fÇonyeatibn nationale.) ÂRCïïlViS PÂRLËNtÈfîTÀÏRÉS. j Kvtmb� 1�3 1?3 ffère de leur tyran et la parente de Pitt vont être enfermés dans une cage de fer, suivre l’armée révolutionnaire dans sa course, et dé venir ainsi lè jouet de toute la France. Vous leur direz qu’ils n’en sertiront que pour subir le supplice des grands scélérats, et que leurs têtes feront Une seconde fois le tour de lâ République entière. VoUs leur direz que leurs infâmes restes ne souilleront point les entrailles dé la terre libre, qu’ils seront abandonnés à la merci des flots, et qu’il sera indiqué au tyran George le jour où il pourra envoyer ses pirates à leur recherche. Vous leur direz que ce moyen est le seul capa¬ ble d’apaiser la colère d’un peuple qui a résolu dé se venger enfin des outrages dont les despotes né cessent dè l’abreuver. Vous leur direz que jusqu’à Ce que cet acte de justice nationale soit exercé, ils seront regardés comme indignes d’être compris au rang des peuples policés, que leUr destruction sera poursuivie avec la plus vive ardeur et que les Français ne mettront bas les aimes que quand ils lés auront tous anéantis, et fait de leur pays une solitude, qui avertisse les peuples du sort qui les attend, s’ils imitaient un si barbare exemple. « A.-J. Turlure, président ; Toulotte, Dupuis, Del ale au, secrétaires; Allart, vice-secré¬ taire. » Extrait du procès-verbal de la séance du comité général de la Société populaire dite des sans-culottes hollandais, à Saint-Omer, le 1er jour de là lre décade du 2e mois de Van II de la République une et indivisible. Des membres qui avaient assisté à la séance de la Société des Montagnards, ont informé la société qu’on venait d’y arrêter une adresse à la Convention nationale, sur le crime affreux commis par les barbares Anglais, à Toulon, envers Un représentant du peuple. ' La société, pénétrée des principes contenus dans cette adresse, a arrêté que deux de ses membres, les Citoyens Van-Altcnà et Van-Ommeren Se rendront de noUveati à la séance des Montagnards, à l’effet d’y demander que cette adresse soit signée et présentée au nom des deux sociétés à. la fois pour prouver à la Convention nationale et à la Franco entière, l’union qui ne cesse de régner entre leS deux sociétés. ' Conforme à V original : Raxt, secrétaire. Les membres composant le comité de sûreté générale, considérant que rien n’est plus lâche que l’attentat commis par les perfides esclaves du tyran de l’Angleterre, sur la personne d’un de nos représentants, que son sang qu’ils ont versé crie vengeance à tous les républicains, et que cet acte féroce ne peut être approuvé que par de vils assassins. Considérant que les Anglais ont violé à notre égard le droit sacré des gens, toutes les lois positivés et divines, �jont délibéré d’une voix unanime et avec �enthousiasme aux sentiments exprimés par la Société des Monta¬ gnards, dans une adresse à la Convention nationale. AU comité de sûreté générale, le 2e jbui du 2® mois dé l’an Iî de îâ République Une et indivisible. A. Damart, président ; CoêdEf, BMf, ÔtHHns, L. Wacquet aîné, Duclos, F.-J.-Alph. Re-vel, Derysse, Cabaret, F. -J. Wacquet, Becquart, Piers le jeune et Wacquet le jeune, secrétaires. Extrait d’une lettre' du conseil général de la commune de Saint-Omér, à la Société des Mon¬ tagnards dè la même villes en date du 2e jour de la lre décade du 2e mois de Van II de la République une et indivisible. « Concitoyens, « Nous avons lu votre adresse à la Convention nationale, et en la lisant, nous avons partagé l’indignation et les sentiments de vengeance qui vous animent. Citoyens, nous donnons à cette adresse une adhésion pleine et entière. Veuillez en faire mention dans votre procès-verbal et âU bas de l’adresse si vous la livrez à l’impression. « Salut et fraternité. « Les membres composant le conseil général de la commune de Saint-Omer. » (Suivent 38 signatures.) Watteble», secrétaire-greffier. Extrait des registres aux arrêtés du conseil d' Administration du district de Saint-Omer. Séance publique du 2e jour de la lre décade du 2e mois de l’an II de la République une ét indivisible. Des commissaires de la Société des Monta¬ gnards de Soint-Omer sont introduits; ils font lecture d’une adresse à la Convention nationale, dans laquelle ils peignent l’horreur que leur a inspiré l’assassinat commis par lés barbares Anglais sur la personne de Beauvais, repré¬ sentant du peuple ; et demandent uhe vengeance aussi prompte qu’éclatante. L’Administration témoigne par ses applaudis¬ sements réitérés que les mêmes sentiments sont dans Son cœur, et, sur la préposition d’un membre, après avoir entendu le procureur syndic, arrête qu’elle adopte cette adresse, qu’elle sera imprimée, envoyée à la Convention, au département et aux districts du Pas-de-Calais, aux municipalités du district de Saint-Omer, et à toutes les sociétés populaires. Les administrateurs composant le district âê Saint-Omer. ( Suivent 15 signatures.) « Blanchet, secrétaire. » La Société populaire