424 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 54 Reçois nos applaudissemens, auguste Convention, dit la société populaire de Cognac, département de la Charente; ton attitude fière et majestueuse en a imposé aux conspirateurs; brise leur talisman fatal, anéantis leurs noirs desseins; frappe tous les traîtres et les dominateurs, et la République sera sauvée. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [La sté républicaine et montagnarde de Cognac à la Conu.; Cognac, 16 therm. II\ (2). Législateurs, Et nous aussi nous ne mettrons jamais en balance quelque homme et la patrie... ! Un nouveau Cromwel a osé attenter à la représentation nationalle... Entouré de ces sicaires, il a menacé la liberté, et le crime a attaqué la vertu. La vertu l’a emporté parce que le peuple est vertueux et qu’il a des représentans dignes de lui. Reçois nos applaudissements, auguste Convention. Ton attitude fière et majestueuse en a imposé aux conspirateurs, brisé leur talisman fatal et annéantis leurs noirs desseins. Un complot aussi vaste n’est pas sans ramifications puissantes dans les départements et dans les armées; frappe tous les traîtres, tous les dominateurs, et la République sera sauvée. Tu seras toujours notre égide et le point de ralliement de tous les républicains. Vive la Convention nationalle ! Lavergne fils (présid.), Fouilleroux (secrét.), Imbaud (secret.), Allart. 55 La société des sans-culottes de Bourg-Achard, district de Pont-Audemer, département de l’Eure, dit à la Convention nationale : grâces immortelles vous soient rendues, dignes représentans, vous avez encore une fois sauvé la patrie. Elle l’invite à continuer ses glorieux travaux, et termine en félicitant les valeureux Parisiens. Mention honorable, insertion au bulletin (3). La société de Bourg-Achard écrit : « Grâces immmortelles vous soient rendues, représentans du peuple français; vous avez sagement conjuré l’orage qui devoit inonder la liberté. Des scélérats, qui cachoient leurs affreux projets sous le (1) P.-V., XLIII, 148. (2) C 315, pl. 1 265, p. 21; J. Sablier, n° 1 491. (3) P.-V., XLIII, 148. Mentionné par M.U., XLII, 379; J. Fr., n° 685. voile du patriotisme, vouloient faire rentrer un peuple courageux dans l’esclavage, dont il avoit su se délivrer. Votre zèle a terrassé des monstres qui n’auroient jamais dû voir le jour, et la liberté a été sauvée de leur fureur meurtrière. Continuez vos glorieux travaux. Vous avez de nouveaux droits à notre confiance, et nous sommes prêts à nous sacrifier pour vous défendre » (1). 56 La Convention nationale, par son décret du 27 septembre dernier, a bien voulu accueillir l’hommage que lui fit le général de brigade Montalembert de 9 volumes d’un ouvrage relatif à l’état défensif : en conséquence, il lui fait offre d’une seconde addition à cet ouvrage, dont l’objet a pour but de faire connoître, par des exemples, l’importance des bons et mauvais choix à faire dans les projets des places à fortifier (2). Mention honorable, insertion au bulletin (3). 57 La société populaire d’Yrieix-la-Monta-gne, chef-lieu de district, département de la Haute -Vienne, félicite la Convention nationale d’avoir déjoué les complots perfides tramés contre elle. Elle l’invite à rester à son poste, afin d’y achever ses glorieux travaux. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [S.d.] (5) Encore une fois vous avés sauvé la patrie ! Nous applaudissons à votre courage et nous jurons de l’imiter. Périssent les conspirateurs, les ambitieux qui, parlant sans cesse de la souveraineté du peuple, ne songent qu’aux moyens de l’usurper. Nous avons frémis de vos dangers. Vous avés mis la probité et la vertu à l’ordre du jour, et des scélérats, proclamant à chaque instant ce décret immortel, méditant dans l’ombre le meurtre et l’assassinat, ils aiguisaient les poignards qui devaient frapper la représentation nationale. Un système affreux de calomnie, dirigé particulièrement contre les comités de salut public et de sûreté générale, semblait préparer le succès de ce complot parricide. Un nouveau gouvernement devait s’élever sur les ruines du gouvernement révolutionnaire, et 6 (1) J. Sablier, n° 1 491. (2) On trouve, après fortifier, dans le Bm, 30 therm., (2 suppl1) : et sur les casemates de la rade de Cherbourg. (3) P.-V., XLIII, 148-149. Voir aussi n° 74. (4) P.-V., XLIII, 149. Bm, 26 therm. (1er suppl1). (5) C 315, pl. 1 265, p. 22. 424 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 54 Reçois nos applaudissemens, auguste Convention, dit la société populaire de Cognac, département de la Charente; ton attitude fière et majestueuse en a imposé aux conspirateurs; brise leur talisman fatal, anéantis leurs noirs desseins; frappe tous les traîtres et les dominateurs, et la République sera sauvée. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [La sté républicaine et montagnarde de Cognac à la Conu.; Cognac, 16 therm. II\ (2). Législateurs, Et nous aussi nous ne mettrons jamais en balance quelque homme et la patrie... ! Un nouveau Cromwel a osé attenter à la représentation nationalle... Entouré de ces sicaires, il a menacé la liberté, et le crime a attaqué la vertu. La vertu l’a emporté parce que le peuple est vertueux et qu’il a des représentans dignes de lui. Reçois nos applaudissements, auguste Convention. Ton attitude fière et majestueuse en a imposé aux conspirateurs, brisé leur talisman fatal et annéantis leurs noirs desseins. Un complot aussi vaste n’est pas sans ramifications puissantes dans les départements et dans les armées; frappe tous les traîtres, tous les dominateurs, et la République sera sauvée. Tu seras toujours notre égide et le point de ralliement de tous les républicains. Vive la Convention nationalle ! Lavergne fils (présid.), Fouilleroux (secrét.), Imbaud (secret.), Allart. 55 La société des sans-culottes de Bourg-Achard, district de Pont-Audemer, département de l’Eure, dit à la Convention nationale : grâces immortelles vous soient rendues, dignes représentans, vous avez encore une fois sauvé la patrie. Elle l’invite à continuer ses glorieux travaux, et termine en félicitant les valeureux Parisiens. Mention honorable, insertion au bulletin (3). La société de Bourg-Achard écrit : « Grâces immmortelles vous soient rendues, représentans du peuple français; vous avez sagement conjuré l’orage qui devoit inonder la liberté. Des scélérats, qui cachoient leurs affreux projets sous le (1) P.-V., XLIII, 148. (2) C 315, pl. 1 265, p. 21; J. Sablier, n° 1 491. (3) P.-V., XLIII, 148. Mentionné par M.U., XLII, 379; J. Fr., n° 685. voile du patriotisme, vouloient faire rentrer un peuple courageux dans l’esclavage, dont il avoit su se délivrer. Votre zèle a terrassé des monstres qui n’auroient jamais dû voir le jour, et la liberté a été sauvée de leur fureur meurtrière. Continuez vos glorieux travaux. Vous avez de nouveaux droits à notre confiance, et nous sommes prêts à nous sacrifier pour vous défendre » (1). 56 La Convention nationale, par son décret du 27 septembre dernier, a bien voulu accueillir l’hommage que lui fit le général de brigade Montalembert de 9 volumes d’un ouvrage relatif à l’état défensif : en conséquence, il lui fait offre d’une seconde addition à cet ouvrage, dont l’objet a pour but de faire connoître, par des exemples, l’importance des bons et mauvais choix à faire dans les projets des places à fortifier (2). Mention honorable, insertion au bulletin (3). 57 La société populaire d’Yrieix-la-Monta-gne, chef-lieu de district, département de la Haute -Vienne, félicite la Convention nationale d’avoir déjoué les complots perfides tramés contre elle. Elle l’invite à rester à son poste, afin d’y achever ses glorieux travaux. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [S.d.] (5) Encore une fois vous avés sauvé la patrie ! Nous applaudissons à votre courage et nous jurons de l’imiter. Périssent les conspirateurs, les ambitieux qui, parlant sans cesse de la souveraineté du peuple, ne songent qu’aux moyens de l’usurper. Nous avons frémis de vos dangers. Vous avés mis la probité et la vertu à l’ordre du jour, et des scélérats, proclamant à chaque instant ce décret immortel, méditant dans l’ombre le meurtre et l’assassinat, ils aiguisaient les poignards qui devaient frapper la représentation nationale. Un système affreux de calomnie, dirigé particulièrement contre les comités de salut public et de sûreté générale, semblait préparer le succès de ce complot parricide. Un nouveau gouvernement devait s’élever sur les ruines du gouvernement révolutionnaire, et 6 (1) J. Sablier, n° 1 491. (2) On trouve, après fortifier, dans le Bm, 30 therm., (2 suppl1) : et sur les casemates de la rade de Cherbourg. (3) P.-V., XLIII, 148-149. Voir aussi n° 74. (4) P.-V., XLIII, 149. Bm, 26 therm. (1er suppl1). (5) C 315, pl. 1 265, p. 22.