[Convention nationale.] APÜIVÇS g4ftLJ8J[||?¥?4ÏRE& HÎ £breT7S£ 01 . 85 relatif %)% justice civile et vous au?e? acquis un droit imprescriptible à la reconnais¬ sance des Trais sans-culottes. % Législateurs, il ne suffit 4’ avoir fait disparaître up mQnsfre de la société, il faut encore que pous ne trouvions riep qui ppus retrace son apcienpe. existence, et popr cela? proscrivez les costumes qui tiennent, par leur faste de l’apcipp réginie; le républicain pe connaît que la simplicité, qu’un ruban tricolore spit la seule niarqpe dont tes membres de toutes les autorités constituées seront revêtus ep fonctions ! qu’ils pe soient distingués que par 1§ manière de le porter. Dès lors nous n’ aurons plus qu’à nous réjouir de la disparition de tout çe qui pouvait nous rappeler le souvenir de ces jours de honte et d’esclavage, où la vertu était forcée de se courber sous le joug du vice et de l’orgueil. «f DES4CT, président; NUAISSE, secrétaire; ; Sicard aîné, secrétaire. « Je demande la lecture de cette adresse, 'mention honorable et son renvoi au comité de législation. « Desacy, député de la Haute-Garonne. » Compte rendu du Moniteur universel (1). La Société populaire de Marat ( sic ) demande que les costumes des juges soient supprimés. III Adresse du bataillon des vétérans pour PROTESTER GONTRE LA DESTITUTION DU CITOYEN AnTHEAUME, INSTITUTEUR DU BATAILLON DES ÉLÈVES DE LA PATRIE (2). Suit la teneur de cette adresse d'après un docu¬ ment des Archives nationales (3). Adresse du bataillon des vétérans, à la Convention nationale. « Paris voyait avec admiration croître dans son enceinte un essaim de jeunes élèves défpn-(1) Moniteur universel [n° 42 du 12 brumaire an II (samedi 2 novembre 1793), p. 172, col. 1]. On trouve également de très courts extraits de cette pétition .dans les journaux suivants : Auditeur natio¬ nal (h? 405 du il** jour du 2e mois de l’an II (ven-brêdi 1er novembre 1793), p. 2], Annales patrio¬ tiques et littéraires [n° 304 pu 11 brumaire an II [vendredi l?r novembre 1793), p. 1416, col. 1], Journal du Soir [n° 928, p. 1, col. 2): Mercure uni¬ versel [11 9 jour de brumaire (vendredi 1er no¬ vembre 1793), p. |3, cql. 2]. Cè dernier journal écrit ’Màréï au Ijèù de Muret. (2) L’adresse du bataillon des vétérans n’est pas meptionnée au procès-verbal de la séance du 10 bru¬ maire an II) mais on en trouve des extraits dans lés comptes' répdus de cette séance publiés par le Moniteur universel et par le Journal des Débats et des Décrets. (Voy. ci-après, p, 96 . ) En outre, l,e docu¬ ment des Archives nationales porte en marge la men¬ tion suivante ; « Benvoyé au comité de sûreté géné¬ rale et de surveillance pour faire son rapport dans trois jours, je décadi d'e la lré décad,e du mois de brumaire faq I I de* la République up.e 'et' indivi¬ sible. G,' Basile, secrétaire. » ’ J (3) Archives nationales , carton F7 4580, dossier Antheaume. ” - . spurs de la patyie, organisés en bataillon, conduits par un chef instituteur gratuit, §ous la surveillance et l’inspection dn bataillon des vétérans, par décret du corps législatif. e Nos soins, nos veilles, notre exactitude ne furent jamais épargnés pour assurer aux géuér rations futures de républicains cette espérance de défenseurs instruits, aussi dignes de jouir des biens que VOS travaux pénibles assidus et précieux ont procréés au peuple français, que capables de les soutenir et défendre-« Cette belle et utile institution qu’un grand peuple a créée par un décret de ses représen¬ tants, une section d© Paris, celle de QuiUaume-Tell, régénérés peut-être, mais sans doute abusée par quelques individus, vient d’en opérer la dissolution subite, au moyen d’ma arrêté surpris à ïa religion et à la justice d’une de ses assemblées. « L’arrêté de nette section destitue le citoyen Antheaume, auteur et instituteur, gratuit de ce bataillon d’espérance, sous divers prétextes spécieux-Pes uns nous paraissent dénués de fondement et de vraisemblance, les autres, sans preuves, sont