SÉANCE DU 4 MESSIDOR AN II (22 JUIN 1794) - N° 21 103 rage des braves deffenseurs de la patrie par des adresse énergiques et des récompenses justement accordées... Tu à abolit les autorités constituées qui vouloient faire revivre l’ancien régime, tu a voulus que le mérite et la vertu ayent seuls la préférance dans les différants emplois de la Republique... En fait par tes immenses travaux, les loix sages que tu nous à fait, les mesures vigoureuses que tu à pris dans toutes les circonstances critiques et notamment à l’epo-que et depuis les événements du 31 may et par le gouvernement révolutionnaire que tu as si heureusement établit, et mis en activité tu as Sauvé la Patrie... Reçois ô montagne Sainte en reconnaissance de tant de bienfaits, nos félicitations, nos applaudissement, et l’hommage le plus pur de nos cœurs. Reste à ton poste, montagne sublime, continue avec ardeur et constance tes glorieux travaux, continue a foudroyer du haut de ton sommet, tous les conspirateurs et les traîtres; poursuis sans relâche, écrasé cette race de vipère qui se cache sous le mantau du patriotisme pour mieux tromper le peuple; souviens toi que tu a juré au milieu de tes seuls et vrais amis le Peuple, de maintenir sa souvéraineté... d’exterminer la tyrannies jusque dans le dernier des tyrans. Que tu a juré la mort de tous les contre-revo-lutionnaires, que tu as juré enfin d’aimer le peuple, de le protéger contre tous ses ennemis, de rester constamment attaché à son sort et de lui procurer le bonheur et la paix... Reste donc a ton poste jusqu’à ce que ces serments soyent accomplis, jùsqu’a ce qu’enfin la Republique, la jtiberté, l’égalité soyent paisiblement assises sur les ruines de la tyrannie... C’est alors qu’en récompense de tes vertus tu joüira de l’amour du peuple, que le peuple te bénira et qu’il dira dans l’exés de sa joye et de sa recon-noissànce, Voilà nos bons amis... Voilà les amis du peuple... Hommes vertueux qui composé la montagne, vous apprendrés sans doute avec ce tendre interet qu’inspire l’amour de la Patrie, que quoique pauvres campagnards, habitants d’un canton de la Republique ou l’aristocratie et le fanatisme ont fait les plus grands ravages ou nous avons eu a combatre des emeutes contre-revolutionnaires, nous n’en avons pas moins constamment été attachés a la cause de la liberté, que malgré les persécutions que nous avons éprouvées, nous nous sommes élevés a la hauteur dès hommes libres, que nous en avons le langage et la contenance fiere, et que tandis que les ennemis de la Patrie conspirent contre elle, nous nous occupons san relâche des moyens de la faire prospérer, en redoublant chaque jour de précautions et de vigilance pour prévenir ou enchaîner les mouvements de ses ennemis, en procurant à nos enfans, à nos freres, a nos amis qui combattent pour elle les secours nécessaires à leur aider a suporter courrageusement les fatigues de la guerre, en fournissant avec désintéressement nos effets, nos. denrées, nos chevaux et nos voitures, dans toutes les circonstances ou il en est besoin. Qu’enfin retenus dans nos foyer pour y fertiliser la terre et procurer a nos braves deffenseurs les subsistances dont ils ont besoin, par d’abondantes récoltés, jaloux de partager leurs travaux et d’y coopérer, nous avons armé et équipé un cavalier jacobin qui va partir incessament pour nous remplacer aux frontières et dont nous faisons l’offrande à la Patrie. Vive la Republique, vive la liberté et l’Egalité, vive la montagne, honneur, reconnoissance, amour aux vaillants et intrépides montagnards, Victoire aux drapeaux tricolore; Ruine, honte, desespoir et mort a tous les tirans et a leurs satellites. » Vivot, Goguuxot (présid .), Oudry, F.X. Goguil-lot, autre Goguillot, J.-L. Girardet, F. Girardet, N. Dumont, F.X Lafiche, C.-F. Pauthier, J. J. Talsot, Thomas Paris, F.X. Petit, F.X. Courlet (vice-présid.) [et 11 signatures illisibles]. 