628 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE de tous les français. Vous les avez avertis qu’il existoit une horrible conspiration, qui tendoit à l’anéantissement de la Liberté, et au rétablissement de la tyrannie, ils se sont tous levés, dès qu’ils ont entendu par votre bouche la sainte voix de la patrie les appeller à son secours, mais votre promptitude et votre énergie, Représentans du peuple, ne nous ont pas donné le temps d’exécuter le sermenft] que nous avions prononcé. Vos décrets ont déjà sauvé la patrie et les chefts] de cet infâme complots sont déjà tombés sous la hache. continuez, Citoyens Représentans, a déployer cette fermeté et cette grandeur qui viennent de montrer à l’univers un peuple républicain dans toute sa dignité, poursuivez, Vous êtes environnés du rempart impénétrable de la reconnoissance, de l’amour, et de la confiance du peuple, la Section du panthéon français vient renouveller aujourdhui le serment de mourir autour de vous pour la défense des loix, de la Liberté, de l’Egalité, et de la république, une et indivisible. Vive la république. Desgranges ( secrét . greffier). in [La Sect " de la Réunion à la Conv. ; s.d.] (l) Citoyens Représentans Votre Prudence, votre courage ont encore une fois sauvé la République, votre vigilance ordinaire couronnera vos travaux. La Section de la Réunion, toujours ardente à bien mériter de la Patrie, n’a pu résister à la satisfaction de vous témoigner combien elle a toujours compté sur votre énergie, forte de votre exemple, elle est, comme vous, toujours à son poste, animée des mêmes principes. Elle a vu avec horreur les complots scélérats d’une commune conspiratrice, d’un général traitre, et de quelques représentans ambitieux. Vous avez reçu le serment de la Section de la Réunion ; il était le fruit de sa conviction intime, et la règle de son devoir, pouvait-elle mettre dans la balance un homme et la Patrie ? Non, C.C., en prenant les armes, les Citoyens jurèrent de périr ou de sauver la représentation nationale. Nous avons tenu parole. La Section a exécuté d’avance le décret qui deffend de reconnaître la Commune, la vengeance nationale a fait justice des traîtres, tranquile maintenant, la Nation n’aura bientôt plus qu’à cultiver vos lauriers, et la postérité, fière de ses ancêtres, marchera sur la même ligne que vous. Elle se souviendra que le gouvernement républicain, soutenu par celui révolutionnaire (2), est l’ouvrage de votre sagesse; sa tranqui-lité, celui de votre prudence, et ses succès, celui de votre courage. Nos triomphes intérieurs assurent ceux du dehors; et la coalition impie des tyrans couronnés n’apprendra qu’en frémissant notre nouveau triomphe... La Section de la Réunion vient vous assurer que, toujours là, toujours pleine de confiance en vous, ne reconnaissant que vous, elle s’attendait à tout ce que vous avez fait pour le bonheur de notre republique naissante, une et désormais impérissable. (l) C 314, pl. 1257, p. 55. (2) Les mots en italique ont été ajoutés en marge. MlLLIET {présid. de l’assée gale), BOSQUET, DOUÉ, Do-LIZY (présid.), Ferlay, HUMBERT (C.M. le Maire), DUFRAYIOY, Favereau ( commre ), Lanoy [commre], GUYDANURUT (commre). n [La Sect" et les autorités constituées des Arcis à la Conv. ; s.d.] (l) Législateurs L’orage qui grondoit sur nos têtes vient enfin d’éclater. Le nuage qui nous environnoit de ténèbres est crevé ! Il alloit causer d’affreux débordemens sans votre énergie et celle du peuple de Paris pour en arrêter les funestes effets. Le règne du mensonge est passé[.] La vérité frappe les regards des moins clairvoyants, et c’est au milieu de ses dignes représentants que la Section des arcis et toutes les autorités constituées viennent aujourd’hui la contempler dans tout son jour{.] Le nouveau Catilina a trouvé contre lui, dans cette enceinte, autant de Cicérons qu’il existe de Montagnards parmi vous et celui qui vouloit subjuguer le Sénat françois a été enfin contraint de courber sa tête criminelle sous le glaive de la loi Que l’ambitieux apprenne de cet exemple que celui que l’intrigue