[Assemblée natioùale.] ARCHIVES PARLÈMÈNTâÏHES. [21 septembre 1791.] 163 1 déjà été comtois dès injustices. Vous avez supprimé lesjuges-gardps, pour h s remplacer par des commissaires du roi. Il était juste qu’ils fussent préférés pour ces nouvelles places. Hé bien, Messieurs, le ministre eu a disposé d’une bonne partie en faveur des personnes qui n’ont point, pour la plupart, la première idée des fonctions qu’on veut leur faire remplir, et qui peut-être n’ont que le vil talept d’intriguer. Ne souffrez pas, Messieurs, qu’un pareil acte d’iniquité ternisse l’éclat des premiers jours du règne de la loi et de la justice, puisque vous êtes encore nnmis du pouvoir exécutif ; révoquez ces nominations en faveur des juges-gardes; faites plus, Messieurs, pour le bien public et pour votre gloire. Empêchez le ministre des contributions de nuire davantage à la chose publique, etnom-meztune autre commission des monnaies. Celle-ci est tout à la fois ignorante, présom ptueuse et malintentionnée. Elle ne mérite donc sous aucun rapport la confiance de la nation ; rëmplacez-la par des personnes qui, du moins, se laissent éclairer, si elles n’ont pas toutes les lumières nécessaires dans cette , partie d’administration. La commission actuelle se croit infaillible, parce qu’elle a dans son sein deux ignorants érudits qui la gouvernent; l’un était ci-devant inspecteur des machines des monnaies; il n’a rien fait d utile pour cette partie ; l’autre était inspecteur des essais, et il n’est pas certain qu’il sache bien essayer. Tous les deux sont académiciens, et vous n’ignorez pas, Messieurs, que les académiciens ont presque toujours trouvé beaucoup plus commode de juger les découvertes d’autrui que d’en faire eux-mêmes. Ceux dopt je viens de vous parleront bien loin de faire exception à cette règle� Le principal motif de ma réticence à leur faire connaître mes moyens pour extraire l’étain des cloches, est puisé dans la certitude que j’ai de leur mapvaisç foi. La même raison m’a empêché, Messieurs» de communiquer différents moyens que j’ai trouvés, pour perfectionner l’art du monnayage et rendre la fabrication des espèces plus prompte et moins coûteuse pour l’Etat. Je suis forcé de les tenir secrets jusqu’à ce qu’il y ait, pour cette partie, des juges plus équitables et plus éclairés que ceux d’à présent, qui en se les appropriant me raviraient l’honneur d’être utile à ma patrie. .. . . Il résulte, Messieurs, de cette dénonciation et des preuves que je produirai à la barre de votre auguste assemblée, si vous daignez m’y admettre, qu’il, n’est point de gaspillages, point de retard e-ments auxquels vous et la nation ne devriez vous attendre, en continuant à vous en rapporter à votre comité monétaire. En prenant pour données les dépenses qui se font aux Barnabites et et que l’on vous taira, l’Etat perdrait, tant par l’effet de l’ignorance que par les dilapidations, plusieurs millions, qui lui seront épargnés par une adjudication en règle. Quelques personnes s’imagineront peut-être qu’une-semblable dénonciation est l’effet du dépit et dé l’exaltation ; mais qu’elles se détrompent. L’indignation seule a dirigé ma plume : c’est de Sang-froid que je prouverai ce que j’avance. Il répugnait sans doute à mon cœur de révéler tant de malversations ! et je n’ai rien négligé pour m’épargner cette démarche; mais, voyant que tous mes efforts étaient inutiles, non-seulement je n’ai plus balancé à la faire, mais même je m’eû suis fait Un devoir. Au reste, il est possible que tôt ou tard je sois la-victime 4e mon zèle pour la chose publique, surtout si le ministre et là commission ne àont point traités comme des prévaricdtéürs devraient l’être; mais je déclare que, quoi qu’il puisse m’en arriver, rien n’est capable de m’intimider : je m’empresserai toujours d’éclairer le public, lorsqu’on voudra le tromper, aussi indignement que dans cette circonstance, sur une matière que malheureusement il ne connaît pas. Signé : SOUTON. DEUXIÈME ANNEXE A LA SÉANCE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DU MERCREDI 21 SEPTEMBRE 1791, AU SOIR. Observations de M. Soüton, directeur de la mon * naie de Pau, sur le rapport du comité dés monnaies, et sur les avantages qu'on peut retirêr des cloches, et les moyens