8 [La Comm. de Saint-Mihiel à la Conv.; s.d.] (1) . « Législateurs, Les Sans culottes Composant le Conseil Général de la Commune de St Mihiel Viennent vous offrir l’homage de leur réconnoissance. Vous avez encore une fois sauvé la patrie en déjouant les Complots liberticides des Conspirateurs. Vous avez mis à l’ordre du jour la Justice, la probité et les vertus. Vous avez détruit le règne de l’erreur et du mensonge et y avés substituér celui de la vérité et de la raison. Vous avez Confondu L’atheisme en appellant l’homme à L’Etre Suprême et à L’immortalité de l’âme, et pour tous ces bienfaits des monstres excités par d’autres habitués à se gorger du Sang du peuple ont voulu annéantir la liberté en assassinant ses plus zélés deffenseurs; mais grâce en soit renduë à L’Etre Suprême, l’astre bienfaisant qui veille sur les hommes de bien nous en a préservés, ils ne périront pas, vous ne périrés pas, vous viverés pour nôtre bonheur, et puisque ces Ennemis des droits que vous nous avez rendus ne peuvent vivre sur le sol de la vertu et de la liberté, Eloignés, lès de nous, Eloignés les supects ennemis du Gouvernement républicain, ce Sera lorsqu’il n’y aura plus dans la republique que des Vœux pour sa prospérité que nous serons assurés qu’elle subsistera comme nous le Voulons, une, Indivisible et populaire, restés pères de la patrie, Comme nous Vous avons déjà fait la priere, à votre poste Jusque ce que vous l’aurez consolidé sur les bases que vous avés posés, et nous, nous vous Jurons d’observer les loix, de vivre libres ou de mourir et de remplir avec courage les fonctions qui nous sont confiées ». f. Housely(?) (off. mun.), Petit jean (off. mun .); Gouget fils {off. mun.), Brioud(?) (maire), Dufour (agent nat.), Legris notable), Grandvinet (?) françois (off. mun.), Heuvion, Lachambre fils, G. Vincent, J. Bréard (?), Heinoff(?) (receveur), Planté, J. Planté (?), Blebée, Gastal, Peant(?), Collignon père, Thiery, G. Vincent, G. Pouzet, Thiery (?), f. Collignon, Darnez, G. Harnouz(?), fr. Lachambre, f. Gouget (?), G. Baudot, Joseph Parisoz. (1) C 308, pl. 1196, p. 8. SÉANCE DU 4 MESSIDOR AN II (22 JUIN 1794) - N° 21 103 rage des braves deffenseurs de la patrie par des adresse énergiques et des récompenses justement accordées... Tu à abolit les autorités constituées qui vouloient faire revivre l’ancien régime, tu a voulus que le mérite et la vertu ayent seuls la préférance dans les différants emplois de la Republique... En fait par tes immenses travaux, les loix sages que tu nous à fait, les mesures vigoureuses que tu à pris dans toutes les circonstances critiques et notamment à l’epo-que et depuis les événements du 31 may et par le gouvernement révolutionnaire que tu as si heureusement établit, et mis en activité tu as Sauvé la Patrie... Reçois ô montagne Sainte en reconnaissance de tant de bienfaits, nos félicitations, nos applaudissement, et l’hommage le plus pur de nos cœurs. Reste à ton poste, montagne sublime, continue avec ardeur et constance tes glorieux travaux, continue a foudroyer du haut de ton sommet, tous les conspirateurs et les traîtres; poursuis sans relâche, écrasé cette race de vipère qui se cache sous le mantau du patriotisme pour mieux tromper le peuple; souviens toi que tu a juré au milieu de tes seuls et vrais amis le Peuple, de maintenir sa souvéraineté... d’exterminer la tyrannies jusque dans le dernier des tyrans. Que tu a juré la mort de tous les contre-revo-lutionnaires, que tu as juré enfin d’aimer le peuple, de le protéger contre tous ses ennemis, de rester constamment attaché à son sort et de lui procurer le bonheur et la paix... Reste donc a ton poste jusqu’à ce que ces serments soyent accomplis, jùsqu’a ce qu’enfin la Republique, la jtiberté, l’égalité soyent paisiblement assises sur les ruines de la tyrannie... C’est alors qu’en récompense de tes vertus tu joüira de l’amour du peuple, que le peuple te bénira et qu’il dira dans l’exés de sa joye et de sa recon-noissànce, Voilà nos bons amis... Voilà les amis du peuple... Hommes vertueux qui composé la montagne, vous apprendrés sans doute avec