[Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. J � dé�mbre�M de Saint -Louis qui n’ont point été pesés. Plus vingt -huit croix en or et émaillées du ci-devant ordre de Saint -Louis, et reconnues peser en¬ semble, d’après le pesage séparé de chacune d’elles indiqué par une éti¬ quette, et numérotées depuis quatre jusqu’à trente, la quantité de un marc, cinq onces, cinq gros, ci ...... 1 5 5 Total pesant ....... 4m 3° 6» Appartenant, lesdites ci-devant décorations : N08 1 à 3 bis, Rochambeau père; 4, Ancelin; 5, Laserve; 6, Quinemont; 7, Duperrou; 8, Du-rand-Perignat ; 9, Ferron; 10, Kervazegand; 11, Bideren; 12, Montaigu; 13, Devauge, cara¬ binier; 14, Devauge, ci-devant gendarme; 15, Brunier; 16, Réméon; 17, Devaux; 18, Paris; 19, Rosendalh; 20, Artigault; 21, Fontenay; 22, Daumas; 23, Michel; 24, Henry-Trémault ; 25, Trémault-Bellatour; 26, Patay père; 27, Mery; 28, Caillot; 29, Sarrazin; 30 Jaugey. Arrête en outre le Directoire que copie du pré¬ sent sera adressée à la Convention nationale et au département. Fait et arrêté lesdits jour et an que dessus et a ledit citoyen Ledoux, signé au registre. Certifié conforme : Morin, secrétaire. N» 13. Lettre du comité révolutionnaire de la commune d'Angers (1). Le comité révolutionnaire de la commune d'An¬ gers, à la Convention nationale. « Législateurs, « Le fanatisme des prêtres, l’orgueil des nobles, l’ignorance, l’égoïsme, la scélératesse d’une armée de généraux, une correspondance plus scélérate encore entre des députés traîtres à la patrie et des administrateurs fédéralistes, des meneurs enfin de toutes les couleurs, tels étaient les ennemis que le peuple d’Angers avait à combattre. Qu’il est grand aujourd’hui, ce même peuple!... Qu’il est fier d’avoir su résister aux insinuations perfides de ces corrup¬ teurs ! Qu’il est content, heureux de voir en son sein un comité révolutionnaire, renversant dans sa fureur républicaine tous leurs petits moyens d’égarer le peuple et transformant tous ces foyers d’erreur, de perfidie, de contre-révo¬ lution en autant de temples dédiés à la philo¬ sophie, aux vertus républicaines et à la raison. Ces nouveaux temples, superbes dans leur simplicité, n’emprunteront point ces vils orne¬ ments, inventés par la cupidité sacerdotale et que nous venons déposer sur l’autel de la patrie. (1) Archives nationales, carton C 285, dossier 832, lre SÉRIE. T. LXXX. 545 « Pour vous, législateurs, restez à votre poste, fondateurs d’une République qui doit servir de modèle au monde entier, il vous faut, du haut de la sainte Montagne qui l’enfanta, en contempler tous les ressorts et vous assurer de leur parfaite harmonie avant que de confier en d’autres mains le soin de les faire agir. « Tels sont les sentiments de tous les Monta¬ gnards qui, comme nous, ont juré de vivre libres ou de mourir pour l’unité et l’indivisibilité de la République. « A Paris, ce 13 frimaire an II de la Répu¬ blique, une et indivisible. « Pour le comité révolutionnaire d’Angers, « Brutus Thierry, vice-président et commis¬ saire; Naigeon, commissaire. » N» 14. Lettre de la commune de BozeL Compte rendu du Bulletin de la Convention (1). La commune de Rozet, canton de Neuilly-Saint-Front, département de l’Aisne, a apporté l’argenterie de son église, et 8 marcs d’argent en vaisselle, un écu de 6 livres et deux pièces de petite monnaie données par la citoyenne Vic¬ toire Garnier. Mention honorable. Les citoyens Brouilles et Saubinet, ministres du culte catholique à Avise et Oger, départe¬ ment de la Marne, déclarent qu’ils abdiquent leurs fonctions et remettent leurs lettres de prêtrise. L’argenterie de la commune d’ Avise est en route pour Paris ; les communes voisines se disposent à suivre leur exemple. Mention honorable. La Société populaire de Tulle applaudit aux actes de vengeance qui ont purgé le sénat de deux députés de son département, traîtres à la patrie. Insertion au « Bulletin » (2). Suit la lettre de la Société populaire de Tulle (3). La Société populaire de Tulle, à la Convention nationale. « Citoyens représentants, « Nous avions deux députés de notre dépar¬ tement parmi les traîtres, ils ont péri tous les (1) Bulletin de la Convention du 4e jour de la 2e dé¬ cade du 3emois de l’an II (mercredi 4 décembre 1793). (2) Procès-verbaux de la Convention, t. 26, p. 323. (3) Archives nationales, carton C 285, dossier 832. 35