de rendre la malléabilité au métal dont elles sont formées (1). A l’Assemblée nationale. Messieurs, Chargé de la direction d’une des plus importantes monnaies du royaume, je n’ai rien négligé pour acquérir toutes 1* s connaissances relatives à mon état. Notre système monétaire, coüsidérë sous tous ses rapports, est, depuis longtemps l’objet de mes méditations : ne pouvant, Messieurs, sans trop de présomption, me flatter que mes idées sur les monnaies soient adoptées, je ne borne pas mes soins à les recueillir pour les produire; je me fais aussi un devoir de combattre toutes les opinions sur, cette matière, non lorsqu’elles ne sont que contraires à la mienne, mais quand leur adoption peut nuire à l’intérêt public. Celle que votre comité des monnaies vient de manifester dans son rapport, me paraissent de cette nature, je m’empresse de la réfuter, d’autant plus qu’elle est conforme à celle de plusieurs monétaires accrédités. Le projet de votre comité consiste principalement : 1° à abandonner l’impôt sur, les monnaies et à élever par conséquent la valeur du marc d’argent au titre de nos écus à 49 livres 16 sous, c’est-à-dire, à donner aux porteurs de cette matière aux hôtels des monnaies, valeur intrinsèque pour valeur intrinsèque; 2° à remettre pour l’argent un remède de loi d’un grain en dehors, aux frais de l’Etat, afin d’avoir la certitude du titre. Je vais m’attacher principalement à ces deux points, et démontrer que ce système n’a que des inconvénients. Qu’est-ce que l’impôt sur les monnaies? C’es tpour l’argent un droit d’environ 3 0/0 perçu aux hôtels des monnaies. Quel doit être l’emploi de Son produit? C’est, comme celui des autres impôts, de subvenir aux dépenses publiques. Cet impôt est-il onéreuxau peuple? Non, c’est l’étranger qui le paie, et non le regnicole. L’abandon de cet impôt pourrait-il accroître l’importation de l’argent? Non , car l’étranger n’en éprouvant qu’une diminu tion de 3 0/0, sur le prix de nos articles, n’eu consommerait pas davantage; or, l’importation des métaux n’étant que le résultat de l’exportation de nos articles, lorsqu’elle excède l’importation de ceux de l’étranger, celle de l’argent n’augmenterait qu’autant que nous expor-(1) Voir ci-dessus, première annexe. 164 [Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [21 septembre 1791. rions plus de marchandises, ou bien celle de l’or dimio lierait. Empêcherait-il la' fausse monnaie? Non ; car ceux qui la font, n’étant point assujettis à un titre, en seraient (Quittes, en mettant à peu près un grain d’alliage de plus sur un écu de 6 livres. Gela suffirait pour les dédommager de la diminution du bénéfice résultant de l’abandon de cet impôt. D’ailléurs, en supposant cette diminution même beaucoup plus grande qu’elle ne le serait réellement, la fausse monnaie n’en deviendrait que plus commune; car, afin de retrouver sur la quantité ce qu’on perdrait sur la qualité, on en fabriquerait davantage. Quels seraient donc les effets de l’abandon de l’impôt sur les monnaies? Ils .seraient, principalement : 1° de faire diminuer de 3/Ô, l’importation de l’argent�, puisque de prix .de ce, métal augmentant d’autant, l’étranger uous payerait aux 97 marcs de cette matière, ce qu’il est censé payer à présent qu’avec 1Q0; 2° de diminuer le produit de là fabrication annuelle des monnaies en argent et'dé priver par là, chaque année, le commerce d’dn certain numéraire, 3° de grever les peuples d’un nouvel impôt, pour favoriser les étrangers ; 4» de mettre ies orfêvres à portée de fondre les espèces d’argent sans aucune perte, et d’augmenter par là la musse de l'argenterie aux dépens de celle du numéraire. Tels sont, Messieurs, les effets que produiraient infailliblement le simple abandon de l’impôt dont il s’agit ; d’après cela, il n’est certainement personne qui ne convienne qu’il vaudrait infiniment mieux 'laisser* en fait de monnaies, les choses dans fêtât* où* elles sont, que d’adopter le -projet de Votre eô mité. Or, son système a -de bien plus grands inconvénients que ceux dont je viens de parler, je vais les indiquer. Votre comité, selon toutes les apparences, convaincu de la nécessité de donner aux porteurs des ‘matières aux hôtels des monnaies, valeur intrinsèque pour valeur