567 SÉANCE DU 25 PRAIRIAL AN II (13 JUIN 1794) - N° 6 sein, et qu’elle emploie tous ses moyens pour prémunir les citoyens de la Vendée contre l’exécrable fanatisme qui a désolé ce malheureux département. Enfin, elle termine ainsi : « L’horrible brigandage aura bientôt un terme; s’il respire encore, ce n’est que par le désespoir du reste des scélérats qui n’attendent plus que la punition de leurs crimes. Mention honorable, insertion au bulletin (1) . 6 Les citoyens composant la société populaire de Galan, district de Tarbes, départ, des Hautes-Pyrénées, témoignent leur reconnoissance à la Convention nationale sur l’énergie avec laquelle elle a déjoué les scélérats qui, sous un républicanisme emprunté, ourdissoient les trames les plus perfides pour anéantir les élans révolutionnaires d’un gouvernement philanthropique dicté par la nature. « Législateurs, disent-ils, ces monstres ne sont plus, votre dévouement pour la cause du peuple les a livrés au glaive de sa vengeance : tel sera le sort de tous les ennemis de sa liberté et de son bonheur, tant que vous resterez au sommet de cette Montagne régénératrice du genre humain; n’en descendez pas que lorsque vous pourrez jouir sans troubles des fruits de vos sublimes travaux et de la reconnoissance de vos concitoyens. Pour nous, ajoutent-ils, quoique membres d’une société d’une petite commune, notre patriotisme n’est pas moins à la hauteur des principes révolutionnaires; comptez donc sur notre zèle et notre amour pour la chose public. Nous avons fait pour elle des sacrifices même au-dessus de nos facultés; mais le plus grand, (celui qui ne coûtera pas beaucoup à nos cœurs), n’est pas encore fait: la patrie est notre mère commune; au premier signal, nous sommes prêts à voler à son secours, à vaincre ou à mourir en la défendant ». Les citoyens de Galan finissent par féliciter la Convention sur son décret qui abolit l’esclavage des nègres. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Galan, s.d.] (3). « Citoyens représentants, Il est donc vrai, que la liberté devoit a jamais disparoitre du sol sacré où elle a si glorieusement fixé sa demeure ! il est donc vrai qu’elle devoit périr sous l’infâme couteau des fourbes qui avoient envahi la confiance d’un peuple généreux pour le tromper plus sûrement, des scélérats, qui sous un républicanisme emprunté ourdissoient des trames les plus perfides pour anéantir les élans Révolutionnaires d’un gouvernement philantropique dicté et sublimisé par la nature ! Se peut-il qu’il existe des êtres aussi pervers ! quoi ! Dans un moment où la terreur est au grand ordre du jour ! (1) P.V., XXXIX, 237. Mon., XX, 721; J. Sablier, n° 1376. (2) P.V., XXXIX, 238. B*», 29 prair.; Mon., XX, 721; J. Fr., n° 627. (3) C 306, pl. 1164, p. 10<». dans un moment où le peuple entier debout contre les ennemis de la patrie, a juré de les exterminer, des monstres, des antropophages meditoient le projet affreux et temeraire de frapper dans ses fondements l’edifice impérissable qui à coûté tant de sacrifices ! eh ! qu’elle etoient donc leur folie ! pensoient-ils, ces traîtres, nous faire courber la tête sous le sceptre de feu que nous avons réduit en ppudre ? pensoient-ils nous faire reprendre les chaînes honteuses que nous avons secouées, et brisées d’une main hardie et vigoureuse ?... non, non, la mort sera plutôt le partage du vrai républicain, que l’affreux esclavage, nous le jurons tous, et nous sçaurons tenir nos serments. Périssent tous les traîtres, périssent les royalistes, guerre a mort a tous les tirans, guerre aux factieux, aux conspirateurs, aux intrigants, tels sont les sentiments, tels sont les vœux les plus ardents de tous les membres de notre société. Armés de la massuë du peuple nos soins les plus vigilants seront consacrés désormais a de jouer les faux patriotes, a les dépouiller de cette ecorce hipocrite dont ils se sont investis depuis si long-temps et a les faire paroitre malgré leurs replis tortueux, au jour de la vérité triomphante. Vous avés encore sauvé le vaisseau républicain de la furieuse tempête qui alloit le faire echouer, soyés en mille fois bénis... Les intrigants masqués malgré leurs sourdes ramifications sont a découvert, ils n’ont pu échapper à l’oeil pénétrant de votre vigilence active; nous vous en félicitons, Législateurs, nous vpus remercions de votre