SÉANCE DU 16 FRUCTIDOR AN II (2 SEPTEMBRE 1794) - N08 1 183 vous inviter pour votre propre gloire et par dessus tout pour le triomphe de la liberté et de l’égalité. Les membres composant le comité de correspondance de la société populaire d’Eauze. Daydie aîné; Daste fils. e [Les citoyens composant le corps municipal et le comité de surveillance de la commune de Clarbec, département du Calvados, à la Convention nationale, le 23 thermidor an HW) Citoyens, la commune de Clarbec a appris avec joie la punition des traitres, Catilina et Cromwell ainsi que leurs complices, et elle vous félicite sur le courage, sur la fermeté, et la grandeur avec lesquelles vous avez agit; oui, sans doute, la République entière doit vous voter des remerciements, de nous avoir débarrassé de ces montres, dont l’infâme Robespierre étoit le chef; sans doute quantité d’innocents ont déjà été victimes, mais vous en sauvez toujours beaucoup d’autres, car ce monstre avoit soif de sang, sans doute son projet étoit de faire périr tous les hommes à talent pour satisfaire plus facilement sa cruelle ambition, vous l’avez arrêté dans sa marche rapide et vous avez bien mérité de la patrie; la joie va reparaître sur les visages et la tranquillité va renaître; la justice sera rendue et l’exécution de vos décrets sera le seul point de ralliement de tous les bons citoyens;... Citoyens représentants, vous avez décrété que toutes les authorités constituées seront épurées. Ce décret étoit désiré depuis longtemps mais confions ce renouvellement à des commissions et il en pourrait résulter des fautes involontaires, en ce que ces commissions sont obligées de s’en rapporter à des listes qui leur sont présentées, ne connaissant pas tous les citoyens des communes, ces listes peuvent être fautives; nous pensons donc citoyens représentants, que ce soin devroit être confié aux communes qui certainement feroient de bons choix, car elles sont très ennuyées des aboyeurs et faux patriotes quy jusqu’à présent n’ont fait que les persécuter; leur choix portera sur des patriotes honnêtes et sincères, et vos décrets seront exécutés, au surplus citoyens, nous adopterons le mode que vous nous tracerez; vos loix seront toujours notre règle et nous ne nous en écarterons jamais. La commune de Clarbec, fidèle à vos décrets, a une des premières protesté contre l’insurrection de ce département. Defrance, maire, Le Normand, secrétaire-greffier, et seize autres signatures. (6) C 320, pl. 1304, p. 34. f [Le commis en chef au bureau militaire de l’administration du district de Pont-Chalier, ci-devant Pont-l’Evêque, département du Calvados, au président de la Convention nationale, le 16 thermidor an II] (7) Citoyen Président, Chargé par mes collègues de transmettre à la Convention nationale l’expression de nos sentiments communs pour l’énergie avec laquelle elle a déjoué la nouvelle conjuration, je m’empresse citoyen Président, de t’adresser ce foible tribut de notre reconnoissance pour ses illustres travaux; en t’invitant de vouloir bien le lui offrir. Puisse-t-elle l’agréer ! nous compterons alors ce jour au rang des plus doux moments de notre vie. Salut et fraternité, Oriol. [Les commis de l’administration du district révolutionnaire de Pont-Chalier à la Convention nationale, s. d.] Mort aux tyrans A la Convention nationale Ô quelle énergie, sénat auguste, tu viens de déployer pour sauver la Patrie en danger ! Grâces, mille fois grâces te soient rendues, ôh Montagne sacrée pour la fermeté avec laquelle tu as su briser le sceptre du nouveau Cromwell et préserver la liberté du péril éminent qui la menaçoit; Dépositaires de la confiance de la Nation, restez vertueux Législateurs, restez au poste où la Patrie vous a placé pour son bonheur. Le vaisseau de la République agité a besoin de pilotes sûrs pour arriver avec sécurité au port; à vous seuls appartient de lui en servir. En témoignage de notre reconnoissance agréez, vertueux Montagnards, le serment que nous vous faisons de déffendre jusqu’à la dernière goûte de notre sang la représentation nationale. Malheur ! malheur à qui oseroit encore attenter à ses jours, debout, nous volerons au moindre signal, lui faire de nos corps un rempart, nous périrons, ou triompherons avec elle; plutôt la mort que l’esclavage, c’est notre devise. Vive la République, vive l’incorruptible Montagne. Canu, Oriol, chefs du bureau militaire, et 17 autres signatures. g [La société populaire et montagnarde d’Oloron, département des Basses-Pyrénées, à la Convention nationale, le 20 thermidor an II] (S) Quoi donc Législateurs, après l’exemple terrible de sévérité et de justice qui a frappé les (7) C 320, pl. 1314, p. 26. (8) C 320, pl. 1314, p. 25.