[Cenv*i»twa nati«oale.] ARCHIVES ‘PARLEMENTAIRES. j | déSre S 499 le* coeur, puisqu’ eüe�devaitfaff ermir|la3überté et l’égalité et consolider la République; voilà, nous le répétons, ce qui a entraîné l’administration du Finistère dans les démarches que nous dé¬ plorons toute notre vie. Accueillez donc, citoyens représentants, l’expression de nos regrets, et sensibles à l’amertume de notre sort, rendez-nous à nos foyers, et comptez que la liberté n’aura pas de défenseurs plus zélés,, ni la République, d’amis plus dévoués. Un membre a demandé que ces administra¬ teurs fussent remis provisoirement en liberté dans la ville de Rennes seulement. Après quelques débats, la Convention a dé¬ crété le renvoi de leur pétition aux représen¬ tants du peuple qui sont sur les lieux pour y faire droit. Elle a aussi décrété l’insertion par extrait de cette pétition au Bulletin. Le conseil général de la commune de Langres écrit, du 8 frimaire, qu’après avoir déjà fait passer 1,872 marcs d’argenterie d’église, une nouvelle recherche patriotique leur en a fait dé¬ couvrir encore 125 marcs 3 onces 1/2 et 7 dé¬ corations militaires, des chappes, etc. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (1). Suit la lettre du conseil général de la commune de Langres (2). Le conseil général de la commune de Langres, à la Convention nationale. « Langres, le 8 frimaire, l’an II de là Répu¬ blique française une et indivisible. « Représentants du peuple souverain, « La commune de Langres vous a déjà . fait. parvenir 1,872 marcs chargent orie d’églises; une nouvelle recherche patriotique vous pro¬ cure aujourd’hui 125 marcs 3 onces et demie de superstitieuses inutilités, entre antres un soléil gigantesque et quelques ustensiles de confréries, plus 7 décorations militaires, enfin 13 chapes et 9 pièces accessoires relevées en or. €et hommage à la patrie ne sera pas le dernier. La fête de la raison se prépare, elle amènera sans doute la suppression d’une paroisse secondaire, la métamorphose de la cathédrale en temple de la philosophie et la chute au creuset natio¬ nal du reste des joujoux de nos déprêtrisés. ' « La commune de Langres, législateurs ci¬ toyens, vous invite à convertir ce métal en fer, en lui accordant 1,000 fusils de calibre pour remplacer ceux dont elle a armé ses batail¬ lons. Notre fidèle attachement à la grande com¬ mune mérite bien que Paris nous consacre une journée de travail pour la défense de la patrie. « Vive la République ! « Les membres composant le conseil général de la commune de Langres, ( Suivent 1 5 signatures. ) « P. -S. Le buste du contre-révolutionnaire La Luzerne, porteur du grand soleil et des (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 26, p. 300. (2) Archives nationales, carton G 283, dossier 809. capotes d’or, ayant été trouvé sous le lit d%ne connaissance intime, nous l’adressons au tri¬ bunal révolutionnaire pour en faire justice. » La Société populaire de Doullens annonce l’envoi d’üne grande quantité d’effets d’égtfse. Elle invite la Convention à rester à son poste jusqu’à l’affermissement de la liberté. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (1) . Compte rendu du �Bulletin de la Convention (2). La Société populaire de~|Do niions envoie 161 marcs d’argent et 90 marcs en broderies* et1 galons» La Société républicaine de Maronnes demande vengeance des forfaits commis par les Anglais contre la République» Insertion au « Bulletin » (3). Suit la lettre de la Société républicaine de Ma-rennes (4). La Société populaire de Marennes, à la Convention nationale. « Marennes, ce 24 de brumaire, l’an II de la République française, une et indivi¬ sible. « Législateurs, « C’est en vos mains qu’est remis l’ exercise des droits du peupler c’est à vous de les venger lorsque des audacieux ont, osé les outrager. Déjà plus* d’une fois, par une énergie républicaine, vous avez donné à l’univers étonné l’ exemple d’une grande nation aussi tenable dans , sa, justice que magnanime dans ses actions. Nous comptons au nombre de nos bienfaits le coup qui a fait tomber la tête du tyran et de sa détes¬ table épouse, et celui qui a purgé le sol de la liberté des monstres qui, jusque dans votre sein, avaient conspiré pour sa ruine. Mais si vous avez vengé sur des Français indignes de ce nom cette précieuse liberté que ces lâches voulaient nous-ravir, nous attendons de vous contre une nation ennemie le même acte de justice. Les Anglais viennent de violer le droit des gêna et de commettre le plus horrible des* attentats, Au mépris des pactes inviolables des nations, ils se sont, dans un port neutre, emparés de trois bâtiments français dont: ils ont impitoyablement massacré une partie desf équipages . C’est un crime de lèse-société, et nous ne devons plus regarder comme membres de cette Société (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 26, p. 300. (2) Supplément au Bulletin de la Convention natio¬ nale du 2e jour de la 2e décade du 3e mois de l’an II, (lundi 2 décembre 1793*). (3) Procès-verbaux de là Convention, t. 26, p. 300. (4; Archives nationales, carton G 285, dossier $31.