564 lAfisemblée nationale.] mais tous auront le droit de pétition, \\ soit ajouté: suivant les formes qui seront décrétées , pastè que je pense que celte forme peut faire la matière d’une loi qui n’est pas faite et qui est très importante. (L’Assemblée ferme la discussion.) M. Démeunier. Voici comment l’Assemblée pourrait décréter l’article : « La souveraineté étant une, indivisible et appartenant à la nation entière, aucune administration de département ou de district, aucune municipalité, aucun tribunal, aucune commune ou section de commune, aucune assemblée primaire ou électorale, non plus qu’aucune seition du peuple ou de l’Empire, sous quelque dénomination que ce soit, n’a le droit et ne peut exercer aucun acte de la souveraineté; mais chaque citoyen individuellement a le droit de pétition, dont il pourra faire usage suivant les formes qui sont ou qui seront déciétées. » Plusieurs membres demandent la question préalable et le renvoi à Y Instruction. M. le Président. Je mets aux voix la question préalable. (La question préalable est rejetée.) M. Populns. J’appuie la seconde partie de la motion et je demande le renvoi de la rédaction proposée à l'Instruction. Un membre demande la question préalable sur cette motion. (Le renvoi à {'Instruction est rejeté par la question préalable.) Un membre : De la rédaction qui vous est présentée, on conclurait que les citoyens individuellement ont seuls le droit de faire des pétitions ; je demande qu’on supprime dans l’article le mot individuellement et qu’on étende ainsi le droit de pétition aux citoyens réunis en corps. M. Rewbell. J’appuie l’observation du préopinant et je l’appuie par un article de vos décrets; c’est un article du décret sur les municipalités, qui donne non seulement à chaque citoyen isolément, mais encore aux citoyens réunis, le droit de laire des pétitions. Un membre : Tout le monde est d’accord sur ce point. M. Rewbell. Je demande donc la suppression du mot individuellement. M. l