[Convention patronale.]- ARCHIVES PARLEMENTAIRES, f ? j brumaire an II i*> a (Il novembre 1793 me l�autèl de te, pastiie les créances q«’il ont à exeüMgr ©antre la République, pour raison de là* liquidation de leurs maîtrises. î$ous vous�en-ï voyons les donations qu’ils en ©*rt faites. « L’esprit publie se montre au ton de là Révo¬ lution ; les citoyens se félicitent des sacrifices qu’ils font à la chose publique, et il est bien satisfaisant pour la société de se trouver Forgane de te, bienveillance des patriotes. « Les. membres composant le comité de. correspondance. « B. -François Périer ; Boudin; Leclerc; J. -J. Renard. » Déclaration du citoyen Laroche. Je soussigné, propriétaire d’une maîtrise de cordonnier, demeurant à Compiègne, dont la liquidation se monte à 7 Hv. 11 s. 1 d., fait don à la République de ladite somme et autorise le citoyen Parfond, homme de loi, rue du Bou¬ loi, à Paris, n° 35, à mettre ma quittance de finance et toutes les pièces qui ont été néces¬ saires à ladite liquidation, es mains du citoyen Denormandie, directeur général de 1a liquida¬ tion. Fait à Compiègne, le 5e jour de 1a 2e décade du 2e mois de Fan II de la République, une et indivisible. Laroche. Déclaration du citoyen Prévost. Je soussigné, Jean-Bernard Prévost, menui¬ sier, demeurant à Compiègne, propriétaire d’une maîtrise liquidée à 18 liv., 19 s, voulant de tout mon pouvoir contribuer au bien de la Répu-bbque, fais don de ladite somme de dix-huit livres dix-neuf sols et autorise le citoyen Par-fond, homme de loi, demeurant à Paris, n° 35, rue du Bouloi, à remettre toutes les pièces né¬ cessaires à ladite liquidation. Fait à Compiègne, ce 5e jour de 1a 2e décade du 2e mois de. la 2e année de la République française une et indivisible. Prévost. Déclaration du citoyen Le Badde. Je donne à la nation la somme de 30 liv. 4 s, montant de la liquidation de ma maîtrise d’or-fèvre-horloger, dont la quittance de finance, ainsi que toutes les pièces nécessaires à ladite liquidation, sont entre les mains du citoyen Par-fond, homme de loi, rue du Bouloi, n° 35, à Paris, qui les remettra au citoyen Denormandie, directeur général de la bqxridation. Fait à Compiègne, ce 5e jour du 2e mois de 1a 2e année de 1a République française une ; ; et indivisible. Le Radde. Le conseil général de la commune d’Auxonne demande que cette ville soit chef-lien de district. La Convention renvoie sa pétition au comité de division (1). S? envoi delapétitionde 3» mm-; mumd’iAuxomne (1). Le conseil général de la commune d'Aux&nme,. au citoyen Président de la Convention nationale. Auxonne, le 17 du 2e mois de l’an ïî de la République française, une et indi¬ visible. « Citoyen président, « De justes réclamations ne peuvent qu’être-accueillies favorablement par les représen¬ tants d’un peuple libre ; mate quelque décret que la Convention nationale puisse rendre sue l’objet de notre pétition, laeommune d’ Auxonne le rece¬ vra toujours avec respect et soumissioa, et se» habitants ne cesseront jamais d’être de vrais républicains. « Le conseil général, delà commune d’Auxonne-en 'permanence. (Suivent 16 signatures .) Pétition (2). Les sections de la commune d’Auxonne , district de Saint-Jean de Losne, département de la Côte-d’Or, à la Convention nationale , « Représentants, « Justice, enfin, justice à la commune d’Auxonne, indignement sacrifiée à l’esprit de localité qui a présidé à la division de la-France sous l’Assemblée constituante; l’amour brûlant de la patrie, l’héroïsme républicain n’ont cessé de distinguer les Auxonnais, et leur commune n’est que chef -lieu de canton ! « Cependant la population de cette commune, les établissements militaires qui sont dans son sein, lui donnaient des droits à être chef -lieu de district. Les sacrifices ne lui ont rien coûté, parce que la patrie semblait les exiger, et actuel¬ lement si les intérêts de eette mère commune n’étaient pas d’accord avec leurs, intérêts par¬ ticuliers, ils vous diraient : Représentants, dis¬ posez de nos fortunes et de nos vies, faites-nous disparaître, s’il le faut, du sol de la liberté, nous. n’aurons rien à regretter, pourvu que le peuple français soit enfin libre et heureux. « Mais voulez-vous donner aux Auxonnais-de nouveaux moyens de propager les grands-principes et de répandre avec la même éner¬ gie, mais avec plus de succès leurs sentiments républicains? Décrétez que cette commune-sera chef -beu de district, üs jurent, au nom de la patrie, que les contre-révolutionnaires, les anarchistes et les fédéralistes en frémiront et,. dans leur rage impuissante, ils seront les seuls désapprobateurs de cet acte de justice. « Fait à Auxonne, le quinze septembre mü-sept -cent -quatre -vingt -treize, l’an deuxième de¬ là République française une et indivisible. « Par extrait : « Redoute y, maire ; Roussel, secrétaire-grenier. » (1) Archives nationales, carton Div bis 82, dos¬ sier Côte-d'Or. (2) Archives nationales, carton Div bis 82, dossier Côte-d’Or. (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 25, p. 149.