536 côté, ils pourront communiquer avec leurs com¬ mis; de l’autre, ils auront la disposition de tous les papiers qui leur sont nécessaires, ce qui les mettra en état d’établir leur compte et de satis¬ faire à la volonté de la Convention. Renvoyé au comité des finances. XVII. L’adjoint de la quatrième division du mi¬ nistre DE LA GUERRE FAIT PASSER DIVERS JUGEMENTS RENDUS PAR LA COMMISSION MI¬ LITAIRE établie a Cambrai (1). Compte rendu du Moniteur universel (2). L’adjoint de la 4e division du ministère de la guerre fait passer différents jugements rendus par la Commission militaire établie à Cambrai. Les nommés Salmon et Mané et deux autres émigrés ont été condamnés à mort. CONVENTION NATIONALE Séance du 13 frimaire, l’an II de la République française, une et indivisible. (Mardi, 3 décembre 1793.) Un secrétaire donne lecture de la correspon¬ dance. Le procureur syndic du district d’Issoire an¬ nonce à la Convention que tous les emblèmes superstitieux disparaissent dans ce district, et que le peuple lui-même s’empresse de porter à la monnaie toutes les riches babioles qui servaient aux pantalonades lithurgiques; soixante prêtres, à la vue de cet acte de raison publique, ont abjuré leur ministère. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (3). (1) La lettre de l’adjoint de la 4e division du mi¬ nistère de la guerre n’est pas mentionnée procès-verbal de la séance du 12 frimaire an II; mais il y est fait allusion dans le compte rendu de cette séance publié par le Moniteur universel. (2) Moniteur universel [n° 74 du 14 frimaire an II (mercredi 4 décembre 1793), p. 299, col. 1]. �(3) Procès-verbaux de la Convention , t. 26; p. 321. j 13 frimaire an II ( 3 décembre 1793 Suit la lettre du procureur syndic du district d’Issoire (1). Au Président de la Convention nationale. « A Issoire, le 7 frimaire, 3e mois de l’an II de la République française, une et indi¬ visible. « Citoyen Président, « Je te prie d’informer la Convention et de faire insérer dans son Bulletin que la raison triomphe dans le district d’Issoire. Des commis¬ saires ont été nommés pour faire disparaître des églises tous les monuments de superstition; le peuple s’empresse de les aider dans leur mis¬ sion; lui-même porte à l’Administration les vases et autres pièces d’argenterie, dorure et métaux : il y trouve de la douceur et peu lui importe que le spectacle afflige les prêtres. On ne peut cependant qu’applaudir dans ce district à la conduite qu’ils tiennent; déjà 60 ont fait à l’Administration leur déclaration de déprêtri-sation en abjurant toutes les erreurs qu’üs ont professées et enseignées. « Le procureur syndic du district d Issoire, « Bléterie. » La Société populaire de la commune de Veze-lise envoie le procès-verbal qui constate que cette commune a fait justice de tous les signes du mensonge et de la féodalité; que tous les pré¬ jugés superstitieux y sont détruits, et que la rai¬ son seule y exerce son empire. Mention honorable, insertion au «Bulletin » (2). Suit la lettre d envoi (3). « Vézelise, ce 2 frimaire, l’an II de la République française, une et indivi¬ sible. « Représentants, « Nous nous faisons un devoir d’adresser à la Convention nationale l’extrait de notre procès-verbal du 24 du mois dernier, elle y verra l’es¬ prit républicain qui nous anime et l’abolition de la superstition. « Les membres composant la Société populaire de Vézelise, département de la Meurthe, « Jacquinet, président; Contal, secrétaire. » (I) Archives nationales, carton C 283, dossier 810. (2) Procès-verbaux de la Convention, t. 26, p. 321. (3) Arhcives nationales, carton C 285; dossier 832; [Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES.