314 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE voeux du peuple que pour venir jouir dans notre sein, et avec nous des douceurs d’une paix hon-norable, et de longue durée, renversés dans votre cource majestueuse les vils interrets, les fangeuses qui voudraient l’entraver, plus d’autorité rivale, vous seule avez toutes notre confiance, vous seuls l’avez mérité, ne soufifrés plus qu’on jette sur les principes un voile conspirateurs, les principes sont les conservateurs des droits des peuples, et le paladium de leur liberté, plus de triumvirat enfin, que celui de la vertu de la justice, et de l’amour du bien public. Plombières le six brumaire 3e année de la République française une indivisible et démocratique. Rodier, maire, Courtois, agent national, Mare, secrétaire greffier et 40 autres signatures. i [L’agent national de la commune de Canteleu à la Convention nationale, le 9 brumaire an 7/7] (37) Représentant, amour sacré de la liberté, Votre adresse au peuple français a été lue par moy au décady dernier a mes consitoyens souvent ynterrompue pas les aplaudissemens et cris, vive la Convention national, je certifie qu’il est gravé dans nos coeurs, comment le saurait elle pas puisce quel contient tous les vray principes du républicain c’est la lumière, la justice et la vertu. Représentant, je vous annonce que des corn-mime ne veule pas célébré la fete décadaire en prononçant aux authorités constituées que yl ny a pas de loy quy les oblige, yl ne vont pas, pour lors a la lecture des loix ny de vos adresse, préféré ce jour de dimanche dedie au mensonge et a lipocritie nous y avons renoncé le 20 brumaire an 2e et avons signé de ne reconnaitre d’autre dieu que l’éternel, d’autre culte que celuy des vertus. Salut et fraternité. Duvrac. j [Le conseil général de Bonneville à la Convention nationale, le 1er brumaire an 777] (38) Égalité, Liberté Citoyens Représentants, Les ennemis extérieurs de la République ont tremblé, les soldats des despotes ignorrant où ils arrêteront leur course rétrograde, et rapide ; il manquoit au triomphe des français libres, et vertueux, l’anéantissement de cette horde scélérate, immorale et sanguinaire qui désoloit le peuple sous le masque perfide de la défense de ses droits. Votre proclamation aux Français a paru, et l’édifice barbare de la tyrannie qu’avoient élevé Robespierre, et ses tyrans, s’est écroulé; déjà il n’est plus. Législateurs, grâces vous soyent rendûes par tous les vrais amis de la République dont vous avés scellé le bonheur; déjà dans le département ses ennemis avoient été frappés par le représentant du peuple Gauthier, vôtre collaborateur en justice, et en vertu, il s’est montré, et le règne des loix a succédé au désolant arbitraire des scélérats que l’intrigue, et la faction avoient élevé sur la terreur. Mandataires fidels et vertueux du peuple français, vous avés abbattu le tyran, et vous avés élevé la République malgré ses nombreux ennemis, achevés vôtre ouvrage, consolidés le bonheur du peuple en restant à votre poste jusqu’à ce qu’une paix utile, et honorable dictée par vous, fasse repentir tous les tyrans de l’Europe, d’avoir voulu lutter contre un grand peuple qui avoit juré d’être libre. Salut, union, et fraternité. Vos concitoyens. Les membres composant le conseil général de commune de Bonneville. Dumont, maire, Orsier, secrétaire greffier. k [Le comité révolutionnaire du district de Por-rentruy à la Convention nationale, le 18 brumaire an 777] (39) Législateurs, Les français ont dit, nous voulons être libres, et le trône est tombé en poussière. Les ennemis de la liberté avoient conspiré nôtre perte, ils ont fui devant nos armes victorieuses. Ce peuple a qui rien ne résiste manifeste de toute part avec entousiasme son voeu pour le maintien du régné chéri de la justice, qu’ils disparaissent aussi les vils égoistes, les infâmes panegéristes du crime, et les destructeurs de la morale publique et de l’ordre social! Citoyens Réprésentans, les principes que vous avez proclamés dans vôtre addresse sont puisés dans le trésor des vérités étemelles; ce n’est que sur ces colonnes aussi inébranlables que l’éternité, que l’édifice de la République peut acquérir une solidité durable, ce n’est qu’en chérissant les vertus plus que nôtre existance, que nous pourons atteindre à la gloire et à la félicité d’un peuple libre. La race impure, qui sous le masque hypocrite d’un patriotisme exalté, nous pilloit et nous forgeoit de nouveaux fers, a pâli à la lecture de ce chef d’oeuvre de (37) C 324, pl. 1399, p. 13. (38) C 324, pl. 1399, p. 12. (39) C 324, pl. 1399, p. 18.