[Assembléë nationale.) ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [13 juillet 1790,] Q7 sur vie, le plus bel édifice qui ait jamais paru : la Constitution Française. M. Merlin. Messieurs, rassemblée électorale du département du Nord est actuellement formée, est réunie à Douai. J’ai eu l’honneur de vous dire, il y a une quinzaine de jours, que les ennemis de la Révolution se préparaient, dans l’excès de leur délire, à protester contre vos principaux décrets, dans le sein de cette assemblée, mais je n’ai pas hésité à vous donner l’assurance du patriotisme, qui animait la majorité de ses membres. Je suis chargé de vous en fournir la preuve aujourd’hui en vous présentant une adresse contenant l’expression de son zélé pour le maintien de la Constitution, et par laquelle cette assemblée voue au mépris, à l’opprobre et à la vengeance de la loi, ceux qui, par des protestations criminelles, tenteraient encore d’arrêter ou d’entraver les progrès d’un si grand œuvre. (L’Assemblée applaudit à cette adressent charge son Président d’écrire une lettre de satisfaction à Rassemblée électorale du département du Nord.) M. Picard de E