intrinsèque, pensé, Messieurs, qu’afin d’avoir la certitude que les espèces Sbnt 'au titre, il faudrait mettre un, remède de loi d’un glçain en dehors,, pour l’argent, et aux frais de l’Etat. Les côn naissances "que j’ai de la’ fabrication, don seulement më font' douter qu’il soit possible de mettre leâ espèces’ d’un poids parfaitement égal ; mais encore elles me mettent A' port’éé de déterminer à péu prèsjusqu’à quel poinfles causes qui s’y opposent peuvent être atténuées g et eu ne supposant le remède ' du poids q oe d’un grain et demi par pièce, je crois avoir indiqué� peir près le nee plus «Zfm de toute puissance mécanique sur cet objet, > < . ' ■ - .! . ■ Puisqu’il faut donc Un remède dé' poid�; Mes-sièurs, d’après le systèfile; de votre t comité, ’ il devrait nécessairement' être en dehors ; et puisque celui de loi serait à la charge de l’Etat, il y ‘aurait autant de motifs pour qù’il en fût dè même de celui dé poids. " : ! Sans pouvoir encore� combattre directement le mode que votre comité annonce devoir Voiivpro-poser pour rétablir la proportion entre l’or et l'argent, je vaik aussi me permettre, Messieurs, qüèlques conjectures sur cet article. Votre comité vous dit qu’une refonte'généralen’ èst point nécessaire ; j’ai conclu de là que le rétabli-sement de la proportion entre l’or et l’argent né peut être opérée que par la réduction de la valeur de Ion is. Or, y a-t-il moins d’injustice à faire éprouver aux possesseurs de for une perte de plusieurs millions, qu’il n’y en eût, en 1785, de retenir à ceux d’alors une portion de métal? Je crois qu’il y en aurait davantage. En effet; celui qui portait, lors de la dernière refonte, 30 louis à lu Monnaie, recevait en payement à peu près 735 livres, c’est-à-dire 10 sols de bénéfice par louis, des nouvelles espèces, pèsent, à la vérité, moins que les anciennes; mais, quànt au commerce intérieur* elles ont la même faculté que les autres ; on reçoit et on donne indifféremment 4 écus de 6 livres troür 1 louis, et 1 louis nour 4 écus de 6 livres. Elles ont fait baisser l’échange chez l’étranger, à notre désavantage ; mais qu’importe cette considération pour celui qui ne consomme point des articles de l’étranger, ou qui n’en consomme que très peu, èt qui avait beaucoup d’or lors de la dernière refonte; 30 louis lui ont donc prodoit alors un bénéfice réel de 15 livres. Or, je conjecture, d’après les bases établies dans le rapport du comité, que, pour rétablir la proportion sans aucune refonte, il faudrait baisser de 20 sous la valeur numéraire du louis, ce qui ferait sur 30 louis, 30 livrés de perte; de sorte que' celui qui a réellement-'gagné 1E livres, lors de la der- 466 [Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [21 septembre 1791. ni ère refonte, en perdrait 30, et par conséquent 15 de plus qu’il n’avait gagDé alors; et, comme les possesseurs actuels de louis ne sont pas tous les mêmes à présent qu’alors, cette perte serait de 30 livres sans aucune cornu n.-ation pour beaucoup de personnes. Donc il y aurait plus d’injustice à réduire la valeur numéraire de louis, pour rétablir la proportion, qu’il n’y en eut en 1785 à donner aux possesseurs de l’or moins de matières qu’ils n’en portaient aux Hôtels des monnaies. Si on voulait absolument rétablir la proportion en baissant la valeur numéraire des louis, il y aurait plus d’équité à le faire en les retondant aux frais de l’Etat ; car alors tout le monde contribuant pour cet objet, les possesseurs de l’or, en 1785, et ceux qui le sont actuellement, payeraient leur part de la contribution, et personne ne perdrait. Mais en supposant pour un moment qu’il ne fallût que rétablir la proportion entre l’or et l’argent, je vais démontrer, Messieurs, que ce serait en élevant la valeur numéraire du dernier, qu’il faudrait le faire. Si on réduisait la valeur numéraire des louis aux dépens des possesseurs de l’or, outre que ce serait une injustice, le numéraire eu or serait subitement diminué de plusieurs millions; or, s’il est vrai que notre numéraire diminue chaque jour, comme on l’a déjà avancé, et pomme cela peut être prouvé, la diminution du numéraire étant un très grand mal sous tous les rapports possibles, ce serait en accélérer' les effets, ppur le commerce intérieur, que de