SÉANCE DU 25 THERMIDOR AN II (12 AOÛT 1794) - N° 1 529 voudra nous asservir sous le joug que nous avons tant de fois brisé depuis six ans. Colinet (off), Hallaire, Roburdeau ( off. ), Jacque (agent), E. Subran (off.), A. Bourgeois, Saleur, J. Mangeon, Plaut (off.), Sivoulot, Gigot, Masson, Verrot, Charpinon (maire), Bourcie (off). o" [La sté popul. de la comm. de Longny(l), à la Conv.; 15 therm. II] (2) Citoyens représentans, La société populaire de Longny s’empresse de féliciter la Convention sur les mesures promptes et vigoureuses qu’elle a sçu déployer contre le moderne Catilina et ses vils complices. Aussi rapide que la foudre, la vengeance na-tionnalle n’a point souffert d’intervalle entre le crime et sa juste punition. Ainsi donc, citoyens représentans, nos ennemis les plus redoutables seront toujours ceux qui n’empruntent les dehors d’un patriotisme ardent et pur que pour mieux surprendre la confiance abusée des patriotes de bonne foy ! Qui de nous n’aurait cru à la vérité des principes de ces conspirateurs astucieux ? Nous, à qui des journalistes timides, exagérateurs ou trompés, ne cessoient de transmettre leur apologie ! Qui de nous, ne devoit être séduit par leurs fausses vertus, puisque la Convention elle-même a failli en être tout à la fois la dupe et la victime ? Grâces immortelles vous soient rendues, pères de la patrie ! Votre sort sera toujours de sauver le vaisseau de la République, de quelques orages qu’il se trouve battu... Courage et constance ! Le port n’est pas si loin, si tous les François nous ressemblent. Guislard ( présid .), Girard (secrét.). P " [le c. révol. de la comm. de Sentilly (3), à la Conv.; s.d.] (4) Citoyens législateurs, nous vous félicitons d’avoir découvert une ci grande conjuration, et, en faisant tomber la tête d’un nouveaux tirant et ses complices, qui tendet à nous donner de nouveau fers, et nous fer (sic) tomber dans l’esclavage. Nous vous inviton de rester ferme à votre poste, brave montagniar, et de ne remetre le[s] raine des lois dans d’autres mains, que tous les tirans coalizé n’es mis bas les arme, que (1) District de Mortagne, Orne. (2) C 316, pl. 1266, p. 27. Mentionné par B“n, 1er fruct. (1er suppl1). (3) District d’Argentan, Orne. (4) C 316, pl. 1266, p. 26,28. Mentionné par Én, 1er fruct. (1er suppl1). la foudre national ne les ait tous exterminé, et de poursuivre tous tretre, et de ne les abandonner qu’il ne s’est (sic) tous condui à l’échafot. Nous félicitons aussi nos frères de Paris qui on sauvé nos représentens. Vive la République, vive la montagne, vive l’auguste asemblé national. G. Beaudoin (présid.), Jacque Philipien, Jean Lireux, Pierre Breton, Ph. Lecoq, G.M. Bla vette, Jacques Duglos, N. Hébert, Jean Pi chonnier [et 2 noms illisibles]. q " [La sté popul. de Sentilly, à la Conv.; 21 therm. II] Dignes représentans d’un peuple libre, votre énergie et votre infa[ti]guable activité vient encore de déconcerter les ennemis de la liberté, et de les replonger dans le néant. Périssent à jamais tous les conspirateurs, les tirans et ces hommes qui cherchent à usurper les droits d’un peuple souverain et libre. La chute du tirant Robespierre et de ces complice a été reçue par nous aux milieu des plus vive aplaudisements. Le sélérat s’était enveloppé du manteau du patriotisme pour arriver plus sûrement à son but, mais le génie de la liberté, qui veille pour le bien public, a voulut que le complot que ce scélérat avoit ourdi dans les ténèbres fût découvert aux moment où il allait éclaté. Fort de votre union, vous avez conjuré l’orage, et la République est sauvée. Nous vous félicitons, brave montagnard, de l’intrépidité que vous avez employée dans la nuit du 9 au 10. Et nous applaudisons aux décret que vous avez rendus pour l’expulsion des ci-devant prestres et ex-nobles de toutes les fonctions publiques civiles et militaires. Ne conservés dans les postes importans que les citoyens qui seront revestus de la confiance publique. Nous vous jurons que nous ne sesserons jamais de rester i[n]violablement attachez à la sainte montagne, de faire respecter les loix qui en émanent, et de surveiller sans cesse les aristocrates. Vive la République, vive les montagnards de la Convention nationale, guerre mortel aux tirans ! S. et F. Les frères composant la société populaire de Sentilly : Gilles Lireux (présid), Hebert (vice-présid), Philippe Baudouin, N. Morin, Jacque Cour-ciere, Marin Le Tourneur, Pierre Le Tourneur, Louis Le Breton, C. Le Tourneur, N. Magrit, Jacque Mace, Louis Dudouit, Nicolas Cour-ciere, M. Tourneur, Jean Pichonnier, M. Baudouin, Pierre Breton, autre Jean Pichonnier [et une signature illisible]. Les citoyens Gme Themier, Charle Baudoin, Pierre Marguerite, Charle Morin, présents, ont déclaré ne savoir signé. G. Beaudouin (secrét), N. Lireux (secrét). 