SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 293 que par les plus sublimes efforts et par un courage digne d’elle et du peuple qui lui a donné sa confiance, vous mériteront toujours et notre reconnaissance et notre dévouement. Que ne vous doivent pas, en effet, tous les bons patriotes et les vrais républicans, quand par vos travaux sur la législation et le gouvernement vous assurez le bonheur et la tranquillité du peuple, quand par la surveillance la plus active vous découvrez et vous déjouez toutes les conspirations qui se forment dans l’intérieur contre la liberté et la sûreté, et quand, embrassant un plus vaste plan, vous le défendez par les combinaisons les plus sçavantes du génie et de la politique, et par l’emploi sage et raisonné de ses ressources, de sa force et de son énergie, contre tous les tyrans de l’Europe réunis, et contre les cruels émigrés qui dans leur rage impie viennent déchirer le sein de leur patrie après avoir essayé inutilement d’y porter le trouble et la désolation. Continuez, Dignes représentant, du plus vertueux des peuples, vos généreux efforts pour sa liberté et sa constitution républicaine. C’est de vous qu’il attend son salut et sa prospérité; ne l’abandonnez pas, soutenez-le contre tous ses ennemis du dedans et du dehors, et ne quittez le poste où sa confiance vous a placés et où elle vous maintiendra toujours malgré les menées sourdes et cachées de la malveillance, la rage de l’aristocratie et la perfidie des conspirateurs, que lorsque, débarrassée de tous ces monstres et des tyrans coalisés contre elle, la République française s’assoira tranquille et heureuse sur les débris des trônes qu’elle aura renversés, et que le peuple qui la compose, ainsi que ses fidèles représentons jouiront au sein de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, du bonheur qui les attend et qui ne peut leur échapper». Caron (présid.), Metayer (secrét.). CXXXVII [La Sté popul. de Forcalquier, à la Conv.; 14 germ. H] (1). « Que peuvent les projets des tyrans et des traîtres contre l’immortelle liberté ! Encore une fois la patrie est sauvée et le char de l’esclavage ne brisera pas sous ses roues sanglantes le dieu des français; droits sacrés du citoyen, il nous est encore permis de vous couvrir de nos lèvres brûlantes et le dernier de nos soupirs ne sera pas le dernier hommage qui vous sera rendu. Nos jours sont donc prolongés puisque la liberté survit aux projets de la poignarder. Amour de la patrie, tu n’est pas éteint et le bonheur ne sera pas un tableau rapidement passé sous nos yeux, précipité pour jamais dans le vide de l’oubli. Complots affreux, idées cruelles, cédez à des images consolantes la place que vous occupez; vengeance, et que le sang des conspirateurs féconde l’arbre de la liberté. Brisez, représentans (1) C 303, pl. 1103, p. 3. du peuple, pour le salut de l’univers, ces ins-trumens du despotisme; enlevez de la surface du monde la famille des traîtres, que leur sang soit la seule trace qui rappelle leur odieuse existence; que le crime épouvanté recule de cette terre sainte et ramène ses horreurs chez les rois ligués; que la vertu découvre les antres obscurs où il s’est caché et que la vengeance nationale en fasse la base d’autant de trophées pour la liberté et l’égalité. Parlez, Représentans envoyés dans tous les départemens. Vous, Fré-ron et Barras, amis purs de la chose publique, parlez et que la calomnie, l’intrigue, la trahison anéanties n’attirent plus à elles les hommages qui ne sont dus qu’à la vertu. La société populaire groupée avec la Convention nationale la félicite d’avoir sauvé la liberté et l’invite à rester à son poste. » Chamel (présid.), Auber (secrét.), Maurel (secrét.). CXXXV1II [La Sté populaire de Fontaine-Française, à la Conv.; s.d.] (1) . « Législateurs, Nous avons appris avec une vive douleur mais avec calme et tranquillité le nouvel attentat que les ennemis du bonheur du peuple ont voulu commettre contre lui. Nous