jCfenveation nationalM AftCHiVBS i>À&L£MENTAJRES j 411 R collationnée de -cette adresse, ensemble 4e la présente délibération seront sur-le-champ adres-sées «u citoyen Président de la Convention comme hommage des vrais républicains de Thion ville. « Délibéré en séance, « Signé : Itaiai, président; Maritus, Schnei¬ der, Jung-er, Ter ver, Fick, adminis¬ trateurs, Lafontaine, procureur syndic, et Dulout, secrétaire. « Collationné : « Duclout, secrétaire. » MI£IÜ X° 1 à la séance de la Convention nationale du 41 Frimaire an II (Hardi, 2<i novembre 1 303). CftBiple rendu, par divers jour «au a, de l’admission à la barre des eni'anis de la section Mucius Seævola et de la dis¬ cussion à laquelle la pétition de cette députation donna lien (1). I. Compte rendu du Journal des Débats et des Décrets (2). La section de Mucius Scœvola se présente à la barre. L’orateur demande que les écoles primaires soient définitivement organisées. Deux jeunes républicains, qui paraissent imbus des principes -du plus pur patriotisme, adressent la même pétition à la Convention. Le Président leur répond et leur donne T acco¬ lade fraternelle. Danton. Il faut à l’instruction publique de la centralité comme au gouvernement. On a parlé d’élever des monuments qui montrent à la pos¬ térité Ja grandeur du génie qui a lait la Révolu¬ tion. Sans doute, il en faut; mais je demande expressément que les artistes les plus distingués concourent pour l’élévation d’un temple où les Français se réuniront à un jour donné. Si la Grèce eut ses jeux olympiques, la France célé¬ brera avec un plus grand éclat encore ses jours sans-culottides. Je propose à la Convention de consacrer le Champ-de-Mars aux jeux natio¬ naux, et de le faire disposer de manière que les Français puissent s’y réunir en très grand nombre. La solennité des fêtes que vous institue¬ rez, T affluence du peuple qui s’y rendra, l’énergie (1) Voy. ci-dessus, même séance, p. 157 le compte rendu de l’admission à la barre de cette députation d’après le Moniteur. (2) Journal des Débats el des Décrets ( frimaire «a IL a® 434, p. 96). et le caractère qui s’y développeront, tout con¬ courra à inspirer l’amour de la liberté. On vous demande d’organiser l’in&truction publique; des pères vous en conjurent pour leurs enfants; les enfants le sollicitent eux -mêmes ; l’instruction, c’est le pain de la raison ; vous le leur devez. Hâtons de tout notre pouvoir les progrès de l’esprit public. Nous avons entrepris la plus belle Révolution. Elle se fondera par la raison et par la justice, et nous établirons l’une et l’antre «su les déifiant, pour ainsi dire, en leur consacrant un temple public, et en marchant avec rapidité vers l’établissement de la médiocrité, qui est la source du bonheur privé, comme elle est une cause sûre de la durée des Républiques. Donnons donc des armes à ceux qui peuvent les porter, de l’instruction à la ieunesse et des fêtes centrales à la nation. Plusieurs membres parlent sur cette question. Lecointe-Puyraveau et Thuriot insistent sur l’importance des institutions qui resserrent les nœuds de la fraternité et de l’amitié. Ils ap¬ puient la proposition de Danton. Coupé (de l’Oise), demande que la Convention s’occupe incessamment de la discussion sur l’organisation de l'instruction publique. La Convention divise la proposition de Danton. Elle renvoie au comité d’instruction publique; tout ce qui se rapporte aux fêtes nationales. Elle décrète qu’elle s’occupera primidi prochain de la discussion sur l’organisation définitive de l’instruction. ” II. Compte rendu du Journal de la Montagne ( 1). Les enfants de la section de Mucius Scœvola, accompagnés de leurs mères, viennent solliciter l’organisation des écoles primaires. Ils ont brûlé leurs livres de piété et demandent qu’on leur en donne d’autres plus analogues au génie républicain. Danton appuie fortement la pétition. Si le pain est la nourriture du corps, l’instruction est celle de l’âme. L’une et l’autre exigent de nous la même sollicitude. Erigeons des monuments; ordonnons des fêtes nationales. Si la Grèce eût ses jeux olympiques, la France doit «voir ses sans-culottides, plus célèbres encore. Il faut qu’à chaque commémoration de la Révolution fran¬ çaise, toute la République se réunisse pour la célébrer; que tous les artistes soient invités à rendre ces fûtes dignes du peuple régénéré. Cambon croit, comme le préopinant, qu’il faut à des époques déterminées, quê tons les Français se rapprochent du centre pour identifier les opinions. La Convention décrète que toute la France assistera par députation à ees fêtes; le comité d’instruction publique en présentera le mode. (1 f Journal de la Montagne [n* 14 du 7e jour <§a 3« mois de l’on II (mercredi 27 novembre 1793). p. 112, col. 2].