510 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE w [La sté popul. et révol. de Renan (1), à la Conv.; s.d. ] (2) Citoyens représentants, Nous venons de monter, armer et équiper un dragon volontaire pour la défense de la République. Il est parti pour joindre le corps qu’on lui a désigné. Imbu des principes qui vous dirigent, et qui nous animent, il est allé prendre part à la guerre que nous avons déclarée, et que nous ferons aux despotes et à leurs esclaves jusqu’à leur extinction totale. Les président et secrétaires : Thomasz (?) ( secret. ), Galierne ( secrét. ), Y.M. Meret ( pré-sid.). x [La sté popul. et républicaine de Privas (3), à la Conv.; Privas, 4 therm. II] (4) Représentans, Depuis que les armées de la République ont été purgées des traîtres qui les commendoient, depuis que des braves sans-culottes sont à leur têtte, et que le génie de la liberté dirige leurs opérations, elles volent de conquette en conquette; du Nord au Midy, de l’Orient à l’Occident, nos armées sont triomphantes. Les plaines de Fleurus qui, sous le règne du despotisme, avoient été deux fois les témoins de la valeur des Français, ont encore été le théâtre de la signalée victoire que les enfans de la liberté ont remportée sur les esclaves des tyrans coalisés. Autrichiens, Prussiens, Hessois, Anglais, et autres serfs militaires des tyrans, vous avés eu beau réunir vos forces, il a fallu céder à la bravoure républicaine. Des milliers d’esclaves ont été immolés, et ceux qui n’ont pas mordu la poussière n’ont trouvé leur salut que dans une fuitte précipitée. La suitte de cette mémorable victoire est la restitution de Jemmapes, la prise du célèbre port d’Ostende, celle de la Belgique entière et d’une prodigieuse quantité de munitions de guerre et de bouche. Grâces vous en soient rendues, intrépides montagnards ! C’est vous qui dirigés la foudre qui doit écraser tous les tyrans. C’est vous qui préparés à l’Europe la chute du despotisme et l’établissement de l’égalité et de la liberté. Vive la République ! Vive la montagne ! Les membres composant le c. de correspondance de la sté popul. de Privas : Danastazy J., Bouvié, Deroure, Duval. (1) Finistère. (2) C 316, pl. 1266, p. 10; B", 30 therm. (2e suppl1); J. Sablier, n° 1495. (3) Ardèche. (4) C 316, pl. 1266, p. 9. Mentionné par 0n, 30 therm. (1er suppl1). y [Le c. révolutionnaire de la comm. de Tonnerre (1), au présid. de la Conv.; Tonnerre, 14 mess. II] (2) Citoyens, La plus part d’entre nous, trop glorieux d’avoir des fils dans les armée de la République, pour combattre tous les despottes coalisé contre la liberté du peuple français, guidé par le génie sublime de la liberté, nous aprenons, par les journaux, les grandes victoire digne à des républicains. C’est à la voye de la Convention et de notre patrie que nous avons dit à nos enfants de voiler au champs de la victoire; c’est au comité de salut publique, à qu’il appartient de diriger les bras de nos enfants, armé au nom de la patrie contre tous les despottes de l’univers. C’est à vous, au montagne sainte, à qu’il est destinée ont réservé de donner la liberté à tous les peuples de la terre. Frappée, frappée ! Le génie sublime de la liberté qui vous environne, divin protecteur des armée française, fera entendre sa voye redoutable à tous les tirrans couronné, qu’à sa voye ils disparoitteront de la terre destinée à mintenir la liberté et la fraternité. Nous, porté par la confiance de nos concitoyens pour estre le[s] sentinels du peuple, il ne nous reste rien à désirer qu’à remplir les grandes fonctions qu’ils nous sont confié; qu’il [mot illisible] annéantir à jamais les ennemis interrieurs, pendant que nos enfants exterminerons ceux de l’exterrieur. S. et F. Les membres du comité : Rousselet, Jourey, Jame, Liynez (présid.), Raffard, Saussey, Gor-mand, Brienne, Lemaire, Mouchinot, Toynier (secrét.), [et une signature illisible]. z [La sté républicaine de Beaufort(3), à la Conv.; Beaufort, 25 mess. II] (4). Représentants, La société républicaine de Beaufort ne perdra jamais une circonstance, ni un événement où elle puisse se mettre à l’unisson de la France entière, pour se féliciter de voir le timon de la patrie confié à des mains si habiles. Au moment où notre cœur frémissoit encore de la juste indignation qu’inspire le spectacle des noires atrocités d’un ministre marchand de poignards et de poison, tandis qu’à peine la douleur des amis de la République éprouvoit quelque soulagement de voir la vie de deux mandataires, dignes de l’affection publique et (1) Yonne. (2) C 313, pl. 1249, p. 14. Mentionné par Moniteur (réimpr.), XXI, 479; J.Fr., n° 687. (3) Mayenne-et-Loire. (4) C 316, pl. 1266, p. 8. Mentionné par B"1, 30 therm. (1er suppl1); J.Fr., n°687. 