SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIECES ANNEXES 303 Vous avez sauvé encore une fois la patrie en affermissant de plus en plus le gouvernement républicain; les intrigants ont été découverts. Ils ont été reconnus traîtres et conspirateurs; ils ont péri sous le glaive de la loi. Grâces immortelles soient rendues à votre sagesse et à vos travaux; vous avez fait un digne usage des droits que le peuple vous a confiés et rien ne peut échapper à l’œil pénétrant de votre vigilance; nous applaudissons à votre courage et à votre fermeté, et les efforts des intrigants et conspirateurs se briseront toujours puisqu’ils viendront se heurter contre cette sainte Montagne. Vous avez mis la probité et la vertu à l’ordre du jour et vous enseignez au peuple à les pratiquer. Restez donc à vos postes, mandataires du souverain, continuez de punir les traîtres, continuez de servir le peuple, notre sort sera le vôtre et nous périrons avec vous s’il le faut. Parlez, nous quitterons la charrue pour voler à votre défense et pour cimenter les fondements du sage gouvernement que vous nous avez donné. Vive la République, vive la Convention. S. et F. » Lorin (présid.), Martinet (secret.), Legras (secret.). CLXVII [La S té popul. de Lavit, à la Conv.; 20 germ. II] (1). « Représentans, De nouveaux Catilinas, des suppôts des Tar-quins modernes voulaient donner des fers-au premier peuple du monde, les scélérats ! C’est sous le manteau du patriotisme qu’ils préparaient leurs coups. Sous ces dehors séduisants les traîtres livraient la guerre à la vertu, attaquaient le patriotisme et voulaient avilir la représentation nationale. Vous l’avez recommandé, Représentans, la justice, la morale à l’ordre du jour; oui ! ce sont les bases sur lesquelles vous avez fondé toutes vos actions. C’est ainsi que vous allez renouveler la face de l’univers étonné de votre sagesse. Eh bien ! que les factieux, que les intrigants tremblent, la hache nationale est suspendue sur leur tête. La loi jugera leur action, leur extravagance, leurs protestations perfides ne tromperont plus les citoyens. La loi, la vertu, la morale, voilà leur boussole. Que la mort frappe les têtes coupables, que la République triomphe de toutes les factions. Vous avez pris des mesures dignes d’un grand peuple, vous avez encore sauvé la patrie ! Votre Comité de salut public a notre confiance; restez à votre poste, n’abandonnez la sainte Montagne qu’après que tous les traîtres, les satellites des tyrans seront réduits en poudre. Pour nous, Citoyens, nous sommes prêts à défendre la représentation nationale jusqu’à la (1) C 303, pl. 1103, p. 38. Lavit-de-Lomagne, départ, du Gers. mort. Oui, que la mort couvre tout de son voile, que tout soit réduit en cendres, ou que la liberté, l’égalité soient assises à jamais sur des fondements inébranlables. » Noby (présid.) Darnis (secrét.), Colomès (secrét.) [et 59 signatures illisibles]. CLXVIII [La Sté popul. de Larroumieu, à la Conv.; s.d.] (1). « Représentants du peuple, Depuis le commencement de la révolution des scélérats n’ont cessé de conspirer contre la représentation nationale et la liberté; ils ont pris toutes les formes pour tromper le peuple; c’est avec le masque du patriotisme qu’ils viennent de faire un dernier effort pour nous donner un maître, mais le Comité de salut public a déjoué leurs trames perfides, la Convention a renvoyé les conjurés au Tribunal révolutionnaire et plusieurs d’entre eux ont déjà subi la peine due à leurs forfaits. C’est ainsi que vous aurez encore une fois sauvé la liberté. Représentants du peuple, soyez toujours justes et terribles envers les ennemis de la patrie; que toutes les têtes coupables tombent sous le glaive de la loi; il faut enfin que le sol de la liberté soit délivré de tous les traîtres qui l’infestent, grâces à vos soins, à votre sollicitude paternelle, l’hydre de l’aristocratie n’aura bientôt plus de tête et nous pourrons jouir