(Convention nationaie.j ÀfiüfilVËS PARLEMENTAIRES. f™aire an « 579 veut l’entendre, ou si elle m’autorise à, le faire imprimer. La Convention décrète que Couthon fera imprimer son rapport (1). CONVENTION NATIONALE Séance du 14 frimaire, l’an n de la République française, une et indivisible. (Mercredi, 4 décembre 1703). Le procureur de la commune de Tonneins fait part à la Convention nationale qu’aussitôt que la Société populaire de cette commune a été in¬ formée que le 2 e bataillon du département de Lot-et-Garonne, à l’armée du Bas-Rhin, avait perdu son butin, elle a ouvert une souscription qui a produit 3,452 livres, dont 410 livres en numéraire, 312 chemises, 18 mouchoirs, 13 pai¬ res de bas et une paire de souliers. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (2). de la mission longue et pénible qu’il a eu à rem¬ plir. La Convention ordonne l’impression du rapport. IL Compte rendu de Y Auditeur national. Revenu de sa mission, le représentant du peuple Couthon a demandé si la Convention voulait qu’il fît un rapport des opérations longues et pénibles auxquelles U a été employé, ou si elle jugeait plus "convenable qu’il fît imprimer Çé rapport La Convention a autorisé Couthon a le faire im¬ primer. HL Compte rendu du Journal de Perlet, Couthon, qui arrive de Ville-Affranchie, annonce qu’il a un rapport intéressant à faire. La Convention nationale l’autorise à le livrer à l’impression. (1) Nous avons publié le rapport de Couthon à la séance du 28e jour du 1er mois de l’an II. Voy. Ar¬ chives parlementaires, lre série, t. LXXVII, p. 629, la Première partie du rapport sur le siège de Com¬ mune-Affranchie, ci-devant Lyon, par le citoyen Cou-thon représentant du peuple. (2) Procès-verbaux de ta Convention, t. 26, p. 336. Suit la lettre du procureur de la commune de Tonneins (1). « Tonneins-la-Montagne, le 15 novembre (vieux style) 1793, l’an II de la Répu¬ blique une et indivisible. « Citoyen Président, « A peine la Société populaire de cette ville eut-elle appris l’échec qu’avait éprouvé le 2e ba¬ taillon du département du Lot-et-Garonne danB l’armée du Bas-Rhin, échec qui occasionna la perte du butin de ces braves et zélés défenseurs de la patrie, qu’elle ouvrit une souscription qui fut remplie par ses sans-culottes dans trois fois 24 heures. Cette souscription a produit : 1° En numéraire .............. 410 liv. 2° En assignats ............... 2,742 3° En assignats de la paroisse d’ Anet ......................... 300 Total .......... 3,452 liv. 1° 312 chemises; 2° 18 mouchoirs; 3° 13 paires de bas; 4° 1 paire de souliers. « Exemple à suivre, mais pour le suivre, il faut le proposer. « Salut et fraternité. « Le procureur de la commune de Tonneins-la-Montagne , « Jouan le jeune. » La Société populaire d’Angers, séant aux Ja¬ cobins, annonce à la Convention qu’elle consacre l’aurore de sa renaissance à recueillir les pro¬ diges de vigueur qu’elle a manifestée dans la journée du 31 mai. « Vengez le peuple, a dit cette Société, du mandataire prévaricateur; pour nous, nous ajlpns enchaîner toutes les sangsues du malheureux. » Mention honorable, insertion au « Bulletin » (2). Suit Vadresse de la Société populaire d'An¬ gers (3). A la Convention nationale. « Législateurs, « La République entière goûte déjà le fruit de vos travaux; elle accueille d’une main recon¬ naissante les moissons abondantes que laissent après eux de jeunes guerriers que vous conduisez vous -mêmes à la victoire. Il était réservé à la France de devoir tout à la fois sa régénération, ses lois, sa tranquillité à des hommes philoso¬ phes à qui elle avait confié ses destinées. Bientôt, nous vous devrons une paix aussi universelle qu’honorable, cimentée du sang des despotes et fondée sur les débris de leurs trônes renversés. Les premiers rayons de ce beau jour feront (1) Archives nationales, carton G 283, dossier 810. (2) Procès-ùerbaux de la Convention, t. 26, p. 336. (3) Archives nationales, carton G 285, dossier §32.