avons dit : Ces pères de la patrie sur le sommet de la Montagne d’où ils découvrent tous les complots, toutes les perfidies, rien ne leur échappe, et notre confiance dans votre sollicitude, votre énergie est telle que nous ne doutons jamais de l’efficacité des mesures que vous prenez; en dépit des tyrans et des malveillans vous établirez la République sur des bases inébranlables. Les conspirateurs ont méconnu les droits du peuple, ils ont voulu le sacrifier; mais la justice à leur égard a été aussi prompte que terrible; périssent aussi tous les ennemis du bien public. Nous vous conjurons de ne pas laisser ralentir cette justice, cette énergie qui fait pâlir les tyrans et leurs complices. Restez au poste honorable où le peuple vous a placés, et achevez de fonder le règne de la liberté et de l’égalité qu’il défendra jusqu’à la mort. S. et F. » Rosat (secrét.), Naudin (secrét.) [et 1 signature illisible], CXXXIX [La Sté popul. d’Evian, à la Conv.; 21 germ. II] (2). « Nous avons frémi d’indignation au récit des ténébreux complots que la vertu des républi-(1) C 303, pl. 1103, p. 4. Départ, de la Côte-d’Or. (2) C 303, pl. 1103, p. 5. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 293 que par les plus sublimes efforts et par un courage digne d’elle et du peuple qui lui a donné sa confiance, vous mériteront toujours et notre reconnaissance et notre dévouement. Que ne vous doivent pas, en effet, tous les bons patriotes et les vrais républicans, quand par vos travaux sur la législation et le gouvernement vous assurez le bonheur et la tranquillité du peuple, quand par la surveillance la plus active vous découvrez et vous déjouez toutes les conspirations qui se forment dans l’intérieur contre la liberté et la sûreté, et quand, embrassant un plus vaste plan, vous le défendez par les combinaisons les plus sçavantes du génie et de la politique, et par l’emploi sage et raisonné de ses ressources, de sa force et de son énergie, contre tous les tyrans de l’Europe réunis, et contre les cruels émigrés qui dans leur rage impie viennent déchirer le sein de leur patrie après avoir essayé inutilement d’y porter le trouble et la désolation. Continuez, Dignes représentant, du plus vertueux des peuples, vos généreux efforts pour sa liberté et sa constitution républicaine. C’est de vous qu’il attend son salut et sa prospérité; ne l’abandonnez pas, soutenez-le contre tous ses ennemis du dedans et du dehors, et ne quittez le poste où sa confiance vous a placés et où elle vous maintiendra toujours malgré les menées sourdes et cachées de la malveillance, la rage de l’aristocratie et la perfidie des conspirateurs, que lorsque, débarrassée de tous ces monstres et des tyrans coalisés contre elle, la République française s’assoira tranquille et heureuse sur les débris des trônes qu’elle aura renversés, et que le peuple qui la compose, ainsi que ses fidèles représentons jouiront au sein de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, du bonheur qui les attend et qui ne peut leur échapper». Caron (présid.), Metayer (secrét.). CXXXVII [La Sté popul. de Forcalquier, à la Conv.; 14 germ. H] (1). « Que peuvent les projets des tyrans et des traîtres contre l’immortelle liberté ! Encore une fois la patrie est sauvée et le char de l’esclavage ne brisera pas sous ses roues sanglantes le dieu des français; droits sacrés du citoyen, il nous est encore permis de vous couvrir de nos lèvres brûlantes et le dernier de nos soupirs ne sera pas le dernier hommage qui vous sera rendu. Nos jours sont donc prolongés puisque la liberté survit aux projets de la poignarder. Amour de la patrie, tu n’est pas éteint et le bonheur ne sera pas un tableau rapidement passé sous nos yeux, précipité pour jamais dans le vide de l’oubli. Complots affreux, idées cruelles, cédez à des images consolantes la place que vous occupez; vengeance, et que le sang des conspirateurs féconde l’arbre de la liberté. Brisez, représentans (1) C 303, pl. 