ce tendre interet qu’inspire l’amour de la Patrie, que quoique pauvres campagnards, habitants d’un canton de la Republique ou l’aristocratie et le fanatisme ont fait les plus grands ravages ou nous avons eu a combatre des emeutes contre-revolutionnaires, nous n’en avons pas moins constamment été attachés a la cause de la liberté, que malgré les persécutions que nous avons éprouvées, nous nous sommes élevés a la hauteur dès hommes libres, que nous en avons le langage et la contenance fiere, et que tandis que les ennemis de la Patrie conspirent contre elle, nous nous occupons san relâche des moyens de la faire prospérer, en redoublant chaque jour de précautions et de vigilance pour prévenir ou enchaîner les mouvements de ses ennemis, en procurant à nos enfans, à nos freres, a nos amis qui combattent pour elle les secours nécessaires à leur aider a suporter courrageusement les fatigues de la guerre, en fournissant avec désintéressement nos effets, nos. denrées, nos chevaux et nos voitures, dans toutes les circonstances ou il en est besoin. Qu’enfin retenus dans nos foyer pour y fertiliser la terre et procurer a nos braves deffenseurs les subsistances dont ils ont besoin, par d’abondantes récoltés, jaloux de partager leurs travaux et d’y coopérer, nous avons armé et équipé un cavalier jacobin qui va partir incessament pour nous remplacer aux frontières et dont nous faisons l’offrande à la Patrie. Vive la Republique, vive la liberté et l’Egalité, vive la montagne, honneur, reconnoissance, amour aux vaillants et intrépides montagnards, Victoire aux drapeaux tricolore; Ruine, honte, desespoir et mort a tous les tirans et a leurs satellites. » Vivot, Goguuxot (présid .), Oudry, F.X. Goguil-lot, autre Goguillot, J.-L. Girardet, F. Girardet, N. Dumont, F.X Lafiche, C.-F. Pauthier, J. J. Talsot, Thomas Paris, F.X. Petit, F.X. Courlet (vice-présid.) [et 11 signatures illisibles]. 8 [La Comm. de Saint-Mihiel à la Conv.; s.d.] (1) . « Législateurs, Les Sans culottes Composant le Conseil Général de la Commune de St Mihiel Viennent vous offrir l’homage de leur réconnoissance. Vous avez encore une fois sauvé la patrie en déjouant les Complots liberticides des Conspirateurs. Vous avez mis à l’ordre du jour la Justice, la probité et les vertus. Vous avez détruit le règne de l’erreur et du mensonge et y avés substituér celui de la vérité et de la raison. Vous avez Confondu L’atheisme en appellant l’homme à L’Etre Suprême et à L’immortalité de l’âme, et pour tous ces bienfaits des monstres excités par d’autres habitués à se gorger du Sang du peuple ont voulu annéantir la liberté en assassinant ses plus zélés deffenseurs; mais grâce en soit renduë à L’Etre Suprême, l’astre bienfaisant qui veille sur les hommes de bien nous en a préservés, ils ne périront pas, vous ne périrés pas, vous viverés pour nôtre bonheur, et puisque ces Ennemis des droits que vous nous avez rendus ne peuvent vivre sur le sol de la vertu et de la liberté, Eloignés, lès de nous, Eloignés les supects ennemis du Gouvernement républicain, ce Sera lorsqu’il n’y aura plus dans la republique que des Vœux pour sa prospérité que nous serons assurés qu’elle subsistera comme nous le Voulons, une, Indivisible et populaire, restés pères de la patrie, Comme nous Vous avons déjà fait la priere, à votre poste Jusque ce que vous l’aurez consolidé sur les bases que vous avés posés, et nous, nous vous Jurons d’observer les loix, de vivre libres ou de mourir et de remplir avec courage les fonctions qui nous sont confiées ». f. Housely(?) (off. mun.), Petit jean (off. mun .); Gouget fils {off. mun.), Brioud(?) (maire), Dufour (agent nat.), Legris notable), Grandvinet (?) françois (off. mun.), Heuvion, Lachambre fils, G. Vincent, J. Bréard (?), Heinoff(?) (receveur), Planté, J. Planté (?), Blebée, Gastal, Peant(?), Collignon père, Thiery, G. Vincent, G. Pouzet, Thiery (?), f. Collignon, Darnez, G. Harnouz(?), fr. Lachambre, f. Gouget (?), G. Baudot, Joseph Parisoz. (1) C 308, pl. 1196, p. 8.