fermeté stoïque au milieu de ces orages multipliés; grâce a vos soins les factions les plus sanguinaires, les complots les plus atroces n’ont servi jusqua ce jour, qu’a cimenter, affermir les fondements de la République. Restés donc a votre poste, le Bonheur du peuple le commande, restés sur le sommet de la montagne, et par un seul de vos regards qu’accompaigne toujours la foudre vengeresse cette horde d’esclaves et de factieux qui n’osent attaquer de front des francs républicains se dissipera comme le brouillard devant le soleil, et rentrera dans le vuide affreux du néant. Nous vous félicitons encore sur l’immortel decret qui affranchi les nègres, ils ne seront donc plus les esclaves de la cupidité, et des richesses, on ne verra plus en eux que des freres, des concitoyens, leur sol depuis si long temps malheureux ne sera plus arrosé de leurs larmes... Tremblés, tirans, voila de nouveaux ennemis a combattre, vous etiois accoutumés à vous abbreuver du sang de vos semblables, mais votre demiere heure sonne, ils aiguisent leurs poignards, et la terre ne sera plus souillée de votre presence impure. Comptés encore un coup, citoyens Repre-sentents, sur notre zèle et notre amour pour la chose publique, membres d’une société séante flans une petite commune notre patriotisme n’en est pas moins a la hauteur des principes. nous l’avons prouvé par des sacrifices même au dessus de nos facultés. Nous avons fait don a la Republique de 108 sacs d’avoine pour l’entretien des chevaux mis en réquisition dans le canton de 51 paire de souliers pour nos braves deffenseurs et d’un petit nombre de chemises. 567 SÉANCE DU 25 PRAIRIAL AN II (13 JUIN 1794) - N° 6 sein, et qu’elle emploie tous ses moyens pour prémunir les citoyens de la Vendée contre l’exécrable fanatisme qui a désolé ce malheureux département. Enfin, elle termine ainsi : « L’horrible brigandage aura bientôt un terme; s’il respire encore, ce n’est que par le désespoir du reste des scélérats qui n’attendent plus que la punition de leurs crimes. Mention honorable, insertion au bulletin (1) . 6 Les citoyens composant la société populaire de Galan, district de Tarbes, départ, des Hautes-Pyrénées, témoignent leur reconnoissance à la Convention nationale sur l’énergie avec laquelle elle a déjoué les scélérats qui, sous un républicanisme emprunté, ourdissoient les trames les plus perfides pour anéantir les élans révolutionnaires d’un gouvernement philanthropique dicté par la nature. « Législateurs, disent-ils, ces monstres ne sont plus, votre dévouement pour la cause du peuple les a livrés au glaive de sa vengeance : tel sera le sort de tous les ennemis de sa liberté et de son bonheur, tant que vous resterez au sommet de cette Montagne régénératrice du genre humain; n’en descendez pas que lorsque vous pourrez jouir sans troubles des fruits de vos sublimes travaux et de la reconnoissance de vos concitoyens. Pour nous, ajoutent-ils, quoique membres d’une société d’une petite commune, notre patriotisme n’est pas moins à la hauteur des principes révolutionnaires; comptez donc sur notre zèle et notre amour pour la chose public. Nous avons fait pour elle des sacrifices même au-dessus de nos facultés; mais le plus grand, (celui qui ne coûtera pas beaucoup à nos cœurs), n’est pas encore fait: la patrie est notre mère commune; au premier signal, nous sommes prêts à voler à son secours, à vaincre ou à mourir en la défendant ». Les citoyens de Galan finissent par féliciter la Convention sur son décret qui abolit l’esclavage des nègres. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Galan, s.d.] (3). « Citoyens représentants, Il est donc vrai, que la liberté devoit a jamais disparoitre du sol sacré où elle a si glorieusement fixé sa demeure ! il est donc vrai qu’elle devoit périr sous l’infâme couteau des fourbes qui avoient envahi la confiance d’un peuple généreux pour le tromper plus sûrement, des scélérats, qui sous un républicanisme emprunté ourdissoient des trames les plus perfides pour anéantir les élans Révolutionnaires d’un gouvernement philantropique dicté et sublimisé par la nature ! Se peut-il qu’il existe des êtres aussi pervers ! quoi ! Dans un moment où la terreur est au grand ordre du jour ! (1) P.V., XXXIX, 237. Mon., XX, 721; J. Sablier, n° 1376. (2) P.V., XXXIX, 238. B*», 29 prair.; Mon., XX, 