1103, p. 3. du peuple, pour le salut de l’univers, ces ins-trumens du despotisme; enlevez de la surface du monde la famille des traîtres, que leur sang soit la seule trace qui rappelle leur odieuse existence; que le crime épouvanté recule de cette terre sainte et ramène ses horreurs chez les rois ligués; que la vertu découvre les antres obscurs où il s’est caché et que la vengeance nationale en fasse la base d’autant de trophées pour la liberté et l’égalité. Parlez, Représentans envoyés dans tous les départemens. Vous, Fré-ron et Barras, amis purs de la chose publique, parlez et que la calomnie, l’intrigue, la trahison anéanties n’attirent plus à elles les hommages qui ne sont dus qu’à la vertu. La société populaire groupée avec la Convention nationale la félicite d’avoir sauvé la liberté et l’invite à rester à son poste. » Chamel (présid.), Auber (secrét.), Maurel (secrét.). CXXXV1II [La Sté populaire de Fontaine-Française, à la Conv.; s.d.] (1) . « Législateurs, Nous avons appris avec une vive douleur mais avec calme et tranquillité le nouvel attentat que les ennemis du bonheur du peuple ont voulu commettre contre lui. Nous avons dit : Ces pères de la patrie sur le sommet de la Montagne d’où ils découvrent tous les complots, toutes les perfidies, rien ne leur échappe, et notre confiance dans votre sollicitude, votre énergie est telle que nous ne doutons jamais de l’efficacité des mesures que vous prenez; en dépit des tyrans et des malveillans vous établirez la République sur des bases inébranlables. Les conspirateurs ont méconnu les droits du peuple, ils ont voulu le sacrifier; mais la justice à leur égard a été aussi prompte que terrible; périssent aussi tous les ennemis du bien public. Nous vous conjurons de ne pas laisser ralentir cette justice, cette énergie qui fait pâlir les tyrans et leurs complices. Restez au poste honorable où le peuple vous a placés, et achevez de fonder le règne de la liberté et de l’égalité qu’il défendra jusqu’à la mort. S. et F. » Rosat (secrét.), Naudin (secrét.) [et 1 signature illisible], CXXXIX [La Sté popul. d’Evian, à la Conv.; 21 germ. II] (2). « Nous avons frémi d’indignation au récit des ténébreux complots que la vertu des républi-(1) C 303, pl. 1103, p. 4. Départ, de la Côte-d’Or. (2) C 303, pl. 1103, p. 5. 294 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE cains vient de mettre au jour; quels dangers ont menacé notre patrie ! elle était donc fondée la joie que montraient nos émigrés et tous les aristocrates qui avaient déjà fixé le temps où leur vengeance allait se rassasier du sang des patriotes, le sang des patriotes n’a-t-il pas assez coulé. C’était donc peu d’avoir repoussé les armes des despotes, d’avoir terrassé les monstres du fédéralisme. Des ennemis plus dangereux ont voulu renverser l’édifice de notre révolution sous le masque du patriotisme. Que la justice du peuple fasse tomber tous les conspirateurs; point de clémence, Vertueux montagnards. Continuez à poursuivre le crime qui sert la cause des rois par la corruption; nous attendons notre bonheur de votre courage; que les tyrans frémissent en apprenant qu’il n’existe plus parmi nous des scélérats qu’ils puissent acheter, que la vertu et la probité soient à l’ordre du jour dans toute la République. Vive la République, vive la Montagne ! » P. Jacquier, Jos. Ant. Bérard-Blair. La société a déjà offert en dons patriotiques déjà remis à nos volontaires lors de leur départ pour la frontière : 8 habits complets outre 2 vestes et 2 culottes, 20 paires de souliers, 1 paire de pantalons, 7 chemises, 25 paires de bas, 5 sacs de peau, 205 liv. en assignats. Elle offre de nouveau à la patrie : 54 chemises, 30 paires de souliers, 32 paires de bas, 6 paires de guêtres, 1 paire de pantalons, 1 bride, 1 selle, 1 paire de bottes, 57 liv. 10 s. en assignats. Outre quantité de vieux linges que beaucoup de citoyens s’occupent à réduire en charpie [et] qui vont être envoyés dans les magasins