réduire la valeur numéraire des louis. Si on rétablissait la proportion aux frais de l’Etat, outre que cela occasionnerait une dépense, le numéraire en or diminuerait encore davantage. En effet, puisqu’il est censé éviter toute perte au public, on lui donnerait valeur numéraire pour valeur numéraire, alors la proportion ne pourrait se rétablir qu’en ajoutant à chaque louis de la matière. Tous ceux qui sont actuellement chez l’étranger, nous rentreraient pour être échangés contre de nouveaux, qui vaudraient ip�insèq»emqnt davantage, et qui ressortiraient incontinent du royaume ; de sorte que notre numéraire en or diminuerait encore de tout le bénéfice que ferait l’étranger sur les Jouis qu’il nous renverrait, et éprouverait d’ailleurs la même réduction que par le simple rabais de la valeur numéraire de louis. Si au contraire on haussait la valeur numéraire des écus, il résulterait de cette opération une augmentation de numéraire en argent pour le commerce intérieur, de plus de 50 millions ; le bénéfice pourrait en être pi ur les possesseurs de l’argent, on n’en déduirait que les frais de refonte. Par cette opération, les étrangers, et principalement les Anglais, ne nous renverraient plus nos louis après les avoir reçus en payement de leurs marchandises, pour les échanger coptre nos écus ; et en réduisant la valeur de l’or à ce qu’elle était avant le nouveau tarif, ils ne nous enverraient plus leurs guinées pour faire le même échange. Nous continuons à solder la balance de notre commerce avec des louis. Car, malgré l’avantage que nous trouvons à le faire actuellement avec dés écus, les louis sont toujours exportés de préférence : la grande quantité r.n!i *o'- Tel est, Messieurs, l’emploi qu’il me semble qu’on doit faire ''des eotîyertis-sait tontes eû1 ‘ttiôrlhaie p là tfoff gfàftife abondance de ce numéraire ■ nuirait" à la eircnlâtldh de l’autre : leuïttànsfoiprhation �piréseûte�entëbfe un avantage, qui est de hôtes dftpénéUtf pénjdato; pl usieurs annéeè,‘(i,'abHeteMil'CÜiWé(èf!Vlô’rél;àin chez l’étranger, et par conséquent d’exporter du numéraire. 'Lès Cloches êtaatt#®» mét�ftilfs* passant, il serait tacite de les'fnottfèén gréhdd'par'tre morceaux7 auraient -è'!rpéti près1 la’ fûrtoe’ ëf le volume nécessaires pour le ressUa�ey7’’1' > � La ressource7 ‘qu'offrent’ les cloches' est-’ assez considérâhfè'powmë'jMts�êtfe dëdàigûëfe waûs'bës circonstances. Elles sont d’ailleurs eu trop gramè quantité pour le repo&demix qui les avoisinent, et ne seraient qu’un luxe que la simplicité de notre religion éprouve.1 Le !s6n' lttèdésfè'4’une cloche de médiocre grandeur 'Sûffirâi't dldihS chaque église �ouriafjpelepolés1 âussipMêh1- sieurs , s (leorgéfe m 1 AnrtRûBê j kfüelqüWs autres semblables nionumèÛtBudbfliâ,'' sûrdité'dh’hps 'cm1 cêtres peuvent sahs âûcun idcdnvéhierit réinplir désormais de plus dignes1 loàctîons que d'éffràÿér parleurs hdiMhteSmugis&ënientS lés enfants éMêS femmes. Qu’elles se préqinitent donc du haut de leurs orgueilleuses ToOrsy ces lourdes masses, pour rendre’ hommagèà’ la Ttàn'stltutîhri f quelles se brisent deVahPelf e p que, trâtisforihêes’ên ’da-pellent à nos desoèndantë’cfiïeh'é'ëst là saüveèard e et le rempàrf de Ià'li:befté’;l’qtj,(aprillquées $&r'fe carcasse de nos vai&Séàük/ëUes’ aillent Apprendre aux peuples les plus.r�pulés, qu’enfin il existe une grande nation iîBré, qui les invite à suivre son ëxewïpiië'*;’ îqn’éiiest'ees&entl',d1être!!'f�ur le peiipb' um« objet Mte superstition pôttr ’ ftOirïftgèr ''sa misère ; et bnfhr] ; qlu’ellès eèohtînuettfisfit W ‘faut, à faire les4n ri eftfli1 ia! mtiâia de la loi et du roi. .'mvdo'a -Mémim.-o-» o *>> • .è .h A ■ î :{)’ i-.'i K*)’ ‘I I ÎH< 1 * •I (l‘tg •fllt'i--1 rv *» Dit * »* : s ï .=• ■■■ ‘i., ■ 7rnr»T" ~r .hIîO ~ô'Tv ■ i ; - ' 1 1 1 ’fâ'ôüRfef. * i > •Mi;m rv <1 > .�iiîim’ionyo -■ 1 -i •• Séhtiçfytyü matbi ( l). ■'IM’âè'SIM. :lëi sefo'éialrWîûSt lecture 'dü’p�ocè'è-vetHVdM ‘là ' -sèaêW ' dUx tiïeïWéàt 2 *àu soir, qtffeët hdbpté/-'''’ :n0! co'üuomfn «et /(■••• « .�nnnoHiî»!! -mb ■ <*M M. le Président anùûèeë qu’il4 i�éîçcfît à' instant 3 lettres des ministres de Iq j%stÿg, <�e Çin-(L’ A'é§'ê%mébvoMUbrië-lé. Vëtfvàt ae7Çê�‘m.étboi'- lll'lli!' (l) Cetfc* Sèàti (sS ■Wt ’Mdittiplkél 'àu 'Mâiéfaètir. ‘ ‘