60 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 2 4 La société populaire de Tours (1) envoie le procès-verbal de sa séance du 12 prairial, anniversaire du 31 mai. Mention honorable, insertion au bulletin et renvoyé au comité de sûreté générale (2). 3 Les administrateurs du département de l’Aisne remercient la Convention nationale du décret sur l’existence de l’Etre-Suprême et l’immortalité de l’ame, et de celui qui accorde des secours aux indigens vieillards ou infirmes. Ils témoignent leur indignation de l’attentat qui a menacé deux de nos plus fidèles repré-sentans, et expriment leur estime et leur re-connoissance pour le brave Geffroy. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [Laon, 19 prair. Il] (4). «Citoyens Représentant, Vous avez proclamé l’existence de l’Etre suprême et l’Immortalité de l’Ame; et ces Fantômes de raison qui n’avoient qu’une vaine apparence pour en détruire l’idée ont disparu devant cette immortelle vérité; La Justice aura donc un but, la Vertu une base, et les Mortels attacheront un prix au court passage de la Vie. Le Décret du 23 Floréal a offert a la République de nouvelles preuves de votre bonté paternelle toujours active; après avoir envisagé l’Etemel, fais jouir l’homme du Sentiment de la dignité de son être, vos regards compatissans sont descendu sur cette classe indigente et précieuse des Campagnes: Artisans, Cultivateurs, Vieilllards, ou infirmes rassurez-vous ! la bienfaisance, la Générosité nationale soutiendront le reste de votre Carrière et doucement vous arriverez au terme inévitable. Mais dans ces instans où Vos bienfaits dé-couloient si généreusement sur les malheureux, où le Peuple François se livroit au doux Sentiment d’une juste reconnoissance, Falloit-il qu’un noir complot se préparât, que la main du Crime audacieusement conduite par les lâches ennemis de notre Liberté et Voulant S’appésantir sur l’un de vos collègues ménageât encore à. l’existence de l’autre de nouveaux pièges, un même coup destructeur ! Le Cri de cet attentat a navré nos âmes d’une douleur profonde; mais idée tant soit peu consolante ! L’Assassin est connu, le Brave Geoffroy l’a saisi, le glaive de la Loi le menace, la Justice nationale l’en frappera et la Patrie sera encore une fois vengée. » Dartin[?], Duchateau, Clouard, Tranchaud [?], Lecarge. (1) Indre-et-Loire. (2) P.V., XL, 54. Bin, 4 mess. (1er suppl*). (3) P.V., XL, 54. Bln, 4 mess. (4) C 308, pl. 1195, p. 39. La société de Lagnieu, département de l’Ain, fait les mêmes félicitations et donne les mêmes témoignages. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Lagnieu, 18 prair. II] (2) . «Législateurs Occupés a vous exprimer notre reconnoissance sur la proclamation de l’Etre suprême, que vous avés faitte au nom du peuple français, nous apprenons que deux monstres ont tenté de porter leurs mains parricides sur deux députés chers à nos cœurs et à toute la République. Qu’ils périssent ces monstres ! Qu’ils mettent le comble à la rage et au désespoir de Pitt ! le fanatisme que cet agent de la tyrannie cherche à réveiller, les assassinats qu’il conseille, sont ses demieres ressources, mais nous sçaurons déjouer ses manœuvres criminelles. Vous avés mis les vertus à l’ordre du jour, Continués, législateurs, vos sublimes travaux, il n’est aucun de nous qui à l’exemple du vertueux Geoffroy ne brigue l’avantage de Verser son sang pour soustraire aux poignards de la tyrannie des législateurs incorruptibles. Liberté ou la mort est notre serment prononcé déz longtemps, nous y serons fideles. Avec vous nous vaincrons ou avant vous nous périrons. » Grillon (présid .), Aüger (secret.) [et 2 signatures illisibles]. 