34 SÉANCE DU 25 THERMIDOR AN II (12 AOÛT 1794) - N° 1 529 voudra nous asservir sous le joug que nous avons tant de fois brisé depuis six ans. Colinet (off), Hallaire, Roburdeau ( off. ), Jacque (agent), E. Subran (off.), A. Bourgeois, Saleur, J. Mangeon, Plaut (off.), Sivoulot, Gigot, Masson, Verrot, Charpinon (maire), Bourcie (off). o" [La sté popul. de la comm. de Longny(l), à la Conv.; 15 therm. II] (2) Citoyens représentans, La société populaire de Longny s’empresse de féliciter la Convention sur les mesures promptes et vigoureuses qu’elle a sçu déployer contre le moderne Catilina et ses vils complices. Aussi rapide que la foudre, la vengeance na-tionnalle n’a point souffert d’intervalle entre le crime et sa juste punition. Ainsi donc, citoyens représentans, nos ennemis les plus redoutables seront toujours ceux qui n’empruntent les dehors d’un patriotisme ardent et pur que pour mieux surprendre la confiance abusée des patriotes de bonne foy ! Qui de nous n’aurait cru à la vérité des principes de ces conspirateurs astucieux ? Nous, à qui des journalistes timides, exagérateurs ou trompés, ne cessoient de transmettre leur apologie ! Qui de nous, ne devoit être séduit par leurs fausses vertus, puisque la Convention elle-même a failli en être tout à la fois la dupe et la victime ? Grâces immortelles vous soient rendues, pères de la patrie ! Votre sort sera toujours de sauver le vaisseau de la République, de quelques orages qu’il se trouve battu... Courage et constance ! Le port n’est pas si loin, si tous les François nous ressemblent. Guislard ( présid .), Girard (secrét.). P " [le c. révol. de la comm. de Sentilly (3), à la Conv.; s.d.] (4) Citoyens législateurs, nous vous félicitons d’avoir découvert une ci grande conjuration, et, en faisant tomber la tête d’un nouveaux tirant et ses complices, qui tendet à nous donner de nouveau fers, et nous fer (sic) tomber dans l’esclavage. Nous vous inviton de rester ferme à votre poste, brave montagniar, et de ne remetre le[s] raine des lois dans d’autres mains, que tous les tirans coalizé n’es mis bas les arme, que (1) District de Mortagne, Orne. (2) C 316, pl. 1266, p. 27. Mentionné par B“n, 1er fruct. (1er suppl1). (3) District d’Argentan, Orne. (4) C 316, pl. 1266, p. 26,28. Mentionné par Én, 1er fruct. (1er suppl1). la foudre national ne les ait tous exterminé, et de poursuivre tous tretre, et de ne les abandonner qu’il ne s’est (sic) tous condui à l’échafot. Nous félicitons aussi nos frères de Paris qui on sauvé nos représentens. Vive la République, vive la montagne, vive l’auguste asemblé national. G. Beaudoin (présid.), Jacque Philipien, Jean Lireux, Pierre Breton, Ph. Lecoq, G.M. Bla vette, Jacques Duglos, N. Hébert, Jean Pi chonnier [et 2 noms illisibles]. q " [La sté popul. de Sentilly, à la Conv.; 21 therm. II] Dignes représentans d’un peuple libre, votre énergie et votre infa[ti]guable activité vient encore de déconcerter les ennemis de la liberté, et de les replonger dans le néant. Périssent à jamais tous les conspirateurs, les tirans et ces hommes qui cherchent à usurper les droits d’un peuple souverain et libre. La chute du tirant Robespierre et de ces complice a été reçue par nous aux milieu des plus vive aplaudisements. Le sélérat s’était enveloppé du manteau du patriotisme pour arriver plus sûrement à son but, mais le génie de la liberté, qui veille pour le bien public, a voulut que le complot que ce scélérat avoit ourdi dans les ténèbres fût découvert aux moment où il allait éclaté. Fort de votre union, vous avez conjuré l’orage, et la République est sauvée. Nous vous félicitons, brave montagnard, de l’intrépidité que vous avez employée dans la nuit du 9 au 10. Et nous applaudisons aux décret que vous avez rendus pour l’expulsion des ci-devant prestres et ex-nobles de toutes les fonctions publiques civiles et militaires. Ne conservés dans les postes importans que les citoyens qui seront revestus de la confiance publique. Nous vous jurons que nous ne sesserons jamais de rester i[n]violablement attachez à la sainte montagne, de faire respecter les loix qui en émanent, et de surveiller sans cesse les aristocrates. Vive la République, vive les montagnards de la Convention nationale, guerre mortel aux tirans ! S. et F. Les frères composant la société populaire de Sentilly : Gilles Lireux (présid), Hebert (vice-présid), Philippe Baudouin, N. Morin, Jacque Cour-ciere, Marin Le Tourneur, Pierre Le Tourneur, Louis Le Breton, C. Le Tourneur, N. Magrit, Jacque Mace, Louis Dudouit, Nicolas Cour-ciere, M. Tourneur, Jean Pichonnier, M. Baudouin, Pierre Breton, autre Jean Pichonnier [et une signature illisible]. Les citoyens Gme Themier, Charle Baudoin, Pierre Marguerite, Charle Morin, présents, ont déclaré ne savoir signé. G. Beaudouin (secrét), N. Lireux (secrét). 34