568 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE venez de déclarer que le peuple français recon-noit l’Etre Suprême, et l’immortalité de l’âme, agréés les témoignages de reconnoissance et les remerciements d’un peuple immense qui sait aprécier ses vertus civiques; lancés la foudre sur tous les tyrans coalisés contre nous; restez à votre poste ainsi que nos cœurs vous resteront dans tous les tems et dans toutes les circonstances (1) . 39 Une députation des communes du canton de Chantilly et de la Société populaire de cette commune se présente à la barre et offre un cavalier jacobin, armé et équipé; elle félicite la Convention nationale d’avoir terrassé le monstre de l’athéisme (2). L’ORATEUR de la députation : Citoyens représentants, Les communes et la Société populaire des sans-culottes de fait et d’opinion du canton de Chantilly, vous prient d’agréer l’hommage qu’ils font à la nation d’un cavalier jacobin, monté armé et équipé à leurs frais et 54 paires de souliers dont ils garantissent la solidité, car ils les ont faits eux-mêmes; 11 chemises et boucle d’argent, 86 onces de bas et charpie. Si leurs facultés répondaient à l’étendue de leurs dispositions républicaines et à la latitude de leur reconnaissance pour vos sublimes travaux, que ne feraient-ils pas pour en multiplier les témoignages de cette manière ! Ils seraient d’autant plus empressés de s’acquitter de ce devoir sacré pour eux, que c’est à vos décrets salutaires qu’ils doivent et que leurs enfants devront les précieux avantages qui naîtront de la révolution dont vous maintenez la marche bienfaisante avec tant de sollicitude et de succès. Oui, Législateurs, ils se livreraient avec d’autant plus de zèle à ces témoignages de leur gratitude que c’est aussi par vos soins paternels qu’une religion pure va s’élever sur les ruines du fanatisme et que les fêtes décadaires qui appellent tous les citoyens à la pratique des vertus vont être établies. Qu’il est beau ce décret qui consacre la réalité de l’existence d’un Etre Suprême et l’immortalité de l’âme ! Grâce à cette loi auguste et à votre activité surveillante, les projets de l’athéisme sont déjoués et la probité et la justice sont à l’ordre du jour. En faut-il davantage pour buriner dans le cœur de tous les français ce refrain chéri Vive la République, vive la Montagne » (3) . Mention honorable, insertion au bulletin. (1) C 306, pl. 1154, p. 8. Signé Watrin (présid), Desprez (secrét.), Lange, Beauduin (secrétaires). (2) P.V., XXXVIII, 77. Btm, 10 prair (1er supph) et 14 prair. (suppl4) ; Mess, soir, n° 644; J. Sablier, n° 1336; J. Matin, n° 702; Rép., n° 155; M.U., XL, 72; Audit, nat., n° 608; J. Fr., n° 607; J. Paris, n° 509. (3) C 304, pl. 1133, p. 17, s.d., signé Levasseur, Moreau fils, Brulon, Hautin. 40 Des citoyens de Melun (1) viennent protester, au nom de la Société populaire de cette commune, de leur attachement inviolable à la Convention nationale, et la féliciter d’avoir déclaré solemnellement que le peuple français reconnoît l’Etre suprême et l’immortalité de l’âme (2). L’ORATEUR : Législateurs, Lors qu’en présence de l’Etre suprême, le peuple français proclama par votre organe la déclaration des droits de l’homme et du citoyen; lors qu’il jura de maintenir les principes qui doivent assurer son indépendance, il crut poser, sur des bases inébranlables, l’édifice du bonheur commun. Dès cet instant, la tirannie, et le fanatisme auraient été sans ressources, si ces monstres n’eussent conçu le criminel dessein de faire descendre de son trône éternel, celui qui punit les infracteurs des sermens. C’est en renonçant à l’espoir de nous subjuguer par la force, que nos astucieux ennemis cherchèrent à réaliser les anciennes fables des anges rebelles. C’est en prêchant la doctrine de l’athéisme, destructive de toute morale, qu’ils prétendirent anéantir la République qui ne peut exister sans vertus. Nous avons plus d’une fois frémi en leur entendant prononcer des blasphèmes, et plus d’une fois nous avons manifesté l’indignation que nous inspiraient ces être immoraux qui voulaient étouffer le cri des