5 Les administrateurs du département de la Loire remercient la Providence d’avoir conservé les jours de Robespierre et Collot d’Her-bois : ils félicitent la Convention sur ses travaux, et l’invitent de rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [Fleurs, 24 prair. II] (4). « Citoyens Représentans, La Providence éternelle qui veille au Salut de la République, vient de conserver le jour de deux de ses plus fermes appuis. L’incorruptible Robespierre et le Sevère Collot dTierbois ce dernier, qui, le premier a proposé l’abolition de la Royauté; viennent d’échapper au fer parricide de leurs assassins. Continuez, augustes Législateurs, avec Vos dignes collègues, vos glorieux et immenses travaux, achevez votre ouvrage; Vous avez fondé la République, affermissez la sur des bases immuables, la justice, la probité et les mœurs; restez fermes et inébranlables à votre poste jusqu’à l’entière destruction des Tyrans et de la tyrannie : que nos (1) P.V., XL, 55. Btn, 4 mess. (2) C 309, pl. 1201, p. 15. (3) P.V., XL, 55. J. Sablier, n° 1391. (4) C 308, pl. 1195, p. 10. 60 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 2 4 La société populaire de Tours (1) envoie le procès-verbal de sa séance du 12 prairial, anniversaire du 31 mai. Mention honorable, insertion au bulletin et renvoyé au comité de sûreté générale (2). 3 Les administrateurs du département de l’Aisne remercient la Convention nationale du décret sur l’existence de l’Etre-Suprême et l’immortalité de l’ame, et de celui qui accorde des secours aux indigens vieillards ou infirmes. Ils témoignent leur indignation de l’attentat qui a menacé deux de nos plus fidèles repré-sentans, et expriment leur estime et leur re-connoissance pour le brave Geffroy. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [Laon, 19 prair. Il] (4). «Citoyens Représentant, Vous avez proclamé l’existence de l’Etre suprême et l’Immortalité de l’Ame; et ces Fantômes de raison qui n’avoient qu’une vaine apparence pour en détruire l’idée ont disparu devant cette immortelle vérité; La Justice aura donc un but, la Vertu une base, et les Mortels attacheront un prix au court passage de la Vie. Le Décret du 23 Floréal a offert a la République de nouvelles preuves de votre bonté paternelle toujours active; après avoir envisagé l’Etemel, fais jouir l’homme du Sentiment de la dignité de son être, vos regards compatissans sont descendu sur cette classe indigente et précieuse des Campagnes: Artisans, Cultivateurs, Vieilllards, ou infirmes rassurez-vous ! la bienfaisance, la Générosité nationale soutiendront le reste de votre Carrière et doucement vous arriverez au terme inévitable. Mais dans ces instans où Vos bienfaits dé-couloient si généreusement sur les malheureux, où le Peuple François se livroit au doux Sentiment d’une juste reconnoissance, Falloit-il qu’un noir complot se préparât, que la main du Crime audacieusement conduite par les lâches ennemis de notre Liberté et Voulant S’appésantir sur l’un de vos collègues ménageât encore à. l’existence de l’autre de nouveaux pièges, un même coup destructeur ! Le Cri de cet attentat a navré nos âmes d’une douleur profonde; mais idée tant soit peu consolante ! L’Assassin est connu, le Brave Geoffroy l’a saisi, le glaive de la Loi le menace, la Justice nationale l’en frappera et la Patrie sera encore une fois vengée. » Dartin[?], Duchateau, Clouard, Tranchaud [?], Lecarge. (1) Indre-et-Loire. (2) P.V., XL, 54. Bin, 4 mess. (1er suppl*). (3) P.V., XL, 54. Bln, 4 mess. (4) C 308, pl. 1195, p. 39. La société de Lagnieu, département de l’Ain, fait les mêmes félicitations et donne les mêmes témoignages. