[Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [17 mars 1790.] 205 ASSEMBLÉE NATIONALE. PRÉSIDENCE DE M. RABAUD DE SAINT-ÉTIENNE. Séance du mercredi 17 mars 1790 (1). La séance est ouverte à dix heures et demie. M. le marquis de Ronnay, l'un de MM. les secrétaires, fait lecture du procès-verbal de la séance d’hier matin. Il ne s’élève pas de réclamation. Un membre demande qu’à l’avenir l’ouverture de la séance soit indiquée pour huit heures du matin, afin que le travail commence en réalité à neuf heures. M. le Président. J’observe, non pour moi, mais pour les présidents passés et futurs, qu’il est impossible au président de se rendre à neuf heures à l’Assemblée parce qu’il n’a que le matin pour lire une infinité de pièces qu’il doit renvoyer aux divers comités et pour répondre journellement à 50 ou 60 lettres. M. Pereas. On peut obvier à cet inconvénient en faisant présider la séance jusqu’à dix heures par un des anciens présidents. M. Martineau. A Versailles, l’Assemblée se réunissait constamment à huit heures. Les jours vont grandissant, la rigueur de la saison se relâche, reprenons notre ancien régime en nous assemblant à huit heures pour être en activité à neuf. M. Olezen. J’appuie la motion du préopinant et comme conséquence de notre réunion matinale, je propose de fixer à trois heures précises le terme des séances du matin. M. l