne écrivent qu’ils ont chassé de leur sein les modérés et les intrigans qui, par leurs clameurs et leurs vociférations, avoient voulu influencer les délibérations pour servir leur ambition; ils ont ouvert une souscription volontaire en faveur des blessés et des familles de ceux qui ont teint de leur sang les lauriers de la victoire à la mémorable bataille du 17 pluviôse contre les Espagnols. Outre cette souscription, qui monte déjà à plus de 20,000 livres, ils ont armé et équipé un cavalier jacobin qu’ils entretiendront à leurs frais tant qu’il y aura des brigands à combattre et des trônes à renverser. Les sans-culottes de cette société travaillent continuellement à la fabrication du salpêtre : plusieurs ateliers sont déjà formés; ils joignent l’état des dons civiques précédemment faits, consistant en or, argent, assignats, habits, linge de toute espèce, souliers, armes et autres objets; ils invitent la Convention à rester à son poste jusqu’à la destruction totale des Bourbons et des contre-révolutionnaires. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [ Bayonne , 2 germ. II] (2). « Représentants d’un peuple libre, La Société régénérée des sans-culottes de Bayonne, à jamais reconnaissante des lumières et des sages avis que n’ont cessé de lui donner les représentants du peuple près l’armée des Pyrénées Occidentales, maintenant à la hauteur des circonstances, et voulant toujours marcher sur les traces de ses frères, les jacobins de Paris, vient de porter le dernier coup au colosse de l’aristocratie, en expulsant de son sein ces gros négociants à grande fortune, les partisans de la monarchie, ces lâches modérés, ces vils égoïstes qui par leur morgue audacieuse et leur crasse impie, servent toujours d’aliment aux projets des contre-révolutionnaires; enfin, ces vils intrigants, qui, par leur clameur et leur vocifération avaient voulu influencer les délibérations pour servir leur détestable ambition. Aussi généreuse envers l’innocent accusé, que terrible envers le coupable, la Société a juré solennellement de faire la guerre à toute sorte de secte contre-révolutionnaire, et surtout au fanatisme et à l’intrigue, de subvenir au besoin de tous les braves défenseurs de la patrie, de leur prodiguer les soins les plus fraternels dans les hôpitaux, d’honorer leur courage et leurs vertus civiques par toute sorte de témoignage de gratitude et de bienfaisance. La mémorable bataille du 17 pluviôse où nos braves républicains se sont si bien signalés en terrassant, en abaissant le front orgueilleux du lâche espagnol, nous a procuré cette satisfaction bien douce pour des français républicains. (1) P.V., XXXV, 332. Bln, 30 germ. et 10 flor. (2e suppl1); M.U., XXXIX, 13; C. Eg., n» 610. p. 156; J. Sablier, n° 1268; J. Fr., n° 584. (2) C 297, pl. 1030, p. 33, 34. SÉANCE DU 30 GERMINAL AN II (19 AVRIL 1794) - N°s 24 ET 25 63 La Société s’est empressée d’ouvrir sur le champ une souscription volontaire en faveur des blessés, et des familles de ceux qui ont teint de leur sang les lauriers de la victoire, dans cette mémorable journée. La souscription monte dans ce moment à plus de 20 000 livres. A ce doux élan d’humanité, en a succédé un autre de patriotisme, celui d’armer et d’équiper un cavalier jacobin et de l’entretenir à ses frais tant qu’il y aura des brigands à combattre et des trônes à renverser. Jaloux d’imiter tous les bons citoyens, de marcher sur leurs traces sacrées, notre Société ne cesse de faire des dons en chemises, linge, charpie, bas, souliers, roupes (sic), manteaux, cuivre, fer, plomb, fonte, argent, etc., dont le tableau est ci-joint. Dignes enfants de mars, les sans-culottes de notre Société sont toujours prêts à marcher contre les vils satellites du tyran espagnol; ils travaillent continuellement à forger le tonnerre et la foudre qui doit les écraser. Les ateliers à salpêtre se forment de toute part; bientôt, par son effort sublime, nous signerons sur les débris de la sainte inquisition, la destruction totale des bourbons, et la ruine des calotins. Enflammée par le génie de la raison, guidée par le flambeau de la patrie et de la liberté, la Société populaire a continuellement prêché l’évangile de la Révolution dans tout le pays basque, fanatisé par cette horde infâme de prêtres, et aveuglé par la superstition de l’espagnol. Amie des gens de couleur, qu’elle a toujours regardé comme ses frères, depuis longtemps elle désirait l’abolition de leur esclavage, persuadée qu’un gouvernement libre devait être un et indivisible pour toute une nation. Généreux Montagnards, en rendant ces hommes à la liberté, vous