et l’astuce font seules monter les degrés du capitole sera tôt ou tard forcé d’en descendre a travers le précipice de la Roche tarpéïne Ils ont été démasqués, les traîtres qui ont osé attenter à la Souveraineté nationale, et le peuple, toujour juste, en brisant l’idole, a applaudi également, et à la ruine des conspirateurs, et au nouveau triomphe de la liberté Quant à nous, Citoyens, nous n’avons jamais balancé à vous demeurer fidèles[.] Nous avons été des premiers à proclamer vos décrets dans les mo-mens les plus dangereux, jusqu’en face du repaire des infâmes conjurés et à travers leurs baïonettes[.] Plusieurs de nos commissaires ont eu la gloire d’être incarcérés à cette occasion par une municipalité - conspiratrice Nous sommes venus ici vous jurer notre entier dévoument, dès les premiers instants de cette nuit célèbre, que vous avez rendu infiniment lumineuse en éclairant les plus noirs complots[.] Nous réitérons aujourdhui ce serment sacré[:] Nous jurons tous de mourir plutôt que de souffrir qu’il soit porté la moindre atteinte à la représentation nationale Et vive la republique. [non signé] O [La Sect n des champs Elisées à la Conv. ; s.d.] (2) Citoyens Représentans La Section des champs Elisées se présente devant vous, vous félicite sur vos glorieux travaux, sur votre active et infatigable surveillance, et sur la (1) C 314, pl. 1257, p. 33. (2) C 314, pl. 1257, p. 37. 628 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE de tous les français. Vous les avez avertis qu’il existoit une horrible conspiration, qui tendoit à l’anéantissement de la Liberté, et au rétablissement de la tyrannie, ils se sont tous levés, dès qu’ils ont entendu par votre bouche la sainte voix de la patrie les appeller à son secours, mais votre promptitude et votre énergie, Représentans du peuple, ne nous ont pas donné le temps d’exécuter le sermenft] que nous avions prononcé. Vos décrets ont déjà sauvé la patrie et les chefts] de cet infâme complots sont déjà tombés sous la hache. continuez, Citoyens Représentans, a déployer cette fermeté et cette grandeur qui viennent de montrer à l’univers un peuple républicain dans toute sa dignité, poursuivez, Vous êtes environnés du rempart impénétrable de la reconnoissance, de l’amour, et de la confiance du peuple, la Section du panthéon français vient renouveller aujourdhui le serment de mourir autour de vous pour la défense des loix, de la Liberté, de l’Egalité, et de la république, une et indivisible. Vive la république. Desgranges ( secrét . greffier). in [La Sect " de la Réunion à la Conv. ; s.d.] (l) Citoyens Représentans Votre Prudence, votre courage ont encore une fois sauvé la République, votre vigilance ordinaire couronnera vos travaux. La Section de la Réunion, toujours ardente à bien mériter de la Patrie, n’a pu résister à la satisfaction de vous témoigner combien elle a toujours compté sur votre énergie, forte de votre exemple, elle est, comme vous, toujours à son poste, animée des mêmes principes. Elle a vu avec horreur les complots scélérats d’une commune conspiratrice, d’un général traitre, et de quelques représentans ambitieux. Vous avez reçu le serment de la Section de la Réunion ; il était le fruit de sa conviction intime, et la règle de son devoir, pouvait-elle mettre dans la balance un homme et la Patrie ? Non, C.C., en prenant les armes, les Citoyens jurèrent de périr ou de sauver la représentation nationale. Nous avons tenu parole. La Section a exécuté d’avance le décret qui deffend de reconnaître la Commune, la vengeance nationale a fait justice des traîtres, tranquile maintenant, la Nation n’aura bientôt plus qu’à cultiver vos lauriers, et la postérité, fière de ses ancêtres, marchera sur la même ligne que vous. Elle se souviendra que le gouvernement républicain, soutenu par celui révolutionnaire (2), est l’ouvrage de votre sagesse; sa tranqui-lité, celui de votre prudence, et ses succès, celui de votre courage. Nos triomphes intérieurs assurent ceux du dehors; et la coalition impie des tyrans couronnés n’apprendra qu’en frémissant notre