de la ville et du bourg lès Valence fait passer à la Convention nationale un arrêté quelle a pris, par lequel elle à pro* clamé, dans une de ses séances, que le citoyen Payan, procureur général syndic du département delà Drôme, a bien mérité des républicains de ce département. Par un second arrêté, elle dé¬ clare que le citoyen Boisset, représentent du peuple, délégué dans le département de la 164 [Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES, j f novembre 1793 Drôme, avait bien mérité des républicains de ce département. Insertion au « Bulletin » (1). I. Lettre de la Société populaire de Valence (2). « Valence, le 29e jour du 1er mois de l’an II de la République française une et indivisible. « Citoyen Président, « La Société populaire de la ville et du bourg - lès-Valence, sobre d’éloges, mais sachant appré¬ cier les vertus civiques et les talents révolution¬ naires, vient de rendre un témoignage, unanime et honorable en faveur du citoyen Payan, pro¬ cureur général syndic, en proclamant qu’il avait bien mérité de tous les républicains de son dé¬ partement. Nous remplissons le vœu de l’As¬ semblée générale, en vous adressant un extrait de son arrêté. « Les membres composant le comité de corres¬ pondance de la Société populaire de la ville et du bourg-lès-Valence. « Berenger; Tourrette, secrétaire; Lasserre ; Bar; Paquet; Experton; Cotte; Tache; Urtin. » II. Extrait des registres de la Société populaire de Valence (3). Séance extraordinaire du 4 octobre 1793, l’an II de la République fran¬ çaise une et indivisible. Le motif de la Convention était l’importance des nouvelles reçues des armées de la République près Lyon et Toulon. Le citoyen Joseph-Fran¬ çois Payan, procureur général syndic de la Drôme, a fait part des différents succès qu’elles avaient obtenus contre ces deux villes infâmes, et de l’espoir fondé de la prochaine destruction de Lyon, ce repaire de louveteaux et de tigres qui devaient désoler la terre sainte de la liberté, de cette ville contre laquelle le génie tutélaire des vertueux républicains a fait tomber l’ana¬ thème que l’exécrable Isnard avait osé vomir contre Paris. Un membre, porté à la tribune par l’enthou¬ siasme de l’admiration envers le vertueux pro¬ cureur général syndic en a présenté un tableau parfaitement conforme à celui qui était peint dans le cœur de tous les membres. Il a retracé l’homme réunissant toutes les qualités précieuses du citoyen et du fonctionnaire public; il l’a montré partout électrisant par le feu ardent de (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 24, p. 267. (2) Archives nationales, carton C 280, dossier 763. (3) Archives nationales, carton C 280, dossier 763. son républicanisme, partout accessible et ré¬ pandant les lumières et l’instruction, très assidu dans son poste, joignant l’aménité à la fermeté dans l’exercice de ses fonctions, maintenant dans l’ordre du jour toutes les mesures de salut public, se consumant par ses travaux pour le triomphe de la liberté; il a rappelé son incor¬ ruptibilité, son courage et son chagrin au milieu des pièges de l’hydre fédéraliste avec laquelle on a vainement tenté de le familiariser, les écrits lumineux sortis de sa plume féconde pour nous garantir des ravages de ce monstre; enfin les deux fameuses séances du 24 juin et des 7, 8 et 9 septembre qu’il a provoquées et qu’on recon¬ naîtra toujours comme les boulevards contre lesquels aura échoué le monstre du fédéralisme. La Société tout entière, prévoyant et de¬ vançant les conséquences d’un éloge si juste¬ ment mérité, a proclamé simultanément que le citoyen Payan avait bien mérité de tous les ré¬ publicains de son département et a arrêté qu’extrait du présent serait envoyé à la Con¬ vention nationale. Collationné : Experton, président; F. Forest, cadet, secrétaire; Urtin, secrétaire; Tourrette, secrétaire. III. Lettre de la Société populaire de Valence (1). ~« Valence, le 29e jour du 1er mois de l’an II de la République française une et indivisible. « Citoyen Président, « La Société populaire de la ville et du bourg-lès-Valence, a proclamé dans sa séance du 3 octobre (vieux style), que le citoyen Boisset, représentant du peuple délégué dans le dépar¬ tement de la Drôme, avait bien mérité des ré¬ publicains de ce département ; nous nous hâtons de remplir son vœu en vous transmettant l’ex¬ trait de son arrêté dicté par la juste reconnais¬ sance des sans-culottes du chef -heu de la Drôme. « Les membres composant le comité de cor¬ respondance de la Société populaire de la ville et du bourg-lès-Valence. « Berenger; Urtin; Tourrette, secrétaire; Bar; Paquet; Lasserre; Cotte; Tache; Experton, président. » IV. Extrait du registre de la Société populaire de Valence (2). Séance du 3 octobre 1793, l’an II de la République française une et indivisible. Le représentant du peuple Boisset, que la Société possédait dans son sein, confondu parmi (1) Archives nationales, carton G 280, dossier 763. (2) Archives nationales, carton C 280, dossier 763.