598 [Convention nationale.] ARCHIVES fÀMÜÊNfÀiRES. .{ � déSmbreira c’est le nôtre, citoyens représentants, iious le tiendrons, le serment que nous fîinës, nous, nos! feinmes, nos enfants irons toits, s’il le faut, com¬ battre les satellites dès tyrans. Qü’oh bous appelle, nous irons et bous vaincroiis. Notrë brâvbüfe apprendra aux tyrans qüe l’homme libre ne craint point d’exposer sa vie pour dé¬ fendre sa liberté. Plus de tyrans, plus de maîtres, plus de rois; que le nom de roi ne soit plus eh titre sur le sol de la liberté ; qùë ce nom soit eh exécration parhti nôiis ; qU’il ne soit plus qu’une malédiction à prononcer contre les parjures; qu’il sbit rayé des anriales de France ou plutôt qu’il y soit, pour apprendre aux tyrans le sort qu’ils ont à craindre. Qu’ils tremblent : ils ont vu Louis Capet. « Tous nous avez délivrés, citoyens représen¬ tants, de la tyrannie des rois. Vous nous avez présenté une Constitution républicaine. Noüs l’avons acceptée, nous l’aVons jurée. NoUs la voilions. Mais nous voulons aussi que voiis ne descendiez de la Montagne que lofsqiie les ën-fants de la liberté auront entièrement défait leurs ehhëihis. Restez ad poste Où voùs ont appelés les suffrages de vos concitoyens. Nous vous y ihvitons. Nous voulons la République uhe et indivisible : la liberté, l’égalité et la fra¬ ternité. Vivre libres ou mourir. « Pénétrés de respect pour leS àiitorités cons¬ tituées, « Citoyens représentants, nous sommes les ci¬ toyens composant la Société républicaine de Saint-Vallier, district de Grasse, département du Tar. (Suivent 19 signatures.) « Plus ia presque totalité des individus com¬ posant la Société, qui a déclaré he savoir signer.