avez porté dans nos cœurs la joie et le contentement; c’est avec transport que nous vous en témoignons notre plus vive reconnaissance. Invariable dans ses principes, fidèlement attachée à cette Montagne sublime et sacrée dont elle partage les sentiments, l’écueil et l’effroi de tous les tyrans coalisés, l’espérance de tous les bons français, la société invite la Convention à rester à son poste jusqu’à ce qu’elle ait conduit au port le vaisseau de la République; toujours en lutte contre ces reptiles impurs qui oseraient encore la souiller, elle mourra s’il le faut pour la défendre, et son dernier soupir sera pour le triomphe de la liberté, celui de la république une et indivisible. S. et F. Vive la Montagne, vive la République ». Reilly, Gascon, Mesplet, Fonblanc. [Etat des dons]. 4 282 chemises, 633 serviettes, 256 draps de lits, 93 nappes, 15 couvertures de laine, 52 mouchoirs, 236 paires de souliers, 4 paires d’escarpins, 24 chapeaux, 24 brassards, 6 bonnets de police, 12 épaulettes en or fin et faux, 12 contre-épaulettes idem, 47 épaulettes d’argent, 6 contre-épaulettes idem, 143 gibernes, 95 sabres, 48 pistolets, 3 épées, 2 piques, 120 fusils, 282 habits, 119 vestes, 120 culottes, 21 sacs, 296 paires de bas, 6 paires de bottes neuves, 14 idem, vieilles, 633 roupes, 44 en coupons, 535 liv. de charpie, plusieurs quintaux de vieux linges et bandes, 6 bandes à saigner, 4 sondes cannelées, 6 rasoirs, 2 bistouris, 1 tourniquet, 1 algalie en argent, 1 165 pièces de tapisserie, 1 384 liv. en assignats, 52 g. en argent, 230 jetons en argent, 2 médailles idem, 1 boîte en argent, 2 paires de boucles idem, 1 paire de boucle de jarretière, 1 écuelle idem, 1 monture d’épée idem, 1 gobelet avec son pied idem, 1 patenne idem, 1 bourse brodée en or, 2 cachets idem, 2 médailles en or, 5 pendants d’oreilles idem, 2 anneaux idem, 4 croix de col idem, 10 gallons de sergent, 1 galon de manteau idem, 72 manteaux, 2 poudriers, 12 cols, 1 serviette, 10 aunes de toile, 5 corbeilles de charpie; 10 quintaux environ de cuivre, de fer et de fonte se trouvent encore dans la salle des archives; 76 liv. pesant de plomb, 3 barils de mitraille, 119 livres pesant de froment. L’emprunt volontaire a fourni 1 600 000 livres. L’emprunt forcé a produit .... 700 000 livres. A ce tableau de dons, nous aurions désiré en joindre un autre encore plus conséquent, mais l’absence du représentant du peuple chez qui il se trouve nous empêche de vous en faire part pour le présent. 24 L’agent national du district de Senlis annonce l’envoi de 64 livres de salpêtre; 60 livres proviennent de la commune de Senlis, et 4 livres de la commune de Mello : il espère qu’a l’avenir les résultats seront plus satisfaisans. Insertion au bulletin (1). [Senlis, 28 germ. II] (2). « Je fais passer, citoyen, président, le fruit de la récolte du salpêtre que j’ai pu obtenir jusqu’à ce jour, mais avec l’espoir d’un résultat plus satisfaisant; la quantité est de 64 livres, dont 60 livres de la commune de Senlis et 4 livres de la commune de Mello (3) . S. et F. ». Quint. P.S.8: pour exciter le zèle, il serait à propos de faire insérer et envoyer au bulletin. 25 La société populaire de Graveson, district de Tarascon, demande que les hommes qui, rebelles au vœu national, s’apitoieront sur le châtiment des traîtres Hébert, Ronsin et autres, soient regardés comme leurs complices et punis de mort; et que la Convention nationale généralise le décret qu’elle a rendu pour Paris en créant des commissions populaires dans tous les dé-partemens. Renvoi au comité de salut public (4). (D P.V., XXXV, 330. J. Sablier, n» 1268. (2) C 298, pl. 1044, p. 22. (3) Et non Millon. (4) P.V., XXXV, 333. Bin, 30 germ. SÉANCE DU 30 GERMINAL AN II (19 AVRIL 1794) - N°s 24 ET 25 63 La Société s’est empressée d’ouvrir sur le champ une souscription volontaire en faveur des blessés, et des familles de ceux qui ont teint de leur sang les lauriers de la victoire, dans cette mémorable journée. La souscription monte dans ce moment à plus de 20 000 livres. A ce doux élan d’humanité, en a succédé un autre de patriotisme, celui d’armer et d’équiper un cavalier jacobin et de l’entretenir à ses frais tant qu’il y aura des brigands à combattre et des trônes à renverser. Jaloux d’imiter tous les bons citoyens, de marcher sur leurs traces sacrées, notre Société ne cesse de faire des dons en chemises, linge, charpie, bas, souliers, roupes (sic), manteaux, cuivre, fer, plomb, fonte, argent, etc., dont le tableau est ci-joint. Dignes enfants de mars, les sans-culottes de notre Société sont toujours prêts à marcher