paisiblement des fruits de la liberté que vous avez fondée ». Joly (présid.), Donnodevic (secrét.), Lavardeins (secrét.). CLXIX [La Sté popul. de Lintot, à la Conv.; 25 germ. II] (2). « Législateurs, La société populaire et montagnarde de Lintot, nouvellement instituée, ayant fait tous ses efforts avec les communes voisines, pour se mettre à la hauteur, n’a pas plus tôt appris les conspirations qui ont été ourdies contre la représentation nationale, qu’elle s’est déclarée Société révolutionnaire et a juré de vivre libre ou de mourir pour la liberté, de poursuivre révolution-nairement tous les ennemis de la chose publique, d’oublier toutes les haines personnelles pour ne s’occuper désormais que du salut de la patrie. Notre société pénétrée d’indignation contre les complots tramés pour détruire notre liberté, vous assure de la plus vive reconnaissance de (D C 303, pl. 1103, p. 39. Ou La Romieu (Gers) . (2) C 303, pl. 1103, p. 40. Départ, de Seine-Maritime. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIECES ANNEXES 303 Vous avez sauvé encore une fois la patrie en affermissant de plus en plus le gouvernement républicain; les intrigants ont été découverts. Ils ont été reconnus traîtres et conspirateurs; ils ont péri sous le glaive de la loi. Grâces immortelles soient rendues à votre sagesse et à vos travaux; vous avez fait un digne usage des droits que le peuple vous a confiés et rien ne peut échapper à l’œil pénétrant de votre vigilance; nous applaudissons à votre courage et à votre fermeté, et les efforts des intrigants et conspirateurs se briseront toujours puisqu’ils viendront se heurter contre cette sainte Montagne. Vous avez mis la probité et la vertu à l’ordre du jour et vous enseignez au peuple à les pratiquer. Restez donc à vos postes, mandataires du souverain, continuez de punir les traîtres, continuez de servir le peuple, notre sort sera le vôtre et nous périrons avec vous s’il le faut. Parlez, nous quitterons la charrue pour voler à votre défense et pour cimenter les fondements du sage gouvernement que vous nous avez donné. Vive la République, vive la Convention. S. et F. » Lorin (présid.), Martinet (secret.), Legras (secret.). CLXVII [La S té popul. de Lavit, à la Conv.; 20 germ. II] (1). « Représentans, De nouveaux Catilinas, des suppôts des Tar-quins modernes voulaient donner des fers-au premier peuple du monde, les scélérats ! C’est sous le manteau du patriotisme qu’ils préparaient leurs coups. Sous ces dehors séduisants les traîtres livraient la guerre à la vertu, attaquaient le patriotisme et voulaient avilir la représentation nationale. Vous l’avez recommandé, Représentans, la justice, la morale à l’ordre du jour; oui ! ce sont les bases sur lesquelles vous avez fondé toutes vos actions. C’est ainsi que vous allez renouveler la face de l’univers étonné de votre sagesse. Eh bien ! que les factieux, que les intrigants tremblent, la hache nationale est suspendue sur leur tête. La loi jugera leur action, leur extravagance, leurs protestations perfides ne tromperont plus les citoyens. La loi, la vertu, la morale, voilà leur boussole. Que la mort frappe les têtes coupables, que la République triomphe de toutes les factions. Vous avez pris des mesures dignes d’un grand peuple, vous avez encore sauvé la patrie ! Votre Comité de salut public a notre confiance; restez à votre poste, n’abandonnez la sainte Montagne qu’après que tous les traîtres, les satellites des tyrans seront réduits en poudre. Pour nous, Citoyens, nous sommes prêts à défendre la représentation nationale jusqu’à la (1) C 303, pl. 1103, p. 38. Lavit-de-Lomagne, départ, du Gers. mort. Oui, que la mort couvre tout de son voile, que tout soit réduit en cendres, ou que la liberté, l’égalité soient assises à jamais sur des fondements inébranlables. » Noby (présid.) Darnis (secrét.), Colomès (secrét.) [et 59 signatures illisibles]. CLXVIII [La Sté popul. de Larroumieu, à la