[Convention-rttionaled , ARCHIVES P*BLEMEiya’ÀlRE& * ■ §®® demandons que = 4e ; j nom -de ; Pont-de-Cé • soit changé' danneahu que vous jugerez convenable. « Vive la République française jme et .indi¬ visible ! Vive la Constitution ! Yi.vela Montagne ! et vivent les sans -culottes ! « Humeau, président de V assemblée du canton des Ponts-de-Cé; Monier, officier muni¬ cipal; Rontard, municipal. » Les républicains du Puy, departement de la Haute-Loire, font part à la Convention natio¬ nale de leur indignation des forfaits commis en la personne du représentant Beauvais; ils en demandent une vengeance éclatante, et que les Anglais soient déclarés ennemis thr genre humain. Mention-honorable, insertion au « Bulletin » (1). Suit la lettre des républicains du Puy (2). Les républicains du Puy, département de la Haute-Loire, à la Convention nationale. « Législateurs, « Et nous aussi nous avons été pénétrés d’in¬ dignation au récit des forfaits commis en la personne du représentant Beauvais. Quoi ! Les Français républicains sont outragés de la ma¬ nière la plus indigne et la plus inouïe, et ils ne sont pas encore vengés? Quoi î la plus perfide des trahisons a livré le port de Toulon à une horde de scélérats, et les Français ne sont pas encore accourus de toutes parts pour laver dans le sang de ces esclaves l’injure faite à la nation entière? « Législateurs, vous avez employé tous les moyens pour ouvrir les yeux à ce peuple, notre voisin, jadis ami de la liberté, mais aujourd’hui courbant la tête sous le joug du despotisme le plus affreux; vous avez fait tout ce que l’amitié qui vous liait avec lui prescrivait dans les cir¬ constances, et vous avez taché de le rappeler à son antique énergie : il a été sourd et aveugle. Eh bien ! dites-lui aujourd’hui ques les -Français le comptent au nombre de leurs plus cruels ennemis; dites-lui qu’ils ont voué une haine implacable à tous les tyrans et à leurs satellites et surtout à ceux qui, oubliant tous les prin¬ cipes de la nature, ne peuvent plus être regardés que comme un peuple d’anthropophages; dé-clarez-lui, au nom de l’humanité outragée, une guerre à mort. Et adhérant à l’adresse qui vous a été présentée par nos frères de Rouen, comme eux nous vous demandons que vous déclariez à l’univers entier que les Anglais sont -ennemis du genre humain, que les Français ont juré de périr tous plutôt que de souffrir plus longtemps que leur territoire soit souillé par la présence d’aucun monstre à figure humaine. « C’est à vous, intrépides Montagnards, que ! nous présentons notre vœu; c’est à vous que , nous adressons nos plaintes et à qui nous fai¬ sons part de notre juste indignation; c’est à il) Proeès-venàeu�de laConmnlion, i. 26, p. 302. IZ) Archives nationales, carton C 285, . dossier -83 1 . vous à qui nous demandons de seconder nos mtentâona.» (Suivent 14 signatures.) Les administrateurs du district d’Ervy félici¬ tent la Convention nationale sur ses travaux, et l’invitent à rester à son poste jusqu’à la paix, cc dont une des conditions sera sans doute, disent-ils, la vengeance éditante de l’assassinat du re¬ présentant du peuple Bayle ». Ils appellent la sollicitude de la Convention nationale sur les subsistances. Mention’ honorable, ;■ insertion ail «’BdSêtin» et renvoi à la Commission des subsistances ’(ï). La Société républicaine d’Èpemay félicite la Convention; aationalexur ses travaux, ut l’invite à rester à son poste ; eUe demande quetle célibat soit proscrit, et que les prêtres qui ne seront pas mariés dans six mois soient déchus des droits de citoyens et privés de leur traitement. Insertion au « Bulletin » et renvoi au comité d’instruction publique (2). Suit la pétition de la Société républicaine d’Epernay (3).j La Société républicaine séant à Epornay, à la Convention nationale. « Représentants du peuple, « Vous avez frappé de la massue nationale un tyran, une femme scélérate, des traîtres, ides fripons. Vous, avez détruit l’ agiotage et l’acca¬ parement ; grâces vous soient rendues, vous avez sauvé la patrie, mais il vous reste un pas, à; faire-: proscrivez le célibat, l’Etat y gagnera et les m œurs aussi, par là vous resserrerez les liens qui unissent la grande famille des Français, rpar là vous comprimerez pour jamais T égoïsme, -le moi, enuemi le plus dangereux de la chose pu¬ blique et qui seul fait les célibataires. Cepen¬ dant nous sentons bien qu’il me peut vêtee pais de mesures répressives contre le célibat parce qu’elles seraient incompatibles avec la liberté, mais .noue demandons qu’au moins les céliba¬ taires soient exelus à Y avenir de toutes les fonc¬ tions publiques;!� loi que nous sollicitons pourra être comptée au nombre des lois révolution¬ naires 'et le jour oh vous la porterez sera encore un beau jour pour la République. Quant aux prêtres, si vous en conservez, nous demandons que tous ceux qui ne seront pas mariés dans «fe délai de six mois soient déchus des droits de citoyen et privés de leur traitement. « Représentants, poursuivez vos glorieux . tra¬ vaux, assurez le bonheur de la France; restez à votre poste jusqu’à ce. que vous ayez conduit dans le port le vaisseau de l’Etat qui vogue de-( 1) Proeèsiverbaux -de la Convention, p. 302. (1) Ibid. (2) Archives nationales, carton F18 IQC&A. dos¬ sier 1369;