721; J. Fr., n° 627. (3) C 306, pl. 1164, p. 10<». dans un moment où le peuple entier debout contre les ennemis de la patrie, a juré de les exterminer, des monstres, des antropophages meditoient le projet affreux et temeraire de frapper dans ses fondements l’edifice impérissable qui à coûté tant de sacrifices ! eh ! qu’elle etoient donc leur folie ! pensoient-ils, ces traîtres, nous faire courber la tête sous le sceptre de feu que nous avons réduit en ppudre ? pensoient-ils nous faire reprendre les chaînes honteuses que nous avons secouées, et brisées d’une main hardie et vigoureuse ?... non, non, la mort sera plutôt le partage du vrai républicain, que l’affreux esclavage, nous le jurons tous, et nous sçaurons tenir nos serments. Périssent tous les traîtres, périssent les royalistes, guerre a mort a tous les tirans, guerre aux factieux, aux conspirateurs, aux intrigants, tels sont les sentiments, tels sont les vœux les plus ardents de tous les membres de notre société. Armés de la massuë du peuple nos soins les plus vigilants seront consacrés désormais a de jouer les faux patriotes, a les dépouiller de cette ecorce hipocrite dont ils se sont investis depuis si long-temps et a les faire paroitre malgré leurs replis tortueux, au jour de la vérité triomphante. Vous avés encore sauvé le vaisseau républicain de la furieuse tempête qui alloit le faire echouer, soyés en mille fois bénis... Les intrigants masqués malgré leurs sourdes ramifications sont a découvert, ils n’ont pu échapper à l’oeil pénétrant de votre vigilence active; nous vous en félicitons, Législateurs, nous vpus remercions de votre fermeté stoïque au milieu de ces orages multipliés; grâce a vos soins les factions les plus sanguinaires, les complots les plus atroces n’ont servi jusqua ce jour, qu’a cimenter, affermir les fondements de la République. Restés donc a votre poste, le Bonheur du peuple le commande, restés sur le sommet de la montagne, et par un seul de vos regards qu’accompaigne toujours la foudre vengeresse cette horde d’esclaves et de factieux qui n’osent attaquer de front des francs républicains se dissipera comme le brouillard devant le soleil, et rentrera dans le vuide affreux du néant. Nous vous félicitons encore sur l’immortel decret qui affranchi les nègres, ils ne seront donc plus les esclaves de la cupidité, et des richesses, on ne verra plus en eux que des freres, des concitoyens, leur sol depuis si long temps malheureux ne sera plus arrosé de leurs larmes... Tremblés, tirans, voila de nouveaux ennemis a combattre, vous etiois accoutumés à vous abbreuver du sang de vos semblables, mais votre demiere heure sonne, ils aiguisent leurs poignards, et la terre ne sera plus souillée de votre presence impure. Comptés encore un coup, citoyens Repre-sentents, sur notre zèle et notre amour pour la chose publique, membres d’une société séante flans une petite commune notre patriotisme n’en est pas moins a la hauteur des principes. nous l’avons prouvé par des sacrifices même au dessus de nos facultés. Nous avons fait don a la Republique de 108 sacs d’avoine pour l’entretien des chevaux mis en réquisition dans le canton de 51 paire de souliers pour nos braves deffenseurs et d’un petit nombre de chemises. 568 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Le plus grand sacrifice (et il ne coûtera pas beaucoup a nos cœurs) n’est pas encore fait; La patrie est notre mère commune, au premier signal nous sommes prêts a voler a son secours, a vaincre, où a mourir en la def fendant». J.D. Louge fils, Querilhac, Z. Darier (présid.), Paris, Authenac, Gachen fils, Barbat, Piqué, Fage, Louge père, Louis Ricaud, Castetre, Soulé [et 13 signatures illisibles]. 7 La société populaire d’Uzès-la-Montagne, département du Gard, félicite la Convention nationale sur son décret par lequel le peuple François reconnoit l’existence de l’Etre-Su-prême et l’immortalité de l’âme, « Législateurs, dit-elle, vous venez par ce décret marqué au coin du génie et de la sagesse, de déconcerter, d’écraser nos ennemis qui ne nous accusoient d’athéisme que pour mieux tromper les peuples. Toutes les nations reconnoitront bientôt ces grands principes que nous professons; elles suivront les glorieux exemples que nous leur donnons, et l’univers ne sera bientôt plus souillé par des tyrans, ni habité par des esclaves ». Cette société invite la Convention nationale à rester à son poste pour achever le grand édifice de la liberté. