532 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE [La 2ème cie d’artillerie des Tuileries de Paris, au fort national à Cherbourg {1), à la Conv. ; 13 therm. II\ (2) Citoyens mandataires du peuple La 2ème compagnie d’artillerie des Tuileries de Paris brûle, non seulement de verser son sang pour le bonheur de la République, mais elle désire y concourir par tout ce qui est en son pouvoir. C’est pourquoi elle vous envoyé un prêt montant à la somme de 207 liv. 14 sols pour servire à la construction d’un bâtiment qui vont (sic) poursuivre les satellites des tyrans. Puisse (?) avoir la vitesse de la pensée, et qui, réunis aux autres, ensevelisse dans les mers les esclaves; que bientôt on puisse chercher les côte ou existe la moderne Cartage, et qu’on ne la reconnoisse que par les ossements épars de ses vils habitants. Nous proffessons les mêmes principes qu’au 14 juillet, au 20 juin, au 10 août et au 31 mai : toujours les ennemis implacable du fédéralisme, du modérantisme, des intrigants et des hippo-crites. Nous n’aurons jamais de plus grand plaisir que de voir notre sang se mêler en combattant à celui des esclaves. Exécration éternelle à l’infâme Robespierre et à tous ceux qui voudraient marcher sur ses traces ! Nous jurons de nouveau un attachement imperturbable à la Convention nationnale. Notre cri serat toujours : vive la République ! Périssent les intrigants et les traîtres ! Jamais de retraite ! Rossignol (off. de santé de le classe du fort national), Merlet ( cape de la dite cie), Revy ( lieut ), Motte ( sous-lieut ), Maret ( cape commdt), Aumont (serg1 -major) [et 56 autres signatures]. Certifié les signatures véritables : le général de brigade commandant à Cherbourg Varin. L’assemblée générale de la section des Tuileries, après avoir entendu la lecture de la présente pétition et de la lettre d’envoi, qui invite la section à nommer une députation pour présenter à la barre de la Convention nationale l’expression des sentiments de ses enfants ca-noniers, et qu’elle partage, a nommé les citoyens Bugleau, Lefranc, Merlet, Caumon, Robin et Bertaux. Pour extrait conforme : Bugleau ( présid .), Feraud (?) ( secrét .). Mention honorable, insertion au bulletin (3). 11 Les ouvriers garnisseurs des canons de fusil, de l’atelier de Bara, établi rue de Varenne, fauxbourg Germain, félicitent la Convention nationale, et lui jurent un attachement inaltérable. (1) Manche. (2) C 316, pl. 1266, p. 29. (3) Mention marginale du 25 thermidor, signée P. BARRAS. Autre mention : Reçu les 207 liv. le 25 thermidor. Signé : DUCROISI. Mention honorable, insertion au bulletin (1). 12 Le directoire du département du Var fait passer à la Convention nationale plusieurs exemplaires d’un arrêté qu’il a pris, à l’effet d’inviter ses administrés à concourir à la construction d’un vaisseau de ligne. Insertion au bulletin (2). [Applaudissements] [Le directoire du départ1 du Var, au présid. de la Conv.; Grasse, 2 therm. Il] (3) Citoyen président, Tandis que nos frères de la Marne votoient une souscription volontaire pour donner un vaisseau de plus à la République, le patriotisme dont nous sommes animés nous dictoit aussy l’exécution d’une pareille mesure. Placés sur la cotte de la méditeranée, nous aimons à porter nos regards sur une mer où le pavillon tricolore doit triompher dans tout son éclat. Il nous tarde, citoyen président, de voir Fardante bravoure de nos marins porter ses derniers coups aux prosélites de la tirannie, qui ont fuis lâchement aux aproches de nos vaisseaux. Jaloux de concourir au progrès de la marine républicaine, nous avons délibéré, par acclamation, une souscription volontaire consacrée à la construction d’un vaisseau de haut-bord. Nous vous adressons plusieurs exemplaires de notre arrêté, affin que, placé sous les yeux de la Convention nationale, elle daigne acceuillir favorablement nos motifs et nos offrandes. Fauchiey (présid.), Cauvin, Boulay cadet, To-lon, Maurel. [Extrait des registres du directoire du département du Var. Adresse du directoire du département du Var, à ses administrés ] Citoyens Chaque pas de nos armées est marqué par une victoire; les esclaves fuyent devant les soldats de la liberté. Le point de leur ralliement n’est pas encore fixé; dans la terreur dont ils sont saisis, ils ne trouvent pas d’asyle sûr. L’étendard tricolor brille sur les bords de l’Escaut; et bientôt Gand et Bruxelles reverront nos phalanges triomphantes. Encore quelques jours, et le Pô verra fuir de ses bords le despote piémontais, déjà tremblant sur son trône ébranlé. (1) P.-V., XLIII, 186. Mentionné par Btn, 1er fruct. (1er suppl1). (2) P.-V., XLIII, 186. Efn, 30 therm. (2e suppl1); Moniteur (réimpr.), XXI, 479; J. Sablier, n° 1495; J. Paris, n° 590; J.Fr., n° 687. (3) C 313, pl. 1249, p. 9, 10. 