démentis par des pièces probantes. « ta pétition à cet égard vous a été présentée 1© 1er jour de cette 2e année républicaine (1) par les pères et mères de 400 de ces élèves et par lés élèves eux-mêmes. Vous l’avez renvoyée à votre comité de sûreté générale, pour vous en faire son rapport sous trois jours. « Il y a plus d’un mois que ce délai est expiré, le rapport; ne se fait point, et, cependant, législateurs, ce bataillon, l’espérance de -la patrie, n’existe plus; depuis plus de deux mois, il est entièrement dissous. Cette petite troupe de défenseurs naissants, [dont déjà plus de cent ont combattu avec gloire dans nos armées, est toute désorganisée; n’ayant ni gouvernail, ni bpussole, il n’est plus possible d’en rassembler seulement don*©. « Et nous, vétérans, nous à qui le peuple entier, par ses représent ants, a confié des devoirs ©hers à nos cœurs, des fonctions aimables et précieuses, dans lesquelles nous nous complaisions à prévoir, qu’en les remplissant dignement, nous coopérerions à l’affermissement de la liberté et de l’ égalité, au bonheur de nos fils, de nos neveux, au salut de la patrie et au soutien de la République une et indivisible ! nous, qu’un saint enthousiasme a réunis pour donner l’exemple de l’obéissance aux lois, de la pratique des vertus, et de l’ardeur à maintenir les droits de l’homme et du citoyen, nous souffririons sans nous plaindre qu’une très petite portion de la grande famille nous enlevât à nos devoirs par nu acte arbitraire. « Non ! Nous invoquons la Déclaratiou des droits, qui dit, article 26 : « Aucune portion du peuple ne petit exercer la puissance du peuple entier. » « Et forts de cet axiome, puisé dans le livre de la raison, de la nature, de la plus saine philo¬ sophie, nous voulons être réintégrée dans nos fonctions, recouvrer ie droit de nous acquitter des devoirs que le peuple entier nous a con¬ férés en vertu de SOU pouvoir indestructible, (1) Yoy. Archives parlementaires, lf? série, t. LXNÎYj Séance du 22 septembre 1793, p* 6�6.‘ ' ~ 96 [Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. 1 brumaire an il / 31 octobre Il 93 et, à cet effet, voir rassembler sous son égide et réorganiser le bataillon des élèves défenseurs de la patrie, afin de lui prodiguer encore nos soins, et cette sollicitude paternelle qui, en continuant de nous obtenir des succès, substi¬ tuera la joie et la gaieté à l’accablement du grand âge, et accroîtra d’autant le bonheur des derniers jours de notre existence. « Ce sont nos devoirs que nous réclamons, citoyens législateurs, nos droits ne nous inquiè¬ tent pas, vous les avez rétablis, et quand le peuple entier en jouit, nous les exerçons dans toute leur plénitude. « Mais c’est surtout à de vieux citoyens qu’il convient de prêcher le devoir par l’exemple. « Depuis l’existence de l’univers, les vieil¬ lards ont toujours servi de modèle à la jeunesse bouillante. C’est d’après leur conduite, c’est par la force des exemples qu’ils ont donnés que les générations se sont perfectionnées ou cor¬ rompues, que le courage s’est affermi ou énervé, que les lois ont été maintenues dans toute leur vigueur, ou sont tombées dans un fatal anéantissement. De là plus de connaissance des droits et des devoirs, plus de respect humain, plus de sûreté pour les personnes et les proprié¬ tés. De là l’anarchie hideuse, sinistre mère des tyrans; de là la domination d’un seul; de là enfin la misère, [l’opprobre et__ l’esclavage des peuples. « C’est donc surtout au devoir qu’il faut rappeler tous les citoyens; chaque individu, sans doute, ne manquera pas de se souvenir de son droit; mais si tous ne connaissent que lui, si tous courent après lui et se pressent tumul¬ tueusement, sans songer aux moyens d’en jouir d’une manière légitime; alors la confusion et le désordre. « Tel le soleil, de ses ardents rayons, pénétrant sans cesse un terrain que ne rafraîchirait point une rosée bienfaisante, le transformerait en un sol aride, brûlant et stérile, telle aussi l’ardeur