nouveau triomphe... La Section de la Réunion vient vous assurer que, toujours là, toujours pleine de confiance en vous, ne reconnaissant que vous, elle s’attendait à tout ce que vous avez fait pour le bonheur de notre republique naissante, une et désormais impérissable. (l) C 314, pl. 1257, p. 55. (2) Les mots en italique ont été ajoutés en marge. MlLLIET {présid. de l’assée gale), BOSQUET, DOUÉ, Do-LIZY (présid.), Ferlay, HUMBERT (C.M. le Maire), DUFRAYIOY, Favereau ( commre ), Lanoy [commre], GUYDANURUT (commre). n [La Sect" et les autorités constituées des Arcis à la Conv. ; s.d.] (l) Législateurs L’orage qui grondoit sur nos têtes vient enfin d’éclater. Le nuage qui nous environnoit de ténèbres est crevé ! Il alloit causer d’affreux débordemens sans votre énergie et celle du peuple de Paris pour en arrêter les funestes effets. Le règne du mensonge est passé[.] La vérité frappe les regards des moins clairvoyants, et c’est au milieu de ses dignes représentants que la Section des arcis et toutes les autorités constituées viennent aujourd’hui la contempler dans tout son jour{.] Le nouveau Catilina a trouvé contre lui, dans cette enceinte, autant de Cicérons qu’il existe de Montagnards parmi vous et celui qui vouloit subjuguer le Sénat françois a été enfin contraint de courber sa tête criminelle sous le glaive de la loi Que l’ambitieux apprenne de cet exemple que celui que l’intrigue et l’astuce font seules monter les degrés du capitole sera tôt ou tard forcé d’en descendre a travers le précipice de la Roche tarpéïne Ils ont été démasqués, les traîtres qui ont osé attenter à la Souveraineté nationale, et le peuple, toujour juste, en brisant l’idole, a applaudi également, et à la ruine des conspirateurs, et au nouveau triomphe de la liberté Quant à nous, Citoyens, nous n’avons jamais balancé à vous demeurer fidèles[.] Nous avons été des premiers à proclamer vos décrets dans les mo-mens les plus dangereux, jusqu’en face du repaire des infâmes conjurés et à travers leurs baïonettes[.] Plusieurs de nos commissaires ont eu la gloire d’être incarcérés à cette occasion par une municipalité - conspiratrice Nous sommes venus ici vous jurer notre entier dévoument, dès les premiers instants de cette nuit célèbre, que vous avez rendu infiniment lumineuse en éclairant les plus noirs complots[.] Nous réitérons aujourdhui ce serment sacré[:] Nous jurons tous de mourir plutôt que de souffrir qu’il soit porté la moindre atteinte à la représentation nationale Et vive la republique. [non signé] O [La Sect n des champs Elisées à la Conv. ; s.d.] (2) Citoyens Représentans La Section des champs Elisées se présente devant vous, vous félicite sur vos glorieux travaux, sur votre active et infatigable surveillance, et sur la (1) C 314, pl. 1257, p. 33. (2) C 314, pl. 1257, p. 37. SÉANCE DU 11 THERMIDOR AN II (MATIN) (29 .JUILLET 1794) - N" 17 629 punition des tyrans qui tramoient votre anéantissement et celui de la République; qu’ils périssent tous, ces scélérats; que leurs têtes tombent, sous le glaive de la loy. Soyés fermes, Citoyens représentans, soyés inébranlables; Restés à votre poste; la france sera sauvée, et la République sera éternelle comme votre gloire; Le peuple de cette section est debout pour exécuter le serment qu’il vous a fait. Colin iprésid.), Humbert ( secrét .), F. Fine (?) P [La Sectn du fauxbourg Montmartre, en asambléfe] générale et perma[nen]te le 11 therm. Il] (l) Les Autorités Constituées de la section du f*5 montmartre et les Citoyens réunis au chef-lieu; Viennent, au nom de tous leurs concitoyens, féliciter la Convention nationale, sur la fermeté qu’elle a déployée dans ce moment orageux, où le sort entier de la mère patrie étoit aussi grièvement exposé, et renouveller dans son sein, le serment qui n’a jamais cessé d’être gravé dans leurs coeurs, de vivre Libre ou Mourir, et d’être inviolablement attaché, et inséparable de la Représentation Nationale, et enfin de deffendre jusqu’à la dernière goutte de leur sang l’unité et l’Indivisibilité de la République. Vive La Republique. Ménagé {présid . ) 12 Les juges-de-paix composant le tribunal de police correctionnelle de Paris sont admis; ils témoignent leur reconnoissance, et jurent de ne reconnoître d’autre autorité que celle de la Convention nationale, seule investie des pouvoirs du peuple. Ils terminent par assurer qu’ils mourront à leur poste, et feront, de leurs corps, un rempart à la représentation nationale. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Les J. de paix composant le trib. de police correctionnelle de Paris, à la Conu.; s.d.J (3). Citoyens législateurs un complot affreux étoit ourdi, qui ne tendoit qu’à détruire notre heureuse révolution, et renverser notre liberté, un second Cromwell l’avoit formé dans votre sein; le génie tutélaire de la République nous a sauvé et les soins infatigables de la Convention ont renversé leurs projets. Le tribunal de la police correctionnelle s’empresse de venir vous témoigner sa reconnoissance et jurer de ne reconnoitre d’autre autorité supérieure (1) C 314, pl. 1257, p. 50. (2) P.V., XLII, 249. Mention in Mon., XXI, 354; Débats, n° 679, 210. (3) C 314, pl. 1257, p. 32. que celle de la Convention, seule investie des pouvoirs du Peuple. Nous jurons tous de mourir à notre poste, et de faire de nos corps un rempart pour la sûreté de nos Législateurs. Lamouque, Poulletier, Pointard, Jaquotot, Mar-mongis (?), Duchesne, Cousin, Dournet (/'. de paix), P. Partinville (, greffier-commis du Trib.). 13 La section du Panthéon présente à la Convention nationale le citoyen Gadeau, et atteste que ce membre d’une commune qui a eu la scélératesse de méconnoître la Convention et de se mettre en rébellion, est venu la dénoncer à sa section ; elle demande que ce citoyen jouisse de sa liberté. « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que le citoyen Gadeau jouira de sa liberté » (l). [Le C" Gudeau à la Conu. ; s.d.] (2). Au moment où la patrie se trouvoit dans le danger le plus imminent, au moment où les chefs de la conjuration avoit des canons et des bayonnettes, au moment où ils méditoient, avec une commune conspiratrice, la perte de la république, un membre de cette commune, n’écoutant que le salut de sa patrie, alloit au travers des conjurés et de leurs infâmes satellites instruire le Comité de salut public de leurs combinaisons perfides. Je présente ce Ci-toien à la Convention Nationnale (3). 14 Les juges du tribunal du 5e arrondissement paroissent à la barre; ils expriment leur profonde indignation de l’attentat horrible tramé par l’infame Robespierre et ses complices. Ils félicitent la Convention de ses travaux et de son courage (4). [Les juges du trib. du 5e arr1 du Départ1 de Paris, A la Conu.; Paris, le 11 ■ Jour de Therm. 77/(5). Citoyens, Oui, il existe un Etre Suprême qui sourit à la vertu et qui surveille le crime; qui voit l’impie ourdir ses forfaits dans le silence de l’hipocrisie et qui le punit avant qu’il ait consommé son crime. Catilina n’est plus; s’il existe encore de ses conjurés, leurs têtes féroces vont tomber sous le (l) P.V., XLII, 249. Minute anonyme. Décret n° 10162. (2) C 314, pl. 1257, p. 52. (3) Au-dessous, d’une autre encre et d’une autre main : « les Cens amar, Dubarran, Elie Lacoste et les autres Représentants attestent ce fait ». Pas de mention marginale. Au bas de cette note, 2 signatures HÛ et GUDEAU (ou GADEAU). (4) P.V., XLII, 250. (5) C 314, pl. 1257, p. 29. Mon., XXI, 354; Débats, n° 678,210; J. Mont., n° 94, 773. SÉANCE DU 11 THERMIDOR AN II (MATIN) (29 .JUILLET 1794) - N" 17 629 punition des tyrans qui tramoient votre anéantissement et celui de la République; qu’ils périssent tous, ces scélérats; que leurs têtes tombent, sous le glaive de la loy. Soyés fermes, Citoyens représentans, soyés inébranlables; Restés à votre poste; la france sera sauvée, et la République sera éternelle comme votre gloire; Le peuple de cette section est debout pour exécuter le serment qu’il vous a fait. Colin iprésid.), Humbert ( secrét .), F. Fine (?) P [La Sectn du fauxbourg Montmartre, en asambléfe] générale et perma[nen]te le 11 therm. Il] (l) Les