532 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE [La 2ème cie d’artillerie des Tuileries de Paris, au fort national à Cherbourg {1), à la Conv. ; 13 therm. II\ (2) Citoyens mandataires du peuple La 2ème compagnie d’artillerie des Tuileries de Paris brûle, non seulement de verser son sang pour le bonheur de la République, mais elle désire y concourir par tout ce qui est en son pouvoir. C’est pourquoi elle vous envoyé un prêt montant à la somme de 207 liv. 14 sols pour servire à la construction d’un bâtiment qui vont (sic) poursuivre les satellites des tyrans. Puisse (?) avoir la vitesse de la pensée, et qui, réunis aux autres, ensevelisse dans les mers les esclaves; que bientôt on puisse chercher les côte ou existe la moderne Cartage, et qu’on ne la reconnoisse que par les ossements épars de ses vils habitants. Nous proffessons les mêmes principes qu’au 14 juillet, au 20 juin, au 10 août et au 31 mai : toujours les ennemis implacable du fédéralisme, du modérantisme, des intrigants et des hippo-crites. Nous n’aurons jamais de plus grand plaisir que de voir notre sang se mêler en combattant à celui des esclaves. Exécration éternelle à l’infâme Robespierre et à tous ceux qui voudraient marcher sur ses traces ! Nous jurons de nouveau un attachement imperturbable à la Convention nationnale. Notre cri serat toujours : vive la République ! Périssent les intrigants et les traîtres ! Jamais de retraite ! Rossignol (off. de santé de le classe du fort national), Merlet ( cape de la dite cie), Revy ( lieut ), Motte ( sous-lieut ), Maret ( cape commdt), Aumont (serg1 -major) [et 56 autres signatures]. Certifié les signatures véritables : le général de brigade commandant à Cherbourg Varin. L’assemblée générale de la section des Tuileries, après avoir entendu la lecture de la présente pétition et de la lettre d’envoi, qui invite la section à nommer une députation pour présenter à la barre de la Convention nationale l’expression des sentiments de ses enfants ca-noniers, et qu’elle partage, a nommé les citoyens Bugleau, Lefranc, Merlet, Caumon, Robin et Bertaux. Pour extrait conforme : Bugleau ( présid .), Feraud (?) ( secrét .). Mention honorable, insertion au bulletin (3). 11 Les ouvriers garnisseurs des canons de fusil, de l’atelier de Bara, établi rue de Varenne, fauxbourg Germain, félicitent la Convention nationale, et lui jurent un attachement inaltérable. (1) Manche. (2) C 316, pl. 1266, p. 29. (3) Mention marginale du 25 thermidor, signée P. BARRAS. Autre mention : Reçu les 207 liv. le 25 thermidor. Signé : DUCROISI. Mention honorable, insertion au bulletin (1). 12 Le directoire du département du Var fait passer à la Convention nationale plusieurs exemplaires d’un arrêté qu’il a pris, à l’effet d’inviter ses administrés à concourir à la construction d’un vaisseau de ligne. Insertion au bulletin (2). [Applaudissements] [Le directoire du départ1 du Var, au présid. de la Conv.; Grasse, 2 therm. Il] (3) Citoyen président, Tandis que nos frères de la Marne votoient une souscription volontaire pour donner un vaisseau de plus à la République, le patriotisme dont nous sommes animés nous dictoit aussy l’exécution d’une pareille mesure. Placés sur la cotte de la méditeranée, nous aimons à porter nos regards sur une mer où le pavillon tricolore doit triompher dans tout son éclat. Il nous tarde, citoyen président, de voir Fardante bravoure de nos marins porter ses derniers coups aux prosélites de la tirannie, qui ont fuis lâchement aux aproches de nos vaisseaux. Jaloux de concourir au progrès de la marine républicaine, nous avons délibéré, par acclamation, une souscription volontaire consacrée à la construction d’un vaisseau de haut-bord. Nous vous adressons plusieurs exemplaires de notre arrêté, affin que, placé sous les yeux de la Convention nationale, elle daigne acceuillir favorablement nos motifs et nos offrandes. Fauchiey (présid.), Cauvin, Boulay cadet, To-lon, Maurel. [Extrait des registres du directoire du département du Var. Adresse du directoire du département du Var, à ses administrés ] Citoyens Chaque pas de nos armées est marqué par une victoire; les esclaves fuyent devant les soldats de la liberté. Le point de leur ralliement n’est pas encore fixé; dans la terreur dont ils sont saisis, ils ne trouvent pas d’asyle sûr. L’étendard tricolor brille sur les bords de l’Escaut; et bientôt Gand et Bruxelles reverront nos phalanges triomphantes. Encore quelques jours, et le Pô verra fuir de ses bords le despote piémontais, déjà tremblant sur son trône ébranlé. (1) P.-V., XLIII, 186. Mentionné par Btn, 1er fruct. (1er suppl1). (2) P.-V., XLIII, 186. Efn, 30 therm. (2e suppl1); Moniteur (réimpr.), XXI, 479; J. Sablier, n° 1495; J. Paris, n° 590; J.Fr., n° 687. (3) C 313, pl. 1249, p. 9, 10.