consciences. Nous vous remercions, fidèles interprètes de nos sentimens, d’avoir déclaré d’une manière solennelle que le peuple français reconnaît l’Etre Suprême, et l’immortalité de l’âme. Votre décret en foudroyant la calomnie va rassurer la nature entière qui réclamait son créateur. La doctrine sublime et consolante de l’immortalité de l’âme est faitte aussi pour désespérer les méchans. Qu’ils temblent, ceux là qui se sont fait un jeu de la misère du peuple ! La justice éternelle leur a fermé les portes du néant, l’éternité est ouverte devant eux, et pour leur malheur, leur âme est immortelle. La vôtre l’est aussi, illustres fondateurs de la République, vous qui avez eu le courage de confondre l’imposture en punissant de grands coupables. L’imortalité de l’âme fera votre bonheur et votre gloire, car vous ne quitterez votre poste, qu’après avoir consolidé les vertus que vous avez mises à l’ordre du jour. Déjà votre décret sur la bienfaisance nationale vous mérite la reconnaissance des Français. Bientôt la liberté volant d’un pôle à l’autre, va vous mériter l’admiration de l’univers, et ce n’est que couverts des bénédictions du genre humain, que vous serez jugés par l’Etre Suprême dont vous avez hautement publié l’existence. (1) Seine-et-Marne. (2) P.V., XXXVin, 77. M.U. XL, 72; J. Fr. n° 607; Rép., n° 155. 568 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE venez de déclarer que le peuple français recon-noit l’Etre Suprême, et l’immortalité de l’âme, agréés les témoignages de reconnoissance et les remerciements d’un peuple immense qui sait aprécier ses vertus civiques; lancés la foudre sur tous les tyrans coalisés contre nous; restez à votre poste ainsi que nos cœurs vous resteront dans tous les tems et dans toutes les circonstances (1) . 39 Une députation des communes du canton de Chantilly et de la Société populaire de cette commune se présente à la barre et offre un cavalier jacobin, armé et équipé; elle félicite la Convention nationale d’avoir terrassé le monstre de l’athéisme (2). L’ORATEUR de la députation : Citoyens représentants, Les communes et la Société populaire des sans-culottes de fait et d’opinion du canton de Chantilly, vous prient d’agréer l’hommage qu’ils font à la nation d’un cavalier jacobin, monté armé et équipé à leurs frais et 54 paires de souliers dont ils garantissent la solidité, car ils les ont faits eux-mêmes; 11 chemises et boucle d’argent, 86 onces de bas et charpie. Si leurs facultés répondaient à l’étendue de leurs dispositions républicaines et à la latitude de leur reconnaissance pour vos sublimes travaux, que ne feraient-ils pas pour en multiplier les témoignages de cette manière ! Ils seraient d’autant plus empressés de s’acquitter de ce devoir sacré pour eux, que c’est à vos décrets salutaires qu’ils doivent et que leurs enfants devront les précieux avantages qui naîtront de la révolution dont vous maintenez la marche bienfaisante avec tant de sollicitude et de succès. Oui, Législateurs, ils se livreraient avec d’autant plus de zèle à ces témoignages de leur gratitude que c’est aussi par vos soins paternels qu’une religion pure va s’élever sur les ruines du fanatisme et que les fêtes décadaires qui appellent tous les citoyens à la pratique des vertus vont être établies. Qu’il est beau ce décret qui consacre la réalité de l’existence d’un Etre Suprême et l’immortalité de l’âme ! Grâce à cette loi auguste et à votre activité surveillante, les projets de l’athéisme sont déjoués et la probité et la justice sont à l’ordre du jour. En faut-il davantage pour buriner dans le cœur de tous les français ce refrain chéri Vive la République, vive la Montagne » (3) . Mention honorable, insertion au bulletin. (1) C 306, pl. 1154, p. 8. Signé Watrin (présid), Desprez (secrét.), Lange, Beauduin (secrétaires). (2) P.V., XXXVIII, 77. Btm, 10 prair (1er supph) et 14 prair. (suppl4) ; Mess, soir, n° 644; J. Sablier, n° 1336; J. Matin, n° 702; Rép., n° 155; M.U., XL, 72; Audit, nat., n° 608; J. Fr., n° 607; J. Paris, n° 509. (3) C 304, pl. 1133, p. 17, s.d., signé Levasseur, Moreau fils, Brulon, Hautin. 