SÉANCE DU 15 BRUMAIRE AN III (5 NOVEMBRE 1794) - N° 5 409 5 Le conseil général de la commune de Marseille [Bouches-du-Rhône ]“ ; les administrateurs du département des Hautes-Alpes6 ; les membres du comité révolutionnaire du district de Clamecy [Nièvre]c, les administrateurs du district de Mirande [Gers \d ; la société populaire de Neuville, district de Boulogne-sur-Mer [Pas-de-Calais] ; la commune de Cosne [Nièvre? ; la société populaire de Caudebec [Seine-Inférieure?; le conseil général de la commune de Moulins [Allier?; la municipalité d’Aix [Bouches-du-Rhône]6; les administrateurs du département des Côtes-du-Nord* ; les administrateurs du directoire du district de Preuilly [Indre-et-Loire? ; ceux de Châteaubriand [Loire-Inférieure]6 ; le conseil général de la commune de Rochefort [Charente-Inférieure]7 ; les administrateurs composant le directoire du département de la Vendée"2 ; les administrateurs et agent national du district de La Souterraine [Creuse]" ; la municipalité de Tarascon [Bouches-du-Rhône]0 ; la société populaire de Limésy, district d’Yvetot [Seine-Inférieure? félicitent la Convention nationale sur son Adresse au peuple français, applaudissent aux principes qu’elle renferme, protestent de leur attachement à la Convention et l’invitent à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (9). a [ Les officiers municipaux au président de la Convention nationale, Marseille le 2 brumaire an III ] (10) Nous nous empressons de te transmettre sous ce pli, citoyen président, l’adresse que le conseil général de la commune de Marseille a délibéré en présence du peuple, de faire à la Convention nationale en reconnaissance de celle qu’elle a faite au peuple français le 18 vendémiaire. Nous te prions d’en donner connaissance au sénat français. Salut et fraternité. Suivent les signatures des 5 officiers municipaux. [Le conseil général de la commune de Marseille à la Convention nationale, le 2 brumaire an III ] (11) (9) P.-V., XLVIII, 194-195. (10) C 323, pl. 1390, p. 34. (11) C 323, pl. 1390, p. 33. Législateurs. Votre adresse au peuple français est frappée au grand coin de la raison et de la vérité. Les principes sublimes qui y sont développés ont passé en traits de flamme dans l’ame brûlante du peuple de Marseille dont nous sommes les orgânes. Ce peuple rendû enfin à lui-même, libre dans ses pensées comme dans ses actions, délivrés de ses oppresseurs applaudit chaque jour à votre énergie, il commence à jouir de vos bienfaits. Nous voïons avec une joie indicible qu’à chaque instant les conspirateurs, les traitres et les fripons viennent se briser contre l’essieu étincelant du char révolutionnaire dont vous êtes les sages conducteurs. Poursuivez avec la même energie votre carrière glorieuse, maintenez le gouvernement révolutionnaire dans toute sa pureté et dans toute sa force, jusqu’à ce que la république soit assise sur des bases indestructibles, ne bougez pas plus de votre poste qu’un terme, debaras-sez nous inexorablement de tous les ennemis intérieurs sous quels travestissemens qu’ils se présentent et vous vous aqquerés les droits les plus sacrés à notre tendre reconnaissance. Pour nous, nous ne nous écarterons pas plus de la route qui nous est tracée par vos loix que les montagnes qui bordent notre mer. La Convention nationale, ses préceptes, sa doctrine, l’amour sacré de la patrie, la justice, la vertu, la république une et indivisible. Voila désormais les seules idoles auxquelles nous avons juré de sacrifier. Nous tiendrons notre serment, vous pouvez y compter. Les membres composant le conseil général de la commune de Marseille. Tuerey, président, Paulin Clément, substitut de l’agent national et les signatures de 16 officiers municipaux. b [ Les administrateurs du département des Hautes-Alpes à la Convention nationale, Gap, le 1er brumaire an III] (12) Liberté, Égalité. Citoyens représentants Tel est le cri de la justice, de la raison et de la vérité, qu’a peine se fait-il entendre par l’or-ganne des mandataires du peuple qu’il dissipe les nuages du despotisme, rallie tous les hommes libres autour de l’autel de la patrie, détermine pour jamais le but d’un gouvernement qui n’est fondé que sur la vertu et fait le désespoir du crime. Votre adresse au peuple francois n’est autre chose que le triomphe de toutes les vertus sur (12) C 324, pl. 1391, p. 8. Bull., 16 brum. (suppl.); F. de la Républ., n° 46.