Autorités Constituées de la section du f*5 montmartre et les Citoyens réunis au chef-lieu; Viennent, au nom de tous leurs concitoyens, féliciter la Convention nationale, sur la fermeté qu’elle a déployée dans ce moment orageux, où le sort entier de la mère patrie étoit aussi grièvement exposé, et renouveller dans son sein, le serment qui n’a jamais cessé d’être gravé dans leurs coeurs, de vivre Libre ou Mourir, et d’être inviolablement attaché, et inséparable de la Représentation Nationale, et enfin de deffendre jusqu’à la dernière goutte de leur sang l’unité et l’Indivisibilité de la République. Vive La Republique. Ménagé {présid . ) 12 Les juges-de-paix composant le tribunal de police correctionnelle de Paris sont admis; ils témoignent leur reconnoissance, et jurent de ne reconnoître d’autre autorité que celle de la Convention nationale, seule investie des pouvoirs du peuple. Ils terminent par assurer qu’ils mourront à leur poste, et feront, de leurs corps, un rempart à la représentation nationale. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Les J. de paix composant le trib. de police correctionnelle de Paris, à la Conu.; s.d.J (3). Citoyens législateurs un complot affreux étoit ourdi, qui ne tendoit qu’à détruire notre heureuse révolution, et renverser notre liberté, un second Cromwell l’avoit formé dans votre sein; le génie tutélaire de la République nous a sauvé et les soins infatigables de la Convention ont renversé leurs projets. Le tribunal de la police correctionnelle s’empresse de venir vous témoigner sa reconnoissance et jurer de ne reconnoitre d’autre autorité supérieure (1) C 314, pl. 1257, p. 50. (2) P.V., XLII, 249. Mention in Mon., XXI, 354; Débats, n° 679, 210. (3) C 314, pl. 1257, p. 32. que celle de la Convention, seule investie des pouvoirs du Peuple. Nous jurons tous de mourir à notre poste, et de faire de nos corps un rempart pour la sûreté de nos Législateurs. Lamouque, Poulletier, Pointard, Jaquotot, Mar-mongis (?), Duchesne, Cousin, Dournet (/'. de paix), P. Partinville (, greffier-commis du Trib.). 13 La section du Panthéon présente à la Convention nationale le citoyen Gadeau, et atteste que ce membre d’une commune qui a eu la scélératesse de méconnoître la Convention et de se mettre en rébellion, est venu la dénoncer à sa section ; elle demande que ce citoyen jouisse de sa liberté. « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que le citoyen Gadeau jouira de sa liberté » (l). [Le C" Gudeau à la Conu. ; s.d.] (2). Au moment où la patrie se trouvoit dans le danger le plus imminent, au moment où les chefs de la conjuration avoit des canons et des bayonnettes, au moment où ils méditoient, avec une commune conspiratrice, la perte de la république, un membre de cette commune, n’écoutant que le salut de sa patrie, alloit au travers des conjurés et de leurs infâmes satellites instruire le Comité de salut public de leurs combinaisons perfides. Je présente ce Ci-toien à la Convention Nationnale (3). 14 Les juges du tribunal du 5e arrondissement paroissent à la barre; ils expriment leur profonde indignation de l’attentat horrible tramé par l’infame Robespierre et ses complices. Ils félicitent la Convention de ses travaux et de son courage (4). [Les juges du trib. du 5e arr1 du Départ1 de Paris, A la Conu.; Paris, le 11 ■ Jour de Therm. 77/(5). Citoyens, Oui, il existe un Etre Suprême qui sourit à la vertu et qui surveille le crime; qui voit l’impie ourdir ses forfaits dans le silence de l’hipocrisie et qui le punit avant qu’il ait consommé son crime. Catilina n’est plus; s’il existe encore de ses conjurés, leurs têtes féroces vont tomber sous le (l) P.V., XLII, 249. Minute anonyme. Décret n° 10162. (2) C 314, pl. 1257, p. 52. (3) Au-dessous, d’une autre encre et d’une autre main : « les Cens amar, Dubarran, Elie Lacoste et les autres Représentants attestent ce fait ». Pas de mention marginale. Au bas de cette note, 2 signatures HÛ et GUDEAU (ou GADEAU). (4) P.V., XLII, 250. (5) C 314, pl. 1257, p. 29. Mon., XXI, 354; Débats, n° 678,210; J. Mont., n° 94, 773.