nationaux. Quantité de jeunes gens de la première réquisition viennent de partir, jurant de mourir plutôt que retomber dans l’esclavage. CXL [La Sté popul. d’Evaux, à la Conv.; 21 germ. Il] (1). « Une horde de monstres conjurés avaient encore osé tenter de porter leurs mains destructives sur les fondements de notre liberté. Déjà l’exécrable royalisme voulait reproduire sa tête hideuse, déjà ces scélérats étaient prêts de faire éclore leurs complots ténébreux, lorsque le génie tutélaire qui veille sur notre République, a porté jusqu’au sommet de la Montagne le fil dont cette trame infernale était ourdie. Citoyens législateurs, vous venez encore une fois de sauver la nation française en la purgeant de ces tigres qui, avides de fortune et de sang, ne voudraient une guerre civile que pour nous donner un maître. (1) C 303, pl. 1103, p. 6. Départ, de la Creuse. Que la foudre républicaine gronde sans cesse, qu’elle écrase les coupables; notre confiance est dans la justice à l’ordre du jour. Ne quittez le poste qui vous est confié que lorsque les races conspiratrices seront enfin extirpées. » Lecler (présid.), Bourdon (secret.), Souenaz (secrét.). CXLI [La Sté popul. de Felletin, à la Conv.; s.d.] (1). « Législateurs, Ils sont donc déjoués ces complots affreux qui devaient couvrir la France de deuils, et faire rentrer la liberté dans le chaos; ils sont donc démasqués ces hommes pervers qui ne singeaient le patriotisme que pour mieux assassiner les patriotes, et ne parlaient égalité que pour opérer plus sûrement le rétablissement de la tyrannie. Grâces vous soient à jamais rendues, à vous dont la surveillance et l’intégrité ont encore une fois sauvé la patrie, à vous qui avez maintenu la souveraineté du peuple, atterré le monstre du royalisme et confondu la malveillance. Continuez vos travaux et déployez les mesures vigoureuses et nous seconderons vos efforts. Nous marcherons à votre voix, que la vengeance nationale poursuive impitoyablement tous les Catilinas modernes; que les châtimens soient proportionnés à la dissimulation et à la férocité de nos ennemis communs, que la terreur soit plus que jamais à l’ordre du jour contre tous les aristocrates possibles; que les représentans du souverain respectés et chéris ne soient plus empêchés pour faire le bien; que les rois pâlissent sur leurs trônes prêts à s’écrouler; qu’ils sachent enfin que leur dernière heure est sonnée et que le cri de ralliement des Français est celui-ci : Périssent les tyrans, les conspirateurs, les fanatiques; périssent les faux patriotes, les traîtres, les ambitieux, les égoïstes; périsse toute la séquelle des malveillans. Vive la Convention nationale ! vive la Montagne ! » Décourteix (présid.), Leroudier, Plafait, Chevalier (secrét.). CXLII [La Sté popul. de Fos-Amphoux, à la Conv.; 18 germ. II] (2). « Citoyens représentans du peuple, Jadis Sparte fit l’admiration de toute la Grèce. Généreux républicains, vous faites aujourd’hui celle de toute la France; vous êtes et vous serez à jamais les Spartiates de la Répu-(1) C 303, pl. 1103, p. 7. Départ, de la Creuse. (2) C 303, pl. 1103, p. 9, 10. Départ, du Var. 294 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE cains vient de mettre au jour; quels dangers ont menacé notre patrie ! elle était donc fondée la joie que montraient nos émigrés et tous les aristocrates qui avaient déjà fixé le temps où leur vengeance allait se rassasier du sang des patriotes, le sang des patriotes n’a-t-il pas assez coulé. C’était donc peu d’avoir repoussé les armes des despotes, d’avoir terrassé les monstres du fédéralisme. Des ennemis plus dangereux ont voulu renverser l’édifice de notre révolution sous le masque du patriotisme. Que la justice du peuple fasse tomber tous les conspirateurs; point de clémence, Vertueux montagnards. Continuez à poursuivre le crime qui sert la cause des rois par la corruption; nous attendons notre bonheur de votre courage; que les tyrans frémissent en apprenant