«îrtiènal� #ÂHIÆMEIHmîRE& A fi b*wa»b® *»M 4fôl • (17 novembre 1793 Une autre ehape violette galonnée en argent. Une autre chape fond rouge, galonnée en -or. ©eux couvertures de coussinets brodées en or. Un guidon de velours cramoisi broché en or, garni de franges et gland d’or. Un encensoir de cuivre. Un reliquaire de vermeil monté sur un pied en ovale. Un parement d’autel fond vert, dans lequel sont enveloppés aet mis dans un petit sac plu¬ sieurs glands, franges et galons d’or. Un autre parement de drap d’argent brodé en or. Un autre parement de drap d’argent brodé ■en or. Un autre parement fond blanc brodé eu or et argent. Un autre parement fond bleu aussi brodé en or et argent. Un autre parement de satin blanc brodé en or et argent. * Un antre parement fond blanc galonné en or et argent. Un antre parement de drap d’argent brodé en soie bleu et or. Un autre parement pareil. La châsse de saint Fare en argent et ver¬ meil, garnie de vingt-six rosettes de brillants. Un parement d’autel fond vert relevé en bosse d’or et d’argent. Un ostensoir de vermeil garni de vingt -trois diamants et pesant dix -huit marcs. Un parement de velours cramoisi* brodé en or. Plusieurs débris de Châsse et reliquaire en •argent pesant dix marcs, deux onees. Un sac rempli de plusieurs pièces de cuivre, le tout pesant trente-un marcs. Un autre sac plein de plusieurs galons d’or et d’argent pesant, avec le sac, treize marcs, six onces. Deux plateaux de cuivre pesant dix-huit livres et demi. Deux grands chandeliers de cuivre pesant neuf livres. Six chandeliers argentés. Quatre grands chandeliers et deux crucifix ■de enivre argenté. Six petits chandeliers et un crucifix de cuivre argenté. Six grands chandeliers et un crucifix de enivre doré. Quatre moyens chandeliers de cuivre. Six grands chandeliers et un crucifix de cuivre. Un calice et sa patène de vermeil. Une grosse croix de vermeil. Un encensoir d’argent garni de sa chaîne, , un bras couvert d’une feuüle d’argent. Un reliquaire d’argent monté sur quatre pieds. Une petite châsse de verre garnie en argent. Une autre petite châsse garnie en argent. Une navette et sa cuiller d’argent. Une chasuble, deux tuniques, un voile, deux étoles, trois manipules et une bourse, le tout broché en or et de velours cramoisi. Deux tuniques, une étole, deux manipules et une bourse fond blanc brochés en or et argent. Une chasuble, deux tuniques, deux étoles, trois manipules et une bourse fond blanc brochés en or et argent. Une autre chasuble, deui tuniques, deux étales, trois manipules, deui voiles ét dire bourse brochée en or et argent. Un parement d’autel de velours cramoisi broché en or. « Un autre parement représentant la cène, broché en or. Une croix, un calice, un ciboire avec son couvercle d’argent et vermeil, pesant le tout ensemble quatorze marcs, quatre onces. Un petit bassin de cuivre argenté; Un antre�petit bassin d’argent. Six chandeliers de .table et cui vre argentés. Et de tout ce que dessus, les susnommés ont fait et dressé le présent procès-verbal en double minute dont une a été déposée au greffe de la municipalité et l’autre a été remise audit citoyen Marchant pour être, avec les objets ci-dessus détaillés, remis à la Convention natio¬ nale, et ont signé. (Suivent 19 signatures.) III. Suit le texte de V adresse de la municipalité et Société populaire de la commune de Glaye, d'après un document des Archives nationales (1), « Législateurs, « L’aristocratie et le modérantisme triom¬ phaient dans la commune de Claye, district de Meaux; les premiers révolutionnaires, les .répu¬ blicains prononcés, y étaient voués à l’exécra¬ tion, vexés, menacés d’une manière effrayante, et capable d’en imposer aux patriotes les plus fermes, s’ils n’avaient su préférer les persé¬ cutions à la bonté de transiger avec leurs devoirs, en abandonnant lâchement le parti républicain. Les aristocrates, les ci -devant-nobles, les modérés, les fanatiques y étaient, seuls en vénération, aussi est -ce ce que l’on appelait les honnêtes gens j mais grâce aux lois révolutionnaires sorties du sein de la Montagne conventionnelle et au courage du vertueux républicain Dubouehet représentant du peuple, qui, dans l’espace de deux jours, a su nous déli¬ vrer d’une municipalité perfide, composée des ci-devant valets dü traître Capot, et du fameux Polignac, d’exécrable mémoire, comme aussi d’un juge de paix prévaricateur, en assurant à tonte cette vermine aristocratique et à leurs adhérents, une retraite jusqu’à la paix - depuis ce temps heureux les lois révolutionnaires ont repris leur empire, les sans-culottes soutenus et enhardis par la Société populaire, marchent au pas de charge, et la terreur est si tellement à l’ordre du jour, qu’aucun modéré n’ose se montrer avec eux, le fanatisme hideux a disparu de nos campagnes, la superstition a enfin cédé le champ de bataille à la philosophie et à la raison, l’égoïsme a disparu. Chacun de nos con¬ citoyens, s’est empressé d’apporter sur le bureau de la Société populaire, ses dons patriotiques, et les voûtes de la salle ont re¬ tenti mille fois des cris de Vive la Mépublique! vive la Montagne! vive la Raison! à bas les prêtres et tous les imposteurs ! et d’une voix unanime ont demandé l’apport sur le bureau de la Société de tons instruments fatals de. la superstition tels que calice, soleil, patène, qui, par suite furent mis par eux en réquisition pour la (1) Archives nationales , carton C 278. dossier 742. 