668 [Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. I24 août 1791. savoir quel est celui d’entre plusieurs projets de navigation, qui se lie le mieux à ce système, et qui procure les plus grands avantages si on ne lui rend pas compte de ces divers projets; non, il faut donc le lui rendre, ce compte: on ne le fait point ici, donc on l’a induite en erreur, donc elle doit réexaminer son décret. L’on objectera tout ce que l’on voudra contre ce raisonnement; il est certain, pour moi, qu’il vaut mieux ne pas faire aujourd’hui un canal vicieux, contraire au système général de navigation, que de le faire ; si on ne peut le faire bien à présent, il ne faut pas faire mal ; le jour où l’on pourra faire bien, arrivera. Je pense que le canal Dransy est impossible en partie, et contraire au système général de navigation. Il est convenable, il est nécessaire de consulter, sur cet objet, l’assemblée centrale des ponts et chaussées, et la charger d’indiquer le projet dont l’exécution offrirait les plus grands avantages. Je viens à ce qui intéresse le sieur Romaiuville. Le droit de pétition est assuré, par la Constitution, à tous les citoyens; il serait vain et illusoire si le sort d’une pétition dépendait de la volonté, ou d’un rapporteur, ou d’un comité; s’il dépendait d’eux de la présenter, ou de ne pas la présenter à l’Assemblée nationale, surtout lorsqu’elle en lit le renvoi; or, les pétitions de la dame de Sainte-Colombe et