qu’il n’existe plus parmi nous des scélérats qu’ils puissent acheter, que la vertu et la probité soient à l’ordre du jour dans toute la République. Vive la République, vive la Montagne ! » P. Jacquier, Jos. Ant. Bérard-Blair. La société a déjà offert en dons patriotiques déjà remis à nos volontaires lors de leur départ pour la frontière : 8 habits complets outre 2 vestes et 2 culottes, 20 paires de souliers, 1 paire de pantalons, 7 chemises, 25 paires de bas, 5 sacs de peau, 205 liv. en assignats. Elle offre de nouveau à la patrie : 54 chemises, 30 paires de souliers, 32 paires de bas, 6 paires de guêtres, 1 paire de pantalons, 1 bride, 1 selle, 1 paire de bottes, 57 liv. 10 s. en assignats. Outre quantité de vieux linges que beaucoup de citoyens s’occupent à réduire en charpie [et] qui vont être envoyés dans les magasins nationaux. Quantité de jeunes gens de la première réquisition viennent de partir, jurant de mourir plutôt que retomber dans l’esclavage. CXL [La Sté popul. d’Evaux, à la Conv.; 21 germ. Il] (1). « Une horde de monstres conjurés avaient encore osé tenter de porter leurs mains destructives sur les fondements de notre liberté. Déjà l’exécrable royalisme voulait reproduire sa tête hideuse, déjà ces scélérats étaient prêts de faire éclore leurs complots ténébreux, lorsque le génie tutélaire qui veille sur notre République, a porté jusqu’au sommet de la Montagne le fil dont cette trame infernale était ourdie. Citoyens législateurs, vous venez encore une fois de sauver la nation française en la purgeant de ces tigres qui, avides de fortune et de sang, ne voudraient une guerre civile que pour nous donner un maître. (1) C 303, pl. 1103, p. 6. Départ, de la Creuse. Que la foudre républicaine gronde sans cesse, qu’elle écrase les coupables; notre confiance est dans la justice à l’ordre du jour. Ne quittez le poste qui vous est confié que lorsque les races conspiratrices seront enfin extirpées. » Lecler (présid.), Bourdon (secret.), Souenaz (secrét.). CXLI [La Sté popul. de Felletin, à la Conv.; s.d.] (1). « Législateurs, Ils sont donc déjoués ces complots affreux qui devaient couvrir la France de deuils, et faire rentrer la liberté dans le chaos; ils sont donc démasqués ces hommes pervers qui ne singeaient le patriotisme que pour mieux assassiner les patriotes, et ne parlaient égalité que pour opérer plus sûrement le rétablissement de la tyrannie. Grâces vous soient à jamais rendues, à vous dont la surveillance et l’intégrité ont encore une fois sauvé la patrie, à vous qui avez maintenu la souveraineté du peuple, atterré le monstre du royalisme et confondu la malveillance. Continuez vos travaux et déployez les mesures vigoureuses et nous seconderons vos efforts. Nous marcherons à votre voix, que la vengeance nationale poursuive impitoyablement tous les Catilinas modernes; que les châtimens soient proportionnés à la dissimulation et à la férocité de nos ennemis communs, que la terreur soit plus que jamais à l’ordre du jour contre tous les aristocrates possibles; que les représentans du souverain respectés et chéris ne soient plus empêchés pour faire le bien; que les rois pâlissent sur leurs trônes prêts à s’écrouler; qu’ils sachent enfin que leur dernière heure est sonnée et que le cri de ralliement des Français est celui-ci : Périssent les tyrans, les conspirateurs, les fanatiques; périssent les faux patriotes, les traîtres, les ambitieux, les égoïstes; périsse toute la séquelle des malveillans. Vive la Convention nationale ! vive la Montagne ! » Décourteix (présid.), Leroudier, Plafait, Chevalier (secrét.). CXLII [La Sté popul. de Fos-Amphoux, à la Conv.; 18 germ. II] (2). « Citoyens représentans du peuple, Jadis Sparte fit l’admiration de toute la Grèce. Généreux républicains, vous faites aujourd’hui celle de toute la France; vous êtes et vous serez à jamais les Spartiates de la Répu-(1) C 303, pl. 1103, p. 7. Départ, de la Creuse. (2) C 303, pl. 1103, p. 9, 10. Départ, du Var.