Conv.; s.d.] (1). « Représentants du peuple, Depuis le commencement de la révolution des scélérats n’ont cessé de conspirer contre la représentation nationale et la liberté; ils ont pris toutes les formes pour tromper le peuple; c’est avec le masque du patriotisme qu’ils viennent de faire un dernier effort pour nous donner un maître, mais le Comité de salut public a déjoué leurs trames perfides, la Convention a renvoyé les conjurés au Tribunal révolutionnaire et plusieurs d’entre eux ont déjà subi la peine due à leurs forfaits. C’est ainsi que vous aurez encore une fois sauvé la liberté. Représentants du peuple, soyez toujours justes et terribles envers les ennemis de la patrie; que toutes les têtes coupables tombent sous le glaive de la loi; il faut enfin que le sol de la liberté soit délivré de tous les traîtres qui l’infestent, grâces à vos soins, à votre sollicitude paternelle, l’hydre de l’aristocratie n’aura bientôt plus de tête et nous pourrons jouir paisiblement des fruits de la liberté que vous avez fondée ». Joly (présid.), Donnodevic (secrét.), Lavardeins (secrét.). CLXIX [La Sté popul. de Lintot, à la Conv.; 25 germ. II] (2). « Législateurs, La société populaire et montagnarde de Lintot, nouvellement instituée, ayant fait tous ses efforts avec les communes voisines, pour se mettre à la hauteur, n’a pas plus tôt appris les conspirations qui ont été ourdies contre la représentation nationale, qu’elle s’est déclarée Société révolutionnaire et a juré de vivre libre ou de mourir pour la liberté, de poursuivre révolution-nairement tous les ennemis de la chose publique, d’oublier toutes les haines personnelles pour ne s’occuper désormais que du salut de la patrie. Notre société pénétrée d’indignation contre les complots tramés pour détruire notre liberté, vous assure de la plus vive reconnaissance de (D C 303, pl. 1103, p. 39. Ou La Romieu (Gers) . (2) C 303, pl. 1103, p. 40. Départ, de Seine-Maritime. 304 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE la découverte que vous avez faite des conspirateurs; elle vous invite à les poursuivre sans relâche et à rester à votre poste jusqu’à ce que tous les traîtres et les tyrans soient détruits. Elle applaudit de même aux sentiments d’humanité qui vous animent, lorsque vous venez d’accorder aux hommes noirs la liberté qu’un intérêt barbare et inhumain leur avait ravie depuis un trop long temps à la honte de l’humanité des siècles passés. Vive la Convention nationale, la Montagne, la République une et indivisible. S. et F. » Precampion, Pierre Durand, Marelle, Guillaume Dehain, Michel Morton, Martin Fleury [et 10 signatures illisibles] . CLXX [La Sté popul. de Léovïlle, à la Conv.; 20 germ. H] (1). « Citoyens, La trame exécrable ourdie contre la sûreté de la République allait éclore; votre œil perçant en a découvert tous les fils et les ramifications. Le glaive de la loi à fait justice des traîtres et des conspirateurs. De jour en jour vous acquérez de nouveaux droits à la reconnaissance des vrais républicains. Rien ne peut la surpasser que notre ambition à propager les principes sacrés de l’égalité et de la liberté. Et toi, Montagne sainte dont l’inébranlable fermeté fait pâlir et trembler les rois, sur les débris de leurs trônes, ne cesse de frapper de la massue populaire les ennemis du bien public, et bientôt les peuples, honteux de l’esclavage viendront te demander la paix et des loix. Pour nous, sentinelles vigilantes de la révolution, serrés étroitement autour de l’arche sainte de la constitution, nous presserons sans cesse au pas de charge la marche révolutionnaire et nous célébrerons à jamais les hauts faits des braves défenseurs de la patrie et la gloire immortelle de la raison et de la constitution. » Nicolleau cadet (présid.), Miolleau Sablon (secrét.). CLXXI [La Sté popul. de Luisant, à la Conv.; 24 germ. III (2). « Citoyens législateurs, La société populaire de Luisant attentive aux travaux