ARCHIVES PARLEMENTAIRES. (4 novembre 1790.) <£68 (Assemblée nationale.] moyens de défense, et ensuite le lit enfermer.il n’eût plus d’autre ressource que de recourir aux bontés du roi, au nom et à rinsu duquel on lui faisait éprouver toutes ces vexations. Après plusieurs mois, le chef de la justice répondit que, si ce n’était que l’arrêt de la chambre des finances qui ordonnait sa détention, il devait être mis en liberté; mais il ne pema même pas à faire punir ceux qui avaient surpris cet arrêt, do d M. De-forges se servit pour opprimer de nouveau le procureur du roi. Ce n’est qu’après neuf mois qu’il parvint à faire entendre les motifs de sa récusation. Depuis cette époque, un décret ayant suspendu les appels des commissions instituées par arrêt de propre mouvement, il s’est adressé à l’Assemblée nationale. C’est ici le moment de vous faire observer que l’arrêt obtenu par le grand-maître était illégal, qu’il n’a jamais pu avoir force de loi, ni par conséquent suspendre la procédure commencée par le grand-maître. Il a été accordé sur le réquisitoire