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Uzès-la-Montagne, 16 prair. 11. Le présid. de la Sté popul. au présid. de la Conv.J (2). « Citoyen President, Je t’envoye ci joint une addresse des sans culottes de la société populaire D’uzés à la Convention nationale, je t’invite d’être auprès d’elle L’interprette de nos sentiments, nous la félicitons sur le Décret quelle à rendu le 18 floréal. S. et F. ». ( illisible ). [ Uzès-la-Montagne , s.d.] « Représentants, Nos ennemis ne pouvant nous vaincre par des trahisons journalières des conspirations rénaissantes, des Complots multipliés, voulaient enlever au peuple l’Idée Consolante de la Divinité, propageons l’atheisme disaient-ils, Enlevons aux français l’idée de l’Eternel, faisons disparaitre le régne de la vertu et par la Corruption des mœurs Sapons les fondemens de la Liberté dont le flambeau ménace d’Embraser les deux hémisphère; vous avez arreté, vous avez pulvérisé les propagateurs du poison dangereux, et leurs desseins Comme leurs principes ont rentré dans le néant. Vous avez décrété le 18 floréal que le peuple français réconnait l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame, récevez nos félicita-(1) P.V., XXXIX, 238. B1", 29 prair; Mon., XX, 721; J. Sablier, n° 1376; Audit, nat., n° 629. (2) C 306, pl. 1164, p. 5 et 6. tions, ouï répresentants nous réconnaissons l’Eternel dans l’immortalité de la nature, et l’idée de cet Etre bienfaisant est inséparable de la vertu; vous avéz par ce Décret marqué au coin du génie et de la Sagesse, déconcerté nos Enemis, restez dans les rétranchements de la Montagne rédoutable et lancéz toujour les foudres vengeurs sur les ennemis de la liberté. Vive la République ». Rouvière, Fabre, Vivard, Mathieu [et 2 signatures illisibles]. 8 La société populaire de Rouen, département de la Seine-Inférieure, félicite la Convention nationale sur son décret qui déclare que le peuple français reconnoît l’Etre-Suprême, et l’immortalité de l’ame, et qui fixe l’établissement des fêtes décadaires. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Rouen, 1er prair. Il] (2). « Citoyens Représentans, Vous avez proclamé toutes les vertus par votre immortel decret sur les fêtes Décadaires, vous avez relevé dans les âmes ces sentimens généreux que les conspirateurs vouloient anéantir, ces sentimens, L’essence du patriotisme et de la sociabilité, qui sont chéris à l’homme son existence et son utilité. Ce grand acte de votre sublime pensée est dans le cœur des républicains, il va retremper les esprits affoiblis par les croyances mensongères en leur donnant cet energie, dont ils ont besoin pour marcher, d’un pas Egal, au temple de la divinité, sur les débris du fanatisme et de l’atheisme. Les jacobins de Rouen ont entendu votre voix, c’est celle de la nature, c’est en suivant les mouvemens de leur cœur qu’ils reconnois-sent l’Etre Suprême, c’est en pratiquant les vertus et les devoirs sociaux que vous avez si bien définis qu’ils l’honorent et se rendent dignes de vous ». Lemonnier (secrét.), Lirquet (secrét.) [et 2 signatures illisibles, accompagnées des mentions (présid.), (secrét.)]. [ Extrait du registre de la Sté popul.; 30 flor. II]. Un membre propose une adresse a la Convention pour la féliciter du decret sur les fêtes décadaires un autre membre qui en avoit rédigé une en donne lecture, L’adoption en est adjoumée à une seconde lecture qui sera faite en cette seance quand elle sera plus nombreuse. L’adresse tendante a féliciter la Convention sur le decret sur les fêtes décadaires, dont l’adoption avoit été adjournée a une seconde (1) P.V., XXXIX, 239. Btn, 29 prair.; Mon., XX, 721. (2) C 306, pl. 1164, p. 3 et 4. 568 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Le plus grand sacrifice (et il ne coûtera pas beaucoup a nos cœurs) n’est pas encore fait; La patrie est notre mère commune, au premier signal nous sommes prêts a voler a son secours, a vaincre, où a mourir en la def fendant». J.D. Louge fils, Querilhac, Z. Darier (présid.), Paris, Authenac, Gachen fils, Barbat, Piqué, Fage, Louge père, Louis Ricaud, Castetre, Soulé [et 13 signatures illisibles]. 