dont vous ne cessez de vous occuper pour le bonheur public, joint sa faible voix aux applaudissements universels qui vous sont pro-(1) C 303, pl. 1103, p. 41. Départ, de la Charente-Maritime. (2) C 303, pl. 1103, p. 42. Départ. d’Eure-et-Loir. digués pour avoir anéanti l’abominable faction des Hébertistes. Ce nouveau triomphe de la bonne cause sur les efforts toujours renaissants de la tyrannie est dû à votre vigilance active et éclairée. Jouissez, dignes représentai de nos hommages et daignez recevoir l’éloge sans doute le plus cher à vos cœurs, celui que dans notre simplicité nous donnons à vos mesures sages et énergiques. Mais surtout pour consommer le grand œuvre de notre liberté, restez au poste que vous remplissez si honorablement. L’expérience du passé nous apprend à nous méfier de l’affectation du patriotisme et nous sentons plus que jamais le besoin d’être éclairés par des guides surs. C’est ce qui nous donne la confiance que vous voudrez bien acquiéscer à nos désirs en ordonnant que conformément à vos décrets, le Bulletin de la Convention nationale nous soit adressé. Nous en préférons la lecture à toute autre instruction pour la conviction où nous serons de ne jamais être trompés. S. et F. » Cabant (présid.), Barton (secrét.), Cabaret (secrét.) [et 24 signatures illisibles]. CLXXII [La Sté popul. de La Voûte, à la Conv.; s.d.] (1). « Saisie d’horreur à la nouvelle des infâmes complots tramés contre la République et la représentation nationale, la société populaire de La Voûte vient vous renouveler l’hommage de ses sentiments et de ses vœux. Jiisques à quand de vils intrigants appelés à l’honneur de défendre l’indépendance et la souveraineté du peuple abuseront-ils des mots sacrés : patrie et liberté pour nous ramener plus sûrement sous le joug de la servitude ? Mais qu’ils tremblent ! les vertus sont à l’ordre du jour, et la justice appesantira son beau visage sur tous les monstres qui, sous le manteau de l’hypocrisie et de la popularité portent dans leur âme la duplicité des Cromwel, l’audace et l’ambition effrénée des Sylla et des Catilina. Grâces immortelles te soient rendues, auguste Convention nationale dont l’infatigable surveillance a fait avorter si souvent tant de noirs complots ! Reçois ce tribut de notre reconnaissance que tout ami de la liberté doit à ton zèle et à tes vertus. Inébranlable dans ton poste, conserve toujours cette fermeté dans les principes et le courage à les soutenir, qui sont à la fois la terreur de nos ennemis et l’admiration des hommes vertueux. Tant que tu l’occuperas, ce poste sera toujours le théâtre de tes succès et des triomphes de la liberté. Telle est, immortelle Montagne, la confiance sans borne qu’inspire ton dévouement sublime, tel est aussi le pur hommage que t’offrent les sans-culottes composant la société populaire de La Voûte.» Obrier (ex-présid.), Mapan (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 43. Hte -Loire. 304 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE la découverte que vous avez faite des conspirateurs; elle vous invite à les poursuivre sans relâche et à rester à votre poste jusqu’à ce que tous les traîtres et les tyrans soient détruits. Elle applaudit de même aux sentiments d’humanité qui vous animent, lorsque vous venez d’accorder aux hommes noirs la liberté qu’un intérêt barbare et inhumain leur avait ravie depuis un trop long temps à la honte de l’humanité des siècles passés. Vive la Convention nationale, la Montagne, la République une et indivisible. S. et F. » Precampion, Pierre Durand, Marelle, Guillaume Dehain, Michel Morton, Martin Fleury [et 10 signatures illisibles] . CLXX [La Sté popul. de Léovïlle, à la Conv.; 20 germ. H] (1). « Citoyens, La trame exécrable ourdie contre la sûreté de la République allait éclore; votre œil perçant en a découvert tous les fils et les ramifications. Le glaive de la loi à fait justice des traîtres et des conspirateurs. De jour