510 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE w [La sté popul. et révol. de Renan (1), à la Conv.; s.d. ] (2) Citoyens représentants, Nous venons de monter, armer et équiper un dragon volontaire pour la défense de la République. Il est parti pour joindre le corps qu’on lui a désigné. Imbu des principes qui vous dirigent, et qui nous animent, il est allé prendre part à la guerre que nous avons déclarée, et que nous ferons aux despotes et à leurs esclaves jusqu’à leur extinction totale. Les président et secrétaires : Thomasz (?) ( secret. ), Galierne ( secrét. ), Y.M. Meret ( pré-sid.). x [La sté popul. et républicaine de Privas (3), à la Conv.; Privas, 4 therm. II] (4) Représentans, Depuis que les armées de la République ont été purgées des traîtres qui les commendoient, depuis que des braves sans-culottes sont à leur têtte, et que le génie de la liberté dirige leurs opérations, elles volent de conquette en conquette; du Nord au Midy, de l’Orient à l’Occident, nos armées sont triomphantes. Les plaines de Fleurus qui, sous le règne du despotisme, avoient été deux fois les témoins de la valeur des Français, ont encore été le théâtre de la signalée victoire que les enfans de la liberté ont remportée sur les esclaves des tyrans coalisés. Autrichiens, Prussiens, Hessois, Anglais, et autres serfs militaires des tyrans, vous avés eu beau réunir vos forces, il a fallu céder à la bravoure républicaine. Des milliers d’esclaves ont été immolés, et ceux qui n’ont pas mordu la poussière n’ont trouvé leur salut que dans une fuitte précipitée. La suitte de cette mémorable victoire est la restitution de Jemmapes, la prise du célèbre port d’Ostende, celle de la Belgique entière et d’une prodigieuse quantité de munitions de guerre et de bouche. Grâces vous en soient rendues, intrépides montagnards ! C’est vous qui dirigés la foudre qui doit écraser tous les tyrans. C’est vous qui préparés à l’Europe la chute du despotisme et l’établissement de l’égalité et de la liberté. Vive la République ! Vive la montagne ! Les membres composant le c. de correspondance de la sté popul. de Privas : Danastazy J., Bouvié, Deroure, Duval. (1) Finistère. (2) C 316, pl. 1266, p. 10; B", 30 therm. (2e suppl1); J. Sablier, n° 1495. (3) Ardèche. (4) C 316, pl. 1266, p. 9. Mentionné par 0n, 30 therm. (1er suppl1). y [Le c. révolutionnaire de la comm. de Tonnerre (1), au présid. de la Conv.; Tonnerre, 14 mess. II] (2) Citoyens, La plus part d’entre nous, trop glorieux d’avoir des fils dans les armée de la République, pour combattre tous les despottes coalisé contre la liberté du peuple français, guidé par le génie sublime de la liberté, nous aprenons, par les journaux, les grandes victoire digne à des républicains. C’est à la voye de la Convention et de notre patrie que nous avons dit à nos enfants de voiler au champs de la victoire; c’est au comité de salut publique, à qu’il appartient de diriger les bras de nos enfants, armé au nom de la patrie contre tous les despottes de l’univers. C’est à vous, au montagne sainte, à qu’il est destinée ont réservé de donner la liberté à tous les peuples de la terre. Frappée, frappée ! Le génie sublime de la liberté qui vous environne, divin protecteur des armée française, fera entendre sa voye redoutable à tous les tirrans couronné, qu’à sa voye ils disparoitteront de la terre destinée à mintenir la liberté et la fraternité. Nous, porté par la confiance de nos concitoyens pour estre le[s] sentinels du peuple, il ne nous reste rien à désirer qu’à remplir les grandes fonctions qu’ils nous sont confié; qu’il [mot illisible] annéantir à jamais les ennemis interrieurs, pendant que nos enfants exterminerons ceux de l’exterrieur. S. et F. Les membres du comité : Rousselet, Jourey, Jame, Liynez (présid.), Raffard, Saussey, Gor-mand, Brienne, Lemaire, Mouchinot, Toynier (secrét.), [et une signature illisible]. z [La sté républicaine de Beaufort(3), à la Conv.; Beaufort, 25 mess. II] (4). Représentants, La société républicaine de Beaufort ne perdra jamais une circonstance, ni un événement où elle puisse se mettre à l’unisson de la France entière, pour se féliciter de voir le timon de la patrie confié à des mains si habiles. Au moment où notre cœur frémissoit encore de la juste indignation qu’inspire le spectacle des noires atrocités d’un ministre marchand de poignards et de poison, tandis qu’à peine la douleur des amis de la République éprouvoit quelque soulagement de voir la vie de deux mandataires, dignes de l’affection publique et (1) Yonne. (2) C 313, pl. 1249, p. 14. Mentionné par Moniteur (réimpr.), XXI, 479; J.Fr., n° 687. (3) Mayenne-et-Loire. (4) C 316, pl. 1266, p. 8. Mentionné par B"1, 30 therm. (1er suppl1); J.Fr., n°687.