684 [Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [2 juillet 1791.] 1743; retiré en 1778 : 46 ans de services; 4 campagnes. Pension de 350 livres net ; secours de 700 livres, totalité de son traitement (art. 19 et 20, tit. I), ci .......... . .......... RAMOND(Jean), âgé de 75 ans; ancien employé aux vivres; retiré en 1788 : 34 ans de services. Pension de 1,000 livres net; secours de pareille somme (art. 10, tit. III), ci ............ . . . . L’Escalopier (Gaspard-Gésar-Charles), né le 19 mai 1706; conseil 1er d’Etat, ci-devant in tendant de Montaubanetde Tours; retiré en 1765 : 33 ans de services. Pension de 4,200 livres net ; secours de pareille somme (art. 10, tit. III), ci ................ Benoit de La MoTHE(Gharles-Alain), né le 28 juillet 1709; ancien directeur de la régie des cartes, à Marseille; retiré en 1779. Pension de 600 livres net; secours de pareille somme (art. 10, tit. III), ci ................ On observe que cette somme de 600 livres n’est que provisoire, en attendant que le pensionnaire, dont le comité ignore la demeure, ait fourni de plus amples renseignements, tant sur les différents emplois qu’il a occupés, que sur le traitement dont il jouissait en activité. Benoit (Joseph), né le 23 février 1699; ancien directeur des aides à Mayence, retiré en 1780, après 62 ans de services. Pen-ion de 1,500 livres net; secours de pareille somme (art. 19 et 20, tit. I), ci ............. Masso de la Ferrière (Charles), né le 20 juillet 1705; lieutenant général des armées ; retiré en 1762, après 40 ans de services et 9 campagnes. Pension de 1,500 livres, sur l’ordre de Saint-Louis, et de 3,892 1. 16 s. 7 d. net sur le Trésor royal ; secours de 5,500 livres (art. 5, tit. III), ci ............. Boutin (Thomas), né le 9 mars 1708; ancien directeur des fermes à Besançon ; retiré en 1785, après 46 ans de servic.es. Pension de 5,000 livres net, accordée sur la ferme générale, pardélibérationdu 16 mars 1785; secours de pareille somme (art. 10, tit. III), ci ..... ..... ....... Mottin (René), né le 18 août 1709; ancien contrôleur des barrières aux entrées de Paris; retiré en 1785, après 31 ans de services. Pension de 700 livres net, accordée par délibération de la ferme générale ; secours de pareille somme (art. 10, tit. III), ci . . ................. ........ Dagoret des Robiniêres 1. s. d. 700 » » 1,000 » » 4 , 200 » » 600 » *> 1,500 » >» 5,500 » » 5 , 000 » » 700 .» » (Pierre), né le 4 mai 1710 ; ancien receveur à la distribution des tabacs ; retiré, en 1773, 'par la suppression de sa place, après 40 ans de services. Pension de 1,500 livres net, accordée sur la ferme générale, pardélibération du 12 mars 1773; secours de pareille somme (art. 10, tit. III), ci ................ Delfau de Roquefort (Jean-Joseph), né le 15 février 1713; ancien capitaine au régiment de Picardie ; retiré du service en 1762, à cause des suites de ses blessures, qui Font mis hors d’état de le continuer : 20 ans de services; 8 cammagnes. Pension de 355 livres net; secours de 825 livres (art. 17, 19 et 20, titre I), ci ........... Nouel de Tourville (Pierre), né le 14 février 1714; ancien lieutenant de cavalerie au régiment Royal-Pologne ; retiré en 1763, après 31 ans de services et 12 campagnes. Pension de 355 livres net ; secours de 442 1. 10 s. (art. 19 et 20, tit. I), ci ............... Thiollière (Pierre), né le 6 mars 1715 ; entré cavalier au régiment des cuirassiers, en 1739; cornette au régiment d’Âriois, en 1761, jusqu’en 1763 que ce régiment fut réformé : 24 ans de services ; 1 1 campagnes ; des blessures. Pension de 265 1. 10 s. net; secours de 600 livres. (Décret du 9 janvier 1791), ci ......... Alexandre (Nicolas-François), né le 13 août 1715 ; ancien lieutenant au régiment de dragons de la reine, avec commission de capitaine depuis 1774; retiré en 1777, après 36 ans de services et campagnes. Pension de 442 1. 10 s. net; secours de 1,175 livres (art. 19 et 20, tit. 1), ci ............... Huet (Murie-Gabrielle Le Bes-cond, veuve du sieur Barihelemy Maihieu), née le 19 ociobre 1715. Pension de 200 livres sur le fonds des invalid s de la marine, accordée en 1779, en consi lé-ration des services de son mari, aide-chirurgien et prévôt de l’hôpital de la marine, à Brest; mort des suites d’une maladie putride qui régnait alors audit hôpital; secours de pareille somme (art. 8, tit. III), ci ...... 1. s. d. 1,500 * » 825 » » 442 10 600 » ■» 1,175 » » 200 •> « Total ...... 273,677 L 2 s. 2 (Ce décret est mis aux voix et adopté.) M. Camus, au nom du comité des pensions. Messieurs, le troisième décret que je suis chargé de vous présenter concerne les pensionnaires sur [Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [2 juillet 1791.] 685 le sort desquels il n’a pas encore pu être statué nominativement, soit par provision, soit d’une manière définitive; il consiste à étendre à l’année 1791 les dispositions des decrets précédemment rendus pour leur procurer des secours. Nous vous proposons entre autres choses, d’accorder 10,000 livres de gratification au carabinier connu sous le nom de général Ligonier. Un membre : J’appuie d’autant plus la motion, que le général Ligonier est âgé de 71 ans, et à charge a sa famille depuis longtemps. Plusieurs membres : Une pension! M. Camus, rapporteur. On ne peut accorder une pension à cet homme parce qu’il est très vieux et qu’il ne pourra rien économiser, au lieu qu il fera de cet argent un emploi utile à sa famille : il en acquerra des biens nationaux et les fera valoir. (Oui! oui!) Voici, d’autre part, Messieurs, ce qui a été rapporté au comité : Françoise Imbert, après avoir servi dans plusieurs régiments, et après avoir mérité des officiers les témoignages les plus recommandables pour sa bravoure et pour sa sagesse, s’était retirée à Bergerac. L’année dernière, Françoise Imbert fut mise à la tête de la garde nationale. Elle a montré aux enfants de la ville l’exercice qu’elle avait autrefois pratiqué; elle a mené ses concitoyens en détachement contre les brigands qui avaient infesté les environs de Bergerac; elle a obtenu de la municipalité les certificats les plus avaniageux qui ont été envoyés au comité des pensions. Après les avoir examinées, il a pensé qu’il était dû une récompense à cette brave femme, comme vous en avez accordé une à une autre femme dans le siège de la Bastille. En conséquence, Mess eurs, le comité des pensions vous propose d’accorder à Françoise Imbert une somme de 400 livres. Voici le projet de décret que le comité vous propose : « L’A