7 La société populaire d’Uzès-la-Montagne, département du Gard, félicite la Convention nationale sur son décret par lequel le peuple François reconnoit l’existence de l’Etre-Su-prême et l’immortalité de l’âme, « Législateurs, dit-elle, vous venez par ce décret marqué au coin du génie et de la sagesse, de déconcerter, d’écraser nos ennemis qui ne nous accusoient d’athéisme que pour mieux tromper les peuples. Toutes les nations reconnoitront bientôt ces grands principes que nous professons; elles suivront les glorieux exemples que nous leur donnons, et l’univers ne sera bientôt plus souillé par des tyrans, ni habité par des esclaves ». Cette société invite la Convention nationale à rester à son poste pour achever le grand édifice de la liberté. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Uzès-la-Montagne, 16 prair. 11. Le présid. de la Sté popul. au présid. de la Conv.J (2). « Citoyen President, Je t’envoye ci joint une addresse des sans culottes de la société populaire D’uzés à la Convention nationale, je t’invite d’être auprès d’elle L’interprette de nos sentiments, nous la félicitons sur le Décret quelle à rendu le 18 floréal. S. et F. ». ( illisible ). [ Uzès-la-Montagne , s.d.] « Représentants, Nos ennemis ne pouvant nous vaincre par des trahisons journalières des conspirations rénaissantes, des Complots multipliés, voulaient enlever au peuple l’Idée Consolante de la Divinité, propageons l’atheisme disaient-ils, Enlevons aux français l’idée de l’Eternel, faisons disparaitre le régne de la vertu et par la Corruption des mœurs Sapons les fondemens de la Liberté dont le flambeau ménace d’Embraser les deux hémisphère; vous avez arreté, vous avez pulvérisé les propagateurs du poison dangereux, et leurs desseins Comme leurs principes ont rentré dans le néant. Vous avez décrété le 18 floréal que le peuple français réconnait l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame, récevez nos félicita-(1) P.V., XXXIX, 238. B1", 29 prair; Mon., XX, 721; J. Sablier, n° 1376; Audit, nat., n° 629. (2) C 306, pl. 1164, p. 5 et 6. tions, ouï répresentants nous réconnaissons l’Eternel dans l’immortalité de la nature, et l’idée de cet Etre bienfaisant est inséparable de la vertu; vous avéz par ce Décret marqué au coin du génie et de la Sagesse, déconcerté nos Enemis, restez dans les rétranchements de la Montagne rédoutable et lancéz toujour les foudres vengeurs sur les ennemis de la liberté. Vive la République ». Rouvière, Fabre, Vivard, Mathieu [et 2 signatures illisibles]. 8 La société populaire de Rouen, département de la Seine-Inférieure, félicite la Convention nationale sur son décret qui déclare que le peuple français reconnoît l’Etre-Suprême, et l’immortalité de l’ame, et qui fixe l’établissement des fêtes décadaires. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Rouen, 1er prair. Il] (2). « Citoyens Représentans, Vous avez proclamé toutes les vertus par votre immortel decret sur les fêtes Décadaires, vous avez relevé dans les âmes ces sentimens généreux que les conspirateurs vouloient anéantir, ces sentimens, L’essence du patriotisme et de la sociabilité, qui sont chéris à l’homme son existence et son utilité. Ce grand acte de votre sublime pensée est dans le cœur des républicains, il va retremper les esprits affoiblis par les croyances mensongères en leur donnant cet energie, dont ils ont besoin pour marcher, d’un pas Egal, au temple de la divinité, sur les débris du fanatisme et de l’atheisme. Les jacobins de Rouen ont entendu votre voix, c’est celle de la nature, c’est en suivant les mouvemens de leur cœur qu’ils reconnois-sent l’Etre Suprême, c’est en pratiquant les vertus et les devoirs sociaux que vous avez si bien définis qu’ils l’honorent et se rendent dignes de vous ». Lemonnier (secrét.), Lirquet (secrét.) [et 2 signatures illisibles, accompagnées des mentions (présid.), (secrét.)]. [ Extrait du registre de la Sté popul.; 30 flor. II]. Un membre propose une adresse a la Convention pour la féliciter du decret sur les fêtes décadaires un autre membre qui en avoit rédigé une en donne lecture, L’adoption en est adjoumée à une seconde lecture qui sera faite en cette seance quand elle sera plus nombreuse. L’adresse tendante a féliciter la Convention sur le decret sur les fêtes décadaires, dont l’adoption avoit été adjournée a une seconde (1) P.V., XXXIX, 239. Btn, 29 prair.; Mon., XX, 721. (2) C 306, pl. 1164, p. 3 et 4.