générale à jouir de ses droits sans s’acquitter de ses devoirs, dessécherait les corps politiques, convertirait et diviserait les sociétés en bandes de brigands qui bientôt se nuiraient d’un effort mutuel. Les peuples sur leurs droits n’ont cessé de s’entendre, Qu’autant qu’ils ont voulu sans frein tous les étendre. Lors on vit s’élever des hordes d’intrigants, Et le premier des rois fut un chef de brigands. « Voilà, législateurs, les principes que nous professons, les préceptes dont nous voulons pénétrer ces tendres rejetons de l’espèce hu¬ maine, destinés à défendre dignement les droits de l’humanité. « Nous venons donc vous demander la prompte réorganisation, vous prier d’annuler l’arrêté de la section de Guillaume-Tell, et de décréter, dès à présent, la réhabilitation pro¬ visoire de leur instituteur, qui n’a jamais démérité aux yeux ouverts de notre surveil¬ lance, et que nous avons toujours vu plein d’ardeur à remplir les devoirs que lui imposaient ses importantes fonctions; sauf à le remplacer si, nonobstant l’idée avantageuse que nous a inspirée jusqu’à présent sa conduite, si, no¬ nobstant le rapport favorable ci-joint des . com¬ missaires municipaux, il se trouvait atteint des inculpations qu’on lui impute, par l’événe¬ ment du rapport de votre comité de sûreté générale, à l’accélération duquel la section destituante ne paraît pas s’empresser de con¬ courir. « Par cet acte de justice, législateurs, vous rétablirez le peuple dans la plénitudel'de ses droits, vous rappellerez aujdevoirjunefsection qui s’en est écartée, en usurpant le pouvoir du peuple entier; vous ranimerez l’espérance de la patrie, vous redonnerez' à l’instituteur une suite d’activité, récompense de ses travaux passés, dont il ne peut être frustré sans le concours du peuple entier, dont nous voyons ici l’auguste représentation, et vous rendrez aux vétérans des fonctions qui leur sont chères, dont l’exercice fait leur félicité, parce qu’il est un de eeux qui les rendent utiles au salut de la patrie et au soutien de la République une et indivi¬ sible. « Coiny, président du bataillon des vétérans; Polliard, commandant en chef; Léonidas, vétéran , lre compagnie du bataillon ci-devant La Tournelle; Milandre, capitaine; Marcel Dürieux, inspecteur; Caumartin, caporal; Ladainte, vétéran. » Compte rendu du Moniteur universel (1). Une députation du bataillon des vétérans se plaint que la section de Guillaume -Tell ait détruit l’école des jeunes défenseurs de la patrie, en leur enlevant le citoyen Entaume, leur insti¬ tuteur. Elle demande que ce citoyen soit provi¬ soirement rendu à ses élèves. Cette pétition est renvoyée au comité de sûreté générale. IV Procès-verbal de la plantation d’un arbre DE LA LIBERTÉ PAR LA MUNICIPALITÉ ET LES CITOYENS DE LA COMMUME DE CHANTONNAY, DÉPARTEMENT DE LA VENDÉE (2). Suit le document des Archives nationales (3). Aujourd’hui dix-sept octobre mil sept cent (1) Moniteur universel [n° 42 du 12 brumaire an II (samedi 2 novembre 1793), p. 171, 3e col.]. D’autre part, le Journal des Débals et des Décrets (brumaire an II, n° 408, p. 139) rend compte de l’adresse du bataillon des vétérans dans les termes suivants : « Quelques vétérans de la section de Guillaume-Tell dénoncent à la Convention la désorganisation de l’école des élèves de la patrie. Leur orateur s’at¬ tache à démontrer l’utilité de cette institution. Il représente que déjà un grand nombre des républi¬ cains qu’elle avait formés ont combattu avec cou¬ rage et intelligence dans nos armées. Il demande que ‘ la Convention veuille bien porter ses regards sur cette école et la rétablir. « Renvoyé au comité d’instruction publique. » (2) Le procès-verbal de la municipalité de Ghan-tonnay n’est pas mentionné au procès-verbal de la séance du 10 brumaire an II; mais on en trouve des extraits dans les comptes rendus de cette séance publiés par l 'Auditeur national , le Journal du Soir et le Mercure universel . (3) Archives nationales , carton G 279, dossier 749,