contre les vils satellites du tyran espagnol; ils travaillent continuellement à forger le tonnerre et la foudre qui doit les écraser. Les ateliers à salpêtre se forment de toute part; bientôt, par son effort sublime, nous signerons sur les débris de la sainte inquisition, la destruction totale des bourbons, et la ruine des calotins. Enflammée par le génie de la raison, guidée par le flambeau de la patrie et de la liberté, la Société populaire a continuellement prêché l’évangile de la Révolution dans tout le pays basque, fanatisé par cette horde infâme de prêtres, et aveuglé par la superstition de l’espagnol. Amie des gens de couleur, qu’elle a toujours regardé comme ses frères, depuis longtemps elle désirait l’abolition de leur esclavage, persuadée qu’un gouvernement libre devait être un et indivisible pour toute une nation. Généreux Montagnards, en rendant ces hommes à la liberté, vous avez porté dans nos cœurs la joie et le contentement; c’est avec transport que nous vous en témoignons notre plus vive reconnaissance. Invariable dans ses principes, fidèlement attachée à cette Montagne sublime et sacrée dont elle partage les sentiments, l’écueil et l’effroi de tous les tyrans coalisés, l’espérance de tous les bons français, la société invite la Convention à rester à son poste jusqu’à ce qu’elle ait conduit au port le vaisseau de la République; toujours en lutte contre ces reptiles impurs qui oseraient encore la souiller, elle mourra s’il le faut pour la défendre, et son dernier soupir sera pour le triomphe de la liberté, celui de la république une et indivisible. S. et F. Vive la Montagne, vive la République ». Reilly, Gascon, Mesplet, Fonblanc. [Etat des dons]. 4 282 chemises, 633 serviettes, 256 draps de lits, 93 nappes, 15 couvertures de laine, 52 mouchoirs, 236 paires de souliers, 4 paires d’escarpins, 24 chapeaux, 24 brassards, 6 bonnets de police, 12 épaulettes en or fin et faux, 12 contre-épaulettes idem, 47 épaulettes d’argent, 6 contre-épaulettes idem, 143 gibernes, 95 sabres, 48 pistolets, 3 épées, 2 piques, 120 fusils, 282 habits, 119 vestes, 120 culottes, 21 sacs, 296 paires de bas, 6 paires de bottes neuves, 14 idem, vieilles, 633 roupes, 44 en coupons, 535 liv. de charpie, plusieurs quintaux de vieux linges et bandes, 6 bandes à saigner, 4 sondes cannelées, 6 rasoirs, 2 bistouris, 1 tourniquet, 1 algalie en argent, 1 165 pièces de tapisserie, 1 384 liv. en assignats, 52 g. en argent, 230 jetons en argent, 2 médailles idem, 1 boîte en argent, 2 paires de boucles idem, 1 paire de boucle de jarretière, 1 écuelle idem, 1 monture d’épée idem, 1 gobelet avec son pied idem, 1 patenne idem, 1 bourse brodée en or, 2 cachets idem, 2 médailles en or, 5 pendants d’oreilles idem, 2 anneaux idem, 4 croix de col idem, 10 gallons de sergent, 1 galon de manteau idem, 72 manteaux, 2 poudriers, 12 cols, 1 serviette, 10 aunes de toile, 5 corbeilles de charpie; 10 quintaux environ de cuivre, de fer et de fonte se trouvent encore dans la salle des archives; 76 liv. pesant de plomb, 3 barils de mitraille, 119 livres pesant de froment. L’emprunt volontaire a fourni 1 600 000 livres. L’emprunt forcé a produit .... 700 000 livres. A ce tableau de dons, nous aurions désiré en joindre un autre encore plus conséquent, mais l’absence du représentant du peuple chez qui il se trouve nous empêche de vous en faire part pour le présent. 24 L’agent national du district de Senlis annonce l’envoi de 64 livres de salpêtre; 60 livres proviennent de la commune de Senlis, et 4 livres de la commune de Mello : il espère qu’a l’avenir les résultats seront plus satisfaisans. Insertion au bulletin (1). [Senlis, 28 germ. II] (2). « Je fais passer, citoyen, président, le fruit de la récolte du salpêtre que j’ai pu obtenir jusqu’à ce jour, mais avec l’espoir d’un résultat plus satisfaisant; la quantité est de 64 livres, dont 60 livres de la commune de Senlis et 4 livres de la commune de Mello (3) . S. et F. ». Quint. P.S.8: pour exciter le zèle, il serait à propos de faire insérer et envoyer au bulletin. 25 La société populaire de Graveson, district de Tarascon, demande que les hommes qui, rebelles au vœu national, s’apitoieront sur le châtiment des traîtres Hébert, Ronsin et autres, soient regardés comme leurs complices et punis de mort; et que la Convention nationale généralise le décret qu’elle a rendu pour Paris en créant des commissions populaires dans tous les dé-partemens. Renvoi au comité de salut public (4). (D P.V., XXXV, 330. J. Sablier, n» 1268. (2) C 298, pl. 1044, p. 22. (3) Et non Millon. (4) P.V., XXXV, 333. Bin, 30 germ.