en jour vous acquérez de nouveaux droits à la reconnaissance des vrais républicains. Rien ne peut la surpasser que notre ambition à propager les principes sacrés de l’égalité et de la liberté. Et toi, Montagne sainte dont l’inébranlable fermeté fait pâlir et trembler les rois, sur les débris de leurs trônes, ne cesse de frapper de la massue populaire les ennemis du bien public, et bientôt les peuples, honteux de l’esclavage viendront te demander la paix et des loix. Pour nous, sentinelles vigilantes de la révolution, serrés étroitement autour de l’arche sainte de la constitution, nous presserons sans cesse au pas de charge la marche révolutionnaire et nous célébrerons à jamais les hauts faits des braves défenseurs de la patrie et la gloire immortelle de la raison et de la constitution. » Nicolleau cadet (présid.), Miolleau Sablon (secrét.). CLXXI [La Sté popul. de Luisant, à la Conv.; 24 germ. III (2). « Citoyens législateurs, La société populaire de Luisant attentive aux travaux dont vous ne cessez de vous occuper pour le bonheur public, joint sa faible voix aux applaudissements universels qui vous sont pro-(1) C 303, pl. 1103, p. 41. Départ, de la Charente-Maritime. (2) C 303, pl. 1103, p. 42. Départ. d’Eure-et-Loir. digués pour avoir anéanti l’abominable faction des Hébertistes. Ce nouveau triomphe de la bonne cause sur les efforts toujours renaissants de la tyrannie est dû à votre vigilance active et éclairée. Jouissez, dignes représentai de nos hommages et daignez recevoir l’éloge sans doute le plus cher à vos cœurs, celui que dans notre simplicité nous donnons à vos mesures sages et énergiques. Mais surtout pour consommer le grand œuvre de notre liberté, restez au poste que vous remplissez si honorablement. L’expérience du passé nous apprend à nous méfier de l’affectation du patriotisme et nous sentons plus que jamais le besoin d’être éclairés par des guides surs. C’est ce qui nous donne la confiance que vous voudrez bien acquiéscer à nos désirs en ordonnant que conformément à vos décrets, le Bulletin de la Convention nationale nous soit adressé. Nous en préférons la lecture à toute autre instruction pour la conviction où nous serons de ne jamais être trompés. S. et F. » Cabant (présid.), Barton (secrét.), Cabaret (secrét.) [et 24 signatures illisibles]. CLXXII [La Sté popul. de La Voûte, à la Conv.; s.d.] (1). « Saisie d’horreur à la nouvelle des infâmes complots tramés contre la République et la représentation nationale, la société populaire de La Voûte vient vous renouveler l’hommage de ses sentiments et de ses vœux. Jiisques à quand de vils intrigants appelés à l’honneur de défendre l’indépendance et la souveraineté du peuple abuseront-ils des mots sacrés : patrie et liberté pour nous ramener plus sûrement sous le joug de la servitude ? Mais qu’ils tremblent ! les vertus sont à l’ordre du jour, et la justice appesantira son beau visage sur tous les monstres qui, sous le manteau de l’hypocrisie et de la popularité portent dans leur âme la duplicité des Cromwel, l’audace et l’ambition effrénée des Sylla et des Catilina. Grâces immortelles te soient rendues, auguste Convention nationale dont l’infatigable surveillance a fait avorter si souvent tant de noirs complots ! Reçois ce tribut de notre reconnaissance que tout ami de la liberté doit à ton zèle et à tes vertus. Inébranlable dans ton poste, conserve toujours cette fermeté dans les principes et le courage à les soutenir, qui sont à la fois la terreur de nos ennemis et l’admiration des hommes vertueux. Tant que tu l’occuperas, ce poste sera toujours le théâtre de tes succès et des triomphes de la liberté. Telle est, immortelle Montagne, la confiance sans borne qu’inspire ton dévouement sublime, tel est aussi le pur hommage que t’offrent les sans-culottes composant la société populaire de La Voûte.» Obrier (ex-présid.), Mapan (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 43. Hte -Loire.