40 Des citoyens de Melun (1) viennent protester, au nom de la Société populaire de cette commune, de leur attachement inviolable à la Convention nationale, et la féliciter d’avoir déclaré solemnellement que le peuple français reconnoît l’Etre suprême et l’immortalité de l’âme (2). L’ORATEUR : Législateurs, Lors qu’en présence de l’Etre suprême, le peuple français proclama par votre organe la déclaration des droits de l’homme et du citoyen; lors qu’il jura de maintenir les principes qui doivent assurer son indépendance, il crut poser, sur des bases inébranlables, l’édifice du bonheur commun. Dès cet instant, la tirannie, et le fanatisme auraient été sans ressources, si ces monstres n’eussent conçu le criminel dessein de faire descendre de son trône éternel, celui qui punit les infracteurs des sermens. C’est en renonçant à l’espoir de nous subjuguer par la force, que nos astucieux ennemis cherchèrent à réaliser les anciennes fables des anges rebelles. C’est en prêchant la doctrine de l’athéisme, destructive de toute morale, qu’ils prétendirent anéantir la République qui ne peut exister sans vertus. Nous avons plus d’une fois frémi en leur entendant prononcer des blasphèmes, et plus d’une fois nous avons manifesté l’indignation que nous inspiraient ces être immoraux qui voulaient étouffer le cri des consciences. Nous vous remercions, fidèles interprètes de nos sentimens, d’avoir déclaré d’une manière solennelle que le peuple français reconnaît l’Etre Suprême, et l’immortalité de l’âme. Votre décret en foudroyant la calomnie va rassurer la nature entière qui réclamait son créateur. La doctrine sublime et consolante de l’immortalité de l’âme est faitte aussi pour désespérer les méchans. Qu’ils temblent, ceux là qui se sont fait un jeu de la misère du peuple ! La justice éternelle leur a fermé les portes du néant, l’éternité est ouverte devant eux, et pour leur malheur, leur âme est immortelle. La vôtre l’est aussi, illustres fondateurs de la République, vous qui avez eu le courage de confondre l’imposture en punissant de grands coupables. L’imortalité de l’âme fera votre bonheur et votre gloire, car vous ne quitterez votre poste, qu’après avoir consolidé les vertus que vous avez mises à l’ordre du jour. Déjà votre décret sur la bienfaisance nationale vous mérite la reconnaissance des Français. Bientôt la liberté volant d’un pôle à l’autre, va vous mériter l’admiration de l’univers, et ce n’est que couverts des bénédictions du genre humain, que vous serez jugés par l’Etre Suprême dont vous avez hautement publié l’existence. (1) Seine-et-Marne. (2) P.V., XXXVin, 77. M.U. XL, 72; J. Fr. n° 607; Rép., n° 155. SÉANCE DU 4 PRAIRIAL AN II (23 MAI 1794) - Nos 41 A 44 569 « Nota. — Cette adresse votée à l’unanimité a été signée au nom de la Société par les membres du bureau » (1) . Mention honorable, insertion au bulletin 41 Les commissaires de la trésorerie nationale envoient l’état des recettes et des dépenses du 2 prairial, comprenant le mouvement des assignats et la situation des caisses ,(2) . [Paris, 3 prair. II] i(3). « Citoyen président, En exécution du décret de la Convention nationale du 27 du mois dernier, nous t’envoyons l’état des recettes et des dépenses de la journée d’hier 2 prairial, comprenant le mouvement des assignats et la situation des caisses». Aigoin, Delafontaine [et 2 signatures illisibles] 42 Les commissaires du département de police de la commune de Paris font passer l’état des détenus dans les maisons d’arrêt, de justice et de détention; le total s’élève, au 2 prairial à 6,984 «(4). [Commune de Paris. Etat des détenus au 2 prairial II] (5). Grande Force .......................... 664 Petite Force ............................ 312 Sainte-Pélagie .......................... 323 Madelonnettes .......................... 286 Montprin, rue N.-D.-des-Champs ...... 61 Abbaye ................................ 108 Bicêtre ................................. 943 Salpêtrière .............................. 530 Chambres d’arrêt à la Mairie .......... 91 Fermes ................................. 