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Lagnieu, 18 prair. II] (2) . «Législateurs Occupés a vous exprimer notre reconnoissance sur la proclamation de l’Etre suprême, que vous avés faitte au nom du peuple français, nous apprenons que deux monstres ont tenté de porter leurs mains parricides sur deux députés chers à nos cœurs et à toute la République. Qu’ils périssent ces monstres ! Qu’ils mettent le comble à la rage et au désespoir de Pitt ! le fanatisme que cet agent de la tyrannie cherche à réveiller, les assassinats qu’il conseille, sont ses demieres ressources, mais nous sçaurons déjouer ses manœuvres criminelles. Vous avés mis les vertus à l’ordre du jour, Continués, législateurs, vos sublimes travaux, il n’est aucun de nous qui à l’exemple du vertueux Geoffroy ne brigue l’avantage de Verser son sang pour soustraire aux poignards de la tyrannie des législateurs incorruptibles. Liberté ou la mort est notre serment prononcé déz longtemps, nous y serons fideles. Avec vous nous vaincrons ou avant vous nous périrons. » Grillon (présid .), Aüger (secret.) [et 2 signatures illisibles]. 5 Les administrateurs du département de la Loire remercient la Providence d’avoir conservé les jours de Robespierre et Collot d’Her-bois : ils félicitent la Convention sur ses travaux, et l’invitent de rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [Fleurs, 24 prair. II] (4). « Citoyens Représentans, La Providence éternelle qui veille au Salut de la République, vient de conserver le jour de deux de ses plus fermes appuis. L’incorruptible Robespierre et le Sevère Collot dTierbois ce dernier, qui, le premier a proposé l’abolition de la Royauté; viennent d’échapper au fer parricide de leurs assassins. Continuez, augustes Législateurs, avec Vos dignes collègues, vos glorieux et immenses travaux, achevez votre ouvrage; Vous avez fondé la République, affermissez la sur des bases immuables, la justice, la probité et les mœurs; restez fermes et inébranlables à votre poste jusqu’à l’entière destruction des Tyrans et de la tyrannie : que nos (1) P.V., XL, 55. Btn, 4 mess. (2) C 309, pl. 1201, p. 15. (3) P.V., XL, 55. J. Sablier, n° 1391. (4) C 308, pl. 1195, p. 10. 61 SÉANCE DU 3 MESSIDOR AN II (21 JUIN 1794) - Nos 6-8 armées toujours Victorieuses fassent éprouver à tous les Despotes de l’univers le Sort de l’empoisonneur et infâme Capet et de sa Messaline : Détruisez dans les quatre parties du monde la race infernale des oppresseurs de l’humanité; anéantissez sans retour la triple Aristocratie; nobiliaire, Sacerdotale et robinocratique; et Vous n’aurez pas cessé un instant, Représentais fidèles, d’avoir bien mérité de Votre Patrie. » Dumaz ( présid .), Gaulne [?], J. Bertuel, Char-tre, Chana, Triollière [?], Guyot (Secret). 6 Les administrateurs et l’agent national de Cambrai font les mêmes félicitations et donnent les mêmes témoignages. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [ Cambrai , 21 prair. II] (2). « Citoyens Représentants Et nous aussi nous nous félicitons que deux des plus fermes appuis de la Liberté du peuple ayent échappé au fer des assassins; et nous aussi nous vouons une haine implacable aux Tyrans qui soudoient, qui ameutent contre vous tous les crimes. Les voilà donc ces Anglais, qui se vantent d’avoir des principes, qui se donnent depuis si longtems pour modèles à leurs Voisins, Les voilà donc entièrement démasqués !... Continuez, Citoyens Représentants, d’opposer à leurs poignards toute l’énergie des vertus républicaines. Continuez de répondre à leur déloyauté par la sublimité de vos Décrets et Par la Magnanimité de Vôtre conduite. Encore un moment et les hordes esclaves seront dispersées par nos phalanges victorieuses; et quand la tyrannie aurait sur nous l’affreux succès de l’assassinat, des Millions de bras sont prêts sur tous les points de la République pour exterminer tous les Scélérats et venger les Martirs de la Liberté. Les français ôteront à leurs ennemis jusqu’à la puissance du crime et il ne restera au despotisme que l’horrible célébrité de ses forfaits. Restez à votre poste et la République est inébranlable. » J. Martin, Boisdon ( fesant les fonctions de présid.), Giar [?] ( Presid . par intérim), Lefebvre, Farez (agent nat.), Faille, Dher-bécourt, Guerard, Bodin [?], H. Maseaux, Gemico [?] 