[CdnVëritiBH Hàtiohale:] ARGHITES PARLEMENTAIRES; j f. JgSgJ'JÆ 11 CôMpïë iiËNijtr .Ûe i’Aiiûitêïïr nâfîdit&t (IJ: l�tÛffîâ pirebd odcasibh (§) d’bBSërver fcjiié là üëftMëiàtidü (8jfo) dé viilë est contraire à Ÿégà-iité, ftârëe ijüë, dans, iiiië Ëëpiibliqüë* il M’y à qiië dés êbitimiüiëiS. ti prbpbsë eh ebüSêquëhcë que, désormais, on n’einplbië plus dans lfek dé¬ crets le mot ville, mais celui de commune. Et rappelant le décret dériiièrèrnent rehdü à i’ égard dë la Ville dë Versailles, il demandé qtié l’ins-éRptioft; tpii dbit être placée Sur leS mûrs dii Jëtj. dë Pa'udië; Soit ainsi Cbnçttè : IM èiiïàiriUfiè de Ÿèrèttiiiêé à oieb mérité de là pairie. Ces diverses propositions sont décrétées. Sur le rapport d’un membre [S allen gros (3)] du cdiliité dè§ Sëbours publiés, lu Convention nationale rend le décret suivant : « La Convention nationale* après avoir en¬ tendu son comité des secours publiés* décrété ce qui suit : Art lër. « La Convention nationale décrété qu’elle est satisfaite de la bonne conduite du citoyen Pierre CtiüVïëUr, conducteur dë Charrois dans l’âratée dë là Vèhdêe* ët qu’il a biéh ïhêritê dé la pàtriê; ,ii) Auditeur national [n° 405 du lle jour du 2° ftidis dë l’an II (vendredi 1er novembre 179,3), p. 2}. D’autre part, les Annales patriotiques et litté¬ raires [n° 304 du 11 brumaire an II (vendredi 1er no-vérnbre 1793), p. 1410, col. 1] et, le Journal de la Montagne [n° 152 du 11e jdur du, 2e mois de Tari II (vendredi Ier novembre 1793), p. 114, col. 2] rëndent compte de la motion de Homme dans les terrnes suivants : ï. GBMptë riiMbü Ües Anhàîès patriotiques et littéraires. Romme. Dans plusieurs de nos décrets, dans nos procès-verbaux, dans le feuilleton, je vois que le mot ville est encore employé. Dans le, décret rendu âii Süjët de VëMiUeSj.bri â’é.h ëst servi. SànS dbilte, Versailles a Biéh mérité dë iri pdtrië, éàriê doütfe jë vëüx qüfe l’iriâëfiptibfi ijiië vbüs âvëz dëërëtëe Soit gravée sur les murs du célèbre Jeu de Paume, niais substituez au mot de ville celui de commune. Il est plus conforme aux principes d’égalité. Je demande pue désormais lé sèul ftibt dfe èommunè sbipëriiplbyé danS tibs dëbfëts et tiüë prbcës-Vèrbàux; (Adbjpie.) II. GOMpte rêNdü dü Jbüm'al dé là Méhtàgriei RdsiSife bbÜëfvë pilé lë ftibt villè ëst prbprë à entretenir une sorte de rivalité entre les diverses sections du peuple. Il demande que dans la rédac¬ tion des procès-verbaux on substitue à ce mot celui de. commune de... comme plus conforme à l’égalité. Ëë , proposition est adoptée; (2) Dans.ëétte phrase, V Auditeur naliohat fait allu¬ sion au décret changeant le nom de Saint-Gerrn,âih-en-Laye en celui de Montagne-du-Bon-Àih (Voÿ, ci-après p; 88.) , , , ]3) D’après la minute du décret qui se trouvé aux Archives nàtidhèles, câiton G 277* dossier 729. ÂH. 2. « Sur les fonds destinés aux secours, et jnjs à là disposition dii ministre de ,1’iritërieurr il sêra payé à Pierre Couvreur, sîir là prêsëiitâtiôn dü présent décret, une somme de 400 livres à titre de seeours et de récompense par lui méritée (1). » Suit le texte du rapport de SalïeWgros, d’àpfê§ un document des Archives nationales (2). Citoyens, Pierre Çouvreür* né à Chantilly, âgé de qasj employé daps ies charrçis à l’armée de la y endée; reçut une blessure qui le mit hors d’état dë rem¬ plir son service; et après l’avoir reçue* il fit un trait de bravoure recommandable, attesté par l’adjudant-major commandant les charrois* en station au dépôt de Saint -Denis. De Citoyen Ooüvreur* avec Son chariot attelé de quatre chevaux, était à l’avant -garde dë l’armée; chargée par l’ennemi, la confusion s’y mit, à la confusion la déroute succéda bientôt, ét dë suite lès brigânds fondirent sur le ébhf pi des charrois; tjiii révoquera en douté cbnibiëii il est difficile à üü cbridüctëur de üë jiaS éiiivrë.là ligne de sbri. àtfcëlâgë ! Qui n’aperçbit tbiiteS lëë difficultés qu’ëpfbiivë ùh ëbfiductëtif pour rompre cette ligne, et s’échapper avec soft cha¬ riot, lorsque l’ennemi s’empare des rives ou àccbteftieftts dii ëhémiü occupé par la Idtàlité du convoi; Couvreur en conçut le louable projet; fidèle à la patrie ët à sbn seririëht dé vivf ë libr ë bh de iftbürir, il dëtdurftà sés ChëVàüx* et il lës fbrçfi dë franchir lés riibttëS de tëfrës* lës fbsSës ët favitiâ qui se présentaient au passage. LeS detii pre¬ miers chevaux manquèrent on s’abattirent, il alla les dégager; celui qu’il montait manqua à son tour et le renversa : c’est par cette chute et ses suites* qu’il se trouve blessé pour la vie, d’une dëscëntë qü’bn doit contenir prit tih bandage d’ünë façon particulière. C’est alors qu’il redoubla de courage et . d’ ac¬ tion, il surmonta les entraves qui se succédaient et que son attelage lui faiâàiî éprouver : il fut heureux, car au iieü de succomber aux coups dés ennemis, au lieii de tomber sons ierii joug in¬ fâme et monstrueux* il parvint à s’ëchappër de leurs mains , et à soustraire â leur brigandage les quatre chevaux et lé chariot dont il avait la conduite, chargé de dix barriques de car¬ touches; Je sais, citoyens, que nos frères d’armes pré¬ sentent d’abondants, matériaux à l’histoire en faits d’héfbïsrne* de, bravoure et de générosité; or* il est de la justice Datiorigle demies publier et de les reconnaître* aussi là Convention �hâ|im riale s’est toujours plu â remplir ce devoir. Sans doute, la conduite de Couvreur mérite les applau¬ dissements de la nation et dé ses représentants, et il paraît constant qu’il doit être convaincu que sa fermeté, son courage, sa bravoure excite¬ ront là rëëohiiaisgaiibè ptiblique: En , côhsêquëhêë, lë obfiiitê des SeCbiitS ih’a chargé de faire ce rapport ët de Sbüîûëttfë à la Ê&5 (Il Procès-verbaux de la ÇopventionM. .P; (2) .Archives narionaZes* carton G 277j dossier 729*