6 Luxembourg ............................ 812 Maison de suspicion, rue de la Bourbe . . 526 Brunet, rue de Buffon .................. 49 Picpus, faubourg St-Antoine ............ 200 Réfectoire de l’Abbaye .................. 113 Caserne des Petits Pères ................ 142 Les Anglaises, rue St-Victor ............ 144 Les Anglaises, rue de Loursine ........ 126 Caserne, rue de Sèvre .................. 113 Les Carmes, rue de Vaugirard .......... 336 Les Anglaises, faubourg St-Antoine ...... 81 Coignard à Picpus, n° 6 ................ 61 Les Ecossais, rue des Fossés St-Victor . . 98 St-Lazare, faubourg St-Lazare ......... 681 Picquenot, rue et à Bercy .............. 35 (1) C 306, pl. 1154, p. 7. Signé : Mercier (présid.), Mallet (secrét.), Gouen (secrét.) [et 1 signature illisible]. (2) P.V., XXXVIII, 78. (3) C 304, pl. 1130, p. 5. (4) P.V., XXXVIII, 78. (5) C 305, pl. 1142, p. 31. Signé Greppin, Benoît. Geoffroy, rue de la Folie-Renaud ...... 24 Belhomme, rue de Charonne .......... 103 Bénédictins anglais, rue de l’Observatoire 116 Total général ............ 6 984 43 Le citoyen Pomoy, officier, natif du département de la Corrèze, ancien soldat au régiment de la Fère, qui a combattu à Mayenne, et a perdu un bras dans la guerre de la Vendée, se présente à la barre, expose ses services, et demande à retourner dans sa famille, pour y jouir de la pension qui lui est attribuée. La Convention nationale décrète, sur la motion d’un membre [BRIVAL], que le citoyen Pomoy est autorisé à retourner dans sa famille; qu’il lui sera payé par la trésorerie nationale une somme de 600 liv., sur la présentation du décret, et ce, à titre de secours provisoire; et renvoie au Comité de liquidation, pour fixer la pension du citoyen Pomoy» (1). 44 Des députés de la Société populaire de Jouy, chef-lieu de canton, district de Versailles, offrent à la Convention nationale un cavalier jacobin (2). L’ORATEUR de la députation : Citoyens représentants, Les membres composant la Société populaire de Jouy, chef lieu de cantont, district de Versailles, département de Seine -et-Oise, vous ont annoncé le 10 germinal dernier l’offre à la patrie d’un cavalier jacobin; aujourd’hui avec plaisir et satisfaction ils remplissent leur engagement. Cette même société, dans la séance du 28 floréal dernier a nommé une députation de deux de ses membres près de vous à l’effet de vous le présenter et vous donner l’analyse de ce que la commune a offert à la patrie depuis la révolution comme une faible marque de son civisme et de son dévouement à la chose publique. Armé et équipé complètement 47 volontaires à différentes époques. Envoyé au district de Versailles 76 chemises, 81 paires de bas, 74 paires de souliers, 36 habits, 7 vestes et 2 culottes uniformes, 15 paires de guêtres, 16 sabres avec leurs baudriers, 17 gibernes avec banderolles et 17 fusils de calibre garnis de leurs bayonnettes. 3 janvier 1793. Envoyé 44 marcs, 3 onces, 4 gros d’argenterie au district. 24 brumaire an II, 30 marcs, 7 onces, 4 gros d’argenterie aussi déposé au district ainsi que 3 cloches pesant 3 691 livres cuivre : 315 livres; (1) P.V., XXXVIII, 78. Minute de la main de Brival (C 304, pl. 1122, p. 1). Décret n° 9279. Reproduit dans Bin, 6 prair. (suppl*) ; Débats, n° 613, p. 84; M.U., XL, 102; J. Fr., n° 607; C. Eg., n° 644 (2) P.V., XXXVIII, 78. Bin, 14 prair. (suppT) ; J. Sablier, n° 1336; J. Fr., n° 607. SÉANCE DU 4 PRAIRIAL AN II (23 MAI 1794) - Nos 41 A 44 569 « Nota. — Cette adresse votée à l’unanimité a été signée au nom de la Société par les membres du bureau » (1) . Mention honorable, insertion au bulletin 41 Les commissaires de la trésorerie nationale envoient l’état des recettes et des dépenses du 2 prairial, comprenant le mouvement des assignats et la situation des caisses ,(2) . [Paris, 3 prair. II] i(3). « Citoyen président, En exécution du décret de la Convention nationale du 27 du mois dernier, nous t’envoyons l’état des recettes et des dépenses de la journée d’hier 2 prairial, comprenant le mouvement des assignats et la situation des caisses». Aigoin, Delafontaine [et 2 signatures illisibles] 42 Les commissaires du département de police de la commune de Paris font passer l’état des détenus dans les maisons d’arrêt, de justice et de détention; le total s’élève, au 2 prairial à 6,984 «(4). [Commune de Paris. Etat des détenus au 2 prairial II] (5). Grande Force .......................... 