392 [Convfeiitiou nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES, j f, brumaire an u Monnaie. Pourquoi, législateurs, nous venons en leur nom déposer sur l’autel de la patrie, douze marcs d’argenterie, un cachet en -or, et la somme de sept cent cinquante-trois livres en assignats, plus celle de quatre-vingt-une livres en numéraire, et vous inviter, au nom du salut public, à n’abandonner les rênes du gouverne¬ ment, que lorsque le dernier des tyrans cou¬ ronnés sera exterminé. « Bouton, commissaire de la municipalité; Gagnault, commissaire de la Société populaire de Glaye. » IY. Suit le texte de l’adresse de la Société populaire "du Dorât et de 38 communes du district réunies, " d’après un document des Archives nationales (1). « Citoyen Président, « La Société populaire montagnarde du Dorât, département de la Haute-Vienne, et les trente-’huit communes de ce district, réunies, par .commissaires, à ladite société, le 13 brumaire, .jour qu’elles ont célébré la fête du vertueux Marat, m’ont député ici pour prier la Conven¬ tion de rester à son poste jusqu’à la paix. « Elles m’ont député pour réitérer dans le sanctuaire des lois, le serment que nous avons déjà fait de maintenir la Constitution, l’unité et l’indivisibilité de la Bépublique, la liberté, l’égalité et la fraternité, ou de tous mourir en les défendant. « Elles m’ont député pour jurer amitié, fidélité et attachement inviolable à la sainte Montagne qui a sauvé et régénéré la France. « Elles m’ont député pour applaudir à l’énergie de nos représentants, et à la juste des¬ truction des monstres qui ont tout tenté pour étouffer la liberté au berceau. « Enfin elles m’ont député pour vous témoi¬ gner le regret sincère que nous avons, de la perte des vertueux Marat, Lepeletier et autres martyrs de la liberté, expirés sous le fer des assassins ou des despotes coalisés. « Venger leur mort ou périr comme eux pour la cause commune, c’est le devoir, c’est le désir et c’est le serment des sans-culottes que je représente. « Je dépose sur l’autel de la patrie seize marcs cinq onces de vaisselle d’argent, que les sans-culottes ont découverte et trouvée enfouie dans le jardin d’un calotin aristocrate; cinq marcs et un gros de cœurs d’argent provenant d’offran¬ des fanatiques qu’ils ont recueillies. « Ils s’occupent actuellement à faire fondre deux tombeaux en plomb qu’ils ont extraits de la terre; ils en feront des balles de calibre pour nos armées. « Bientôt le département recevra, s’il ne l’a déjà fait, tous les vases d’or et d’argent et de cuivre qui servaient à entretenir la superstition et le fanatisme dans nos contrées. « Déjà vingt-cinq milliers pesant de cloches ont été descendus de l’église du Dorât, et vont être coulés en canons. Il est temps que le son de ce métal, qui a si longtemps été le signal du ralliement des fanatiques, nos plus cruels enne¬ mis, serve à les épouvanter et à les disperser si . (1) Archives nationales, carton G 281, dossier 772. loin que nous ne voyons jamais plus, de l’espèce des prêtres et religieux. « La surveillante activité de nos sans -culottes a fait surprendre les saintes scélérates sœurs grises desservant l’hôpital de Dorât, qui, par répugnance pour le serment, entraînaient après elles pour plus de dix mille livres d’or, d’argent, linges et effets par elles nocturnement enlevés à l’hôpital. La mère abbesse a été arrêtée, mais les autres se sont échappées à la faveur de la nuit. Nous espérons qu’il en sera fait justice. « Citoyens, j’appelle votre attention à ce qu’il soit fourni de prompts secours en grains à notre district, qui est dans la plus grande pénurie, les recensements que les corps admi¬ nistratifs ont fait passer au ministre, justifient notre inquiétante position. « Vive la République! vive la Montagne! « Moreau, président de la Société populaire monta gnarde du Dorât, et son député près la Convention nationale. » V. Suit le texte de l’adresse de la Société républi¬ caine de Magnac, d’après un document des Archives nationales (1). Les montagnards composant la Société répu¬ blicaine des amis de la liberté et de l'égalité, et le conseil général de la commune de Magnac , à la Convention nationale. « Représentants du peuple français, ’« Nous avons recueilli avec empressement tous les vases prétendus sacrés qui servaient à alimenter la superstition et la sottise. « Tous ces hochets créés par l’orgueil et l’aris¬ tocratie doivent être brisés par la main puis¬ sante de la philosophie et de la raison. Les sans-culottes de Magnac, sans consulter les décisions des conciles, mais par une inspiration patrio¬ tique et une harmonie bien remarquable avec les citoyens de Paris, ont arrêté, depuis 15 jours, dans leur assemblée fraternelle et patriotique que les encensoirs, calices, patènes et autres clinquants mystérieux, seraient soumis au creu¬ set expiatoire. « Agréez, fidèles mandataires du peuple, l’of¬ frande de la commune de Magnac; la Tréso¬ rerie nationale y trouvera 66 marcs d’argent ou environ. « Guerre éternelle aux tyrans, aux fédéra¬ listes, aux modérés ! « Amour et dévouement inaltérables à la sainte Montagne ! « V. Rodier, président. « Par la Société : « Depougert, secrétaire ; J. H. Laroque, secrétaire ; A. F. Renard, secrétaire. t (1) Archives nationales, carton G 279, dossier 754.