472 [Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [6 octobre 1790.] destitution. Il demande que les pièces qu’il a déposées soient renvoyées au comité des rapports, pour qu’il en fasse, le plus tôt possible, le rapport à l’Assemblée. (La proposition de M. d’André est adoptée.) M. Vieillard (de Saint-Lô ), secrétaire , fait lecture d’une adresse de l’académie de peinture et de sculpture, qui représente à l’Assemblée que la vente des biens ecclésiastiques, des maisons et communautés religieuses, peut exposer la nation à perdre un grand nombre de chefs-d’œuvre de peinture et de sculpture qui existent dans ces maisons, s’il n’était pris aucune précaution pour leur conservation. Cette académie demande, en conséquence, d’être autorisée à nommer des commissaires parmi ses peintres et sculpteurs, à l’effet de rechercher dans toutes les églises et maisons religieuses les ouvrages et monuments de peinture et sculpture les plus précieux, et que les monuments soient conservés et déposés dans un lieu convenable. (Il est décrété que cette adresse sera renvoyée au comité d’aliénation, pour en faire son rapport à l’Assemblée.) M. Vernier expose, au nom du comité des finances, que les administrateurs de la caisse d’escompte demandent à être autorisés à faire, pour leur propre compte, une nouvelle émission de billets de caisse jusqu’à concurrence de la somme de 30 millions. Il observe que cette demande est appuyée par une pétition des marchands de Paris; qu’elle parait devoir être très utile au commerce de la capitale; que cette demande a déjà été faite à l’Assemblée au nom de la caisse d’escompte; que l’Assemblée l’a ajournée jusqu’à sa décision sur le mode de libération de la dette exigible de l’Etat. (Sur diverses observations qui ont été faites, et sur la demande du rapporteur lui-même, l’Assemblée décrète à bref délai l’ajournement de cette proposition.) M. E