26 [Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES, j f. sion, et pourquoi? Parce qu’ils étaient rpauvres. ; Je demande le renvoi de cette pétition au comité de Salut public. Le renvoi est décrété. La commune de Viarmes apporte son argen¬ terie. Mention honorable est décrétée (1). Extrait de Vacte de délibération du greffe de Viarmes (2). L’an mil sept cent quatre-vingt-treize, le sa¬ medi dix-neuf du mois de brumaire, l’an deux de la République française, une et indivisible. Nous, officiers municipaux, assistés du comité de surveillance, nous sommes assemblés au lieu des séances pour le transport de l’argenterie de cette église de Viarmes, pour être déposée au Trésor national à Paris. Il a été nommé deux citoyens pour la déposer au lieu ci-dessus dit, qui sont les citoyens Etienne Perrin, officier, et Charles Richer, officier et trésorier des ci-devant effets. Il reste à notre commune, pour servir au culte, un calice avec sa patène, un petit soleil et un ciboire et une petite custode, le tout en argent. Fait et arrêté les jour et an que dessus, et ont signé sur l’acte de délibération. Délivré par moi, secrétaire dudit lieu, le 19 bru¬ maire, l’an 2e de la République une et indivi¬ sible. Nazis, secrétaire-greffier. ; Compte rendu du Journal des Débats et des Décrets (3). Des citoyens de là commune de Viarmes dépo¬ sent sur l’autel de la patrie l’argenterie de leur église. « Nous aimons mieux, dit entre autres choses l’orateur, respecter un citoyen soldat dans nos temples que d’y baiser la calotte d’un prêtre. » {On applaudit.) Sans, ci-devant professeur de physique, vient solliciter, en faveur de tout le peuple français, l’humanité de la Convention nationale; il a in¬ venté une machine qu’il prétend capable de sauver les enfants en convulsion. L’Assemblée renvoie son mémoire au comité d’instruction publique (4) . Le citoyen Josset réclame la justice de la Con¬ vention nationale; il se plaint que quatre péti¬ tions qu’il a adressées, et qui ont été renvoyées aux comités, n’ont rien produit et sont égarées. Sa pétition est renvoyée au comité de sûreté générale (5). La veuve Elie demande la cassation d’une transaction qu’elle prétend frauduleuse. Sa péti¬ tion est renvoyée au comité de législation (6). (1 ) Procès-verbaux de la Convention, t. 25, p. 153. (2) Archives nationales, carton C 279, dossier 752. (3) Journal des Débats et des Décrets (brumaire an. II, n° 419, p. 285). (4) Procès-verbaux de la Convention, t. 25, p. 153. (5) Ibid. (6) Ibid. Des citoyens du département de la Cof se de¬ mandent que l’on mette à prix la tête du traître Paoli. La Convention nationale renvoie leur demande au comité de Salut public (1). Compte rendu de Y Auditeur national (2). Une députation des sans-culottes du départe¬ ment de la Corse a demandé : 1° que la tête du roi Paoli soit mise à prix; 2° l’établissement en Corse d’une armée révolutionnaire; 3° la desti¬ tution des employés dans les administrations publiques et de plusieurs officiers muscadins; 4° l’exécution des lois rendues contre les gens suspects; 5° enfin que les sans -culottes qui pren¬ dront les armés pour soumettre les Corses rebelles soient indemnisés aux frais de la République. Renvoyé aux comités de Salut public et des domaines. Le citoyen Grappotte, demeurant à Latrecsy département de la Haute-Marne, se plaint des praticiens de 5 tribunaux. La Convention nationale renvoie sa pétition au comité de législation (3). Suit la pétition du citoyen Grappotte (4). Aux citoyens représentants du peuple français de V Assemblée nationale de la Convention, à Paris. « Ce 16e et 6e de la 2e décade de brumaire. « Le citoyen Nicolas Grappotte, notaire, mar¬ chand et laboureur, propriétaire demeurant à Latrecey, canton de Ville-sur-Aujon, ci-devant appelé Châteauvillain, district et département de la Haute-Marne, de la ville dé Chaumont en Bassigny. « Vient ici pour la 10e fois et est forcé de vous (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 25, p. 154. (2) Auditeur national [n° 416 du 22 brumaire an II (mardi 12 novembre 1793), p. 4], D’autre part, le Moniteur universel [ n° 53 du 23 brumaire an II (mercredi 13 novembre 1793), p. 216, col. 1} et le Journal de Perlet [n° 416 du 22 brumaire an II (mardi 12 novembre 1793), p. 339) rendent compte de la pétition des sans-culottes corses dans les termes suivants i I. Compte rendu du Moniteur universel. Une députation de Corses demande que la tête de Paoli soit mise à prix et que la Corse soit purgée par les mesures révolutionnaires exercées dans les dé¬ partements du continent. II. Compte rendu du Journal de Perlet. Une députation des sans-culottes corses demande que la tête de Paoli soit mise à prix et qu’il soit établi en Corse un tribunal révolutionnaire pour juger les conspirateurs. Renvoi au comité de Salut public. (3) Procès-verbaux de la Convention, t. 25, p. 154. (4) Archives nationales, carton Dm 154, dossier Latrecey.