7 Le conseil-général et le comité de surveillance de la commune d’Aumale expriment à la Convention nationale leur indignation sur l’attentat dirigé contre Collot-d’Herbois et Robespierre, et l’invitent à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (3). (1) P.V., XL, 55. Bin, 4 mess. (2) C 308, pl. 1195, p. 25. (3) P.V., XL, 55. Bin, 4 mess, [Aumale, 18 prair. II] (1) . « Citoyens Représentants Vôtre prudence et vôtre fermeté ont tellement déconsertés les hordes coalisées pour arrêter l’Effet de vos Sublimes Travaux, que dans Leur Désespoir et pour Echapper au Châtiment qui les attend, ils n’ont put trouver d’autres moyens que Celui de diriger des mains homicides sur plusieurs d’entre Vous. Législateurs ! Restez sans inquiétudes ! Soyez toujours nos dieux Tutélaires ! Terminez L’immortel Ouvrage que Vous avez Commencé ! Assoyez la République sur des Bases inébranlables ! Rendez au Monde entier Le Plus cher de tous les Biens : la Liberté... et son Génie veillera sur vos jours; et cette Providence que vous avez si solennellement Proclamée détournera Les Poignards de Nos Ennemis, accéléra [?] Leur Chute, et assurera Pour Jamais Votre gloire. S. et F.» P. Larcher (maire), Soulage (off. mun.), G.N. [?] Godquin (off. mun.), André Leroux, Pier-relate, Rabau (off. mun.), Sutel (agent nat.), Martin, Gillot, Blot, Lesur, Ponthieu(?), Couprolles (?), Noël Garin, Pépin, Bou-LOUGAR, LEHALLEUR (?), BULLOT, fél. BeUVAIN, Gille (Secret.) . 8 La société populaire de Marmande (2) exprime à la Convention nationale l’indignation dont elle a été pénétrée à la nouvelle de l’attentat dirigé contre Collot-d’Herbois et Robespierre; elle assure les représentans du peuple français qu’elle est prête à leur faire un rempart de son corps. Mention honorable, insertion [au] bulletin (3) . [ Marmande , s.d.] (4). « Répresentans A un sentiment profond de douleur a succédé notre indignation a la nouvelle de l’attentat commis contre nos representans Collot d’Herbois et Robespierre. La vangeance nationale n’à donc pas détruit tous les monstres ? et l’or de Pitt séduit encore des esclaves forcenés... le vil corrupteur périra comme ses suppôts. La guerre aux anglais et la guerre a mort. La République triomphante écrasera ses ennemis. Qu’il nous eut été doux de pouvoir faire autour de nos representans un rempart de nos corps. Nous sommes toujours prêts à les def-fendre au péril de notre vie. Heureux de pouvoir donner a la Convention Nationale, des preuves de notre respect, et de nôtre attachement pour elle, et de notre amour pour la patrie. » P. Mimaud (presid.) , Duran (secret.) , Benoit Mimaud (secret), Larrieu (secret.). (1) C 308, pl. 1195, n° 26. (2) Lot-et-Garonne. (3) P.V., XL, 55. Bin, 4 mess. (4) C 309, pl. 1202, p. 27. 61 SÉANCE DU 3 MESSIDOR AN II (21 JUIN 1794) - Nos 6-8 armées toujours Victorieuses fassent éprouver à tous les Despotes de l’univers le Sort de l’empoisonneur et infâme Capet et de sa Messaline : Détruisez dans les quatre parties du monde la race infernale des oppresseurs de l’humanité; anéantissez sans retour la triple Aristocratie; nobiliaire, Sacerdotale et robinocratique; et Vous n’aurez pas cessé un instant, Représentais fidèles, d’avoir bien mérité de Votre Patrie. » Dumaz ( présid .), Gaulne [?], J. Bertuel, Char-tre, Chana, Triollière [?], Guyot (Secret). 6 Les administrateurs et l’agent national de Cambrai font les mêmes félicitations et donnent les mêmes témoignages. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [ Cambrai , 21 prair. II] (2). « Citoyens Représentants Et nous aussi nous nous félicitons que deux des plus fermes appuis de la Liberté du peuple ayent échappé au fer des assassins; et nous aussi nous vouons une haine implacable aux Tyrans qui soudoient, qui ameutent contre vous tous les crimes. Les voilà donc ces Anglais, qui se vantent d’avoir des principes, qui se donnent depuis si longtems pour modèles à leurs Voisins, Les voilà donc entièrement démasqués !... Continuez, Citoyens Représentants, d’opposer à leurs poignards toute l’énergie des vertus républicaines. Continuez de répondre à leur déloyauté par la sublimité de vos Décrets et Par la Magnanimité de Vôtre conduite. Encore un moment et les hordes esclaves seront dispersées par nos phalanges victorieuses; et quand la tyrannie aurait sur nous l’affreux succès de l’assassinat, des Millions de bras sont prêts sur tous les points de la République pour exterminer tous les Scélérats et venger les Martirs de la Liberté. Les français ôteront à leurs ennemis jusqu’à la puissance du crime et il ne restera au despotisme que l’horrible célébrité de ses forfaits. Restez à votre poste et la République est inébranlable. » J. Martin, Boisdon ( fesant les fonctions de présid.), Giar [?] ( Presid . par intérim), Lefebvre, Farez (agent nat.), Faille, Dher-bécourt, Guerard, Bodin [?], H. Maseaux, Gemico [?] 7 Le conseil-général et le comité de surveillance de la commune d’Aumale expriment à la Convention nationale leur indignation sur l’attentat dirigé contre Collot-d’Herbois et Robespierre, et l’invitent à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (3). (1) P.V., XL, 55. Bin, 4 mess. (2) C 308, pl. 1195, p. 25. (3) P.V., XL, 55. Bin, 4 mess, [Aumale, 18 prair. II] (1) . « Citoyens Représentants Vôtre prudence et vôtre fermeté ont tellement déconsertés les hordes coalisées pour arrêter l’Effet de vos Sublimes Travaux, que dans Leur Désespoir et pour Echapper au Châtiment qui les attend, ils n’ont put trouver d’autres moyens que Celui de diriger des mains homicides sur plusieurs d’entre Vous. Législateurs ! Restez sans inquiétudes ! Soyez toujours nos dieux Tutélaires ! Terminez L’immortel Ouvrage que Vous avez Commencé ! Assoyez la République sur des Bases inébranlables ! Rendez au Monde entier Le Plus cher de tous les Biens : la Liberté... et son Génie veillera sur vos jours; et cette Providence que vous avez si solennellement Proclamée détournera Les Poignards de Nos Ennemis, accéléra [?] Leur Chute, et assurera Pour Jamais Votre gloire. S. et F.» P. Larcher (maire), Soulage (off. mun.), G.N. [?] Godquin (off. mun.), André Leroux, Pier-relate, Rabau (off. mun.), Sutel (agent nat.), Martin, Gillot, Blot, Lesur, Ponthieu(?), Couprolles (?), Noël Garin, Pépin, Bou-LOUGAR, LEHALLEUR (?), BULLOT, fél. BeUVAIN, Gille (Secret.) . 8 La société populaire de Marmande (2) exprime à la Convention nationale l’indignation dont elle a été pénétrée à la nouvelle de l’attentat dirigé contre Collot-d’Herbois et Robespierre; elle assure les représentans du peuple français qu’elle est prête à leur faire un rempart de son corps. Mention honorable, insertion [au] bulletin (3) . [ Marmande , s.d.] (4). « Répresentans A un sentiment profond de douleur a succédé notre indignation a la nouvelle de l’attentat commis contre nos representans Collot d’Herbois et Robespierre. La vangeance nationale n’à donc pas détruit tous les monstres ? et l’or de Pitt séduit encore des esclaves forcenés... le vil corrupteur périra comme ses suppôts. La guerre aux anglais et la guerre a mort. La République triomphante écrasera ses ennemis. Qu’il nous eut été doux de pouvoir faire autour de nos representans un rempart de nos corps. Nous sommes toujours prêts à les def-fendre au péril de notre vie. Heureux de pouvoir donner a la Convention Nationale, des preuves de notre respect, et de nôtre attachement pour elle, et de notre amour pour la patrie. » P. Mimaud (presid.) , Duran (secret.) , Benoit Mimaud (secret), Larrieu (secret.). (1) C 308, pl. 1195, n° 26. (2) Lot-et-Garonne. (3) P.V., XL, 55. Bin, 4 mess. (4) C 309, pl. 1202, p. 27.