664 Petite Force ............................ 312 Sainte-Pélagie .......................... 323 Madelonnettes .......................... 286 Montprin, rue N.-D.-des-Champs ...... 61 Abbaye ................................ 108 Bicêtre ................................. 943 Salpêtrière .............................. 530 Chambres d’arrêt à la Mairie .......... 91 Fermes ................................. 6 Luxembourg ............................ 812 Maison de suspicion, rue de la Bourbe . . 526 Brunet, rue de Buffon .................. 49 Picpus, faubourg St-Antoine ............ 200 Réfectoire de l’Abbaye .................. 113 Caserne des Petits Pères ................ 142 Les Anglaises, rue St-Victor ............ 144 Les Anglaises, rue de Loursine ........ 126 Caserne, rue de Sèvre .................. 113 Les Carmes, rue de Vaugirard .......... 336 Les Anglaises, faubourg St-Antoine ...... 81 Coignard à Picpus, n° 6 ................ 61 Les Ecossais, rue des Fossés St-Victor . . 98 St-Lazare, faubourg St-Lazare ......... 681 Picquenot, rue et à Bercy .............. 35 (1) C 306, pl. 1154, p. 7. Signé : Mercier (présid.), Mallet (secrét.), Gouen (secrét.) [et 1 signature illisible]. (2) P.V., XXXVIII, 78. (3) C 304, pl. 1130, p. 5. (4) P.V., XXXVIII, 78. (5) C 305, pl. 1142, p. 31. Signé Greppin, Benoît. Geoffroy, rue de la Folie-Renaud ...... 24 Belhomme, rue de Charonne .......... 103 Bénédictins anglais, rue de l’Observatoire 116 Total général ............ 6 984 43 Le citoyen Pomoy, officier, natif du département de la Corrèze, ancien soldat au régiment de la Fère, qui a combattu à Mayenne, et a perdu un bras dans la guerre de la Vendée, se présente à la barre, expose ses services, et demande à retourner dans sa famille, pour y jouir de la pension qui lui est attribuée. La Convention nationale décrète, sur la motion d’un membre [BRIVAL], que le citoyen Pomoy est autorisé à retourner dans sa famille; qu’il lui sera payé par la trésorerie nationale une somme de 600 liv., sur la présentation du décret, et ce, à titre de secours provisoire; et renvoie au Comité de liquidation, pour fixer la pension du citoyen Pomoy» (1). 44 Des députés de la Société populaire de Jouy, chef-lieu de canton, district de Versailles, offrent à la Convention nationale un cavalier jacobin (2). L’ORATEUR de la députation : Citoyens représentants, Les membres composant la Société populaire de Jouy, chef lieu de cantont, district de Versailles, département de Seine -et-Oise, vous ont annoncé le 10 germinal dernier l’offre à la patrie d’un cavalier jacobin; aujourd’hui avec plaisir et satisfaction ils remplissent leur engagement. Cette même société, dans la séance du 28 floréal dernier a nommé une députation de deux de ses membres près de vous à l’effet de vous le présenter et vous donner l’analyse de ce que la commune a offert à la patrie depuis la révolution comme une faible marque de son civisme et de son dévouement à la chose publique. Armé et équipé complètement 47 volontaires à différentes époques. Envoyé au district de Versailles 76 chemises, 81 paires de bas, 74 paires de souliers, 36 habits, 7 vestes et 2 culottes uniformes, 15 paires de guêtres, 16 sabres avec leurs baudriers, 17 gibernes avec banderolles et 17 fusils de calibre garnis de leurs bayonnettes. 3 janvier 1793. Envoyé 44 marcs, 3 onces, 4 gros d’argenterie au district. 24 brumaire an II, 30 marcs, 7 onces, 4 gros d’argenterie aussi déposé au district ainsi que 3 cloches pesant 3 691 livres cuivre : 315 livres; (1) P.V., XXXVIII, 78. Minute de la main de Brival (C 304, pl. 1122, p. 1). Décret n° 9279. Reproduit dans Bin, 6 prair. (suppl*) ; Débats, n° 613, p. 84; M.U., XL, 102; J. Fr., n° 607; C. Eg., n° 644 (2) P.V., XXXVIII, 78. Bin, 14 prair. (suppT) ; J. Sablier, n° 1336; J. Fr., n° 607.