584 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 62 [Le gal Hanriot à l’Etat-major de la sect" des Gardes-Françaises; du 9 therm. II] (l). D’après les ordres du Conseil Général de la Commune, tous les adjudans généraux de toutes les Sections feront sonner le tocsin, assembleront tous les Citoyens de leur arrondissement respectif, là, ils attendront les ordres du Conseil. Le Général HANRIOT. 63 [Les vétérans de la garde nat. parisienne renouvellent leur serment de fidélité à la Conv. ; 9 therm. nl{ 2). Les Vétérans de la Garde Nationale parisienne se sonts toujours faits un devoir d’être les fidels gardes de la représentation Nationale; au premier bruit d’une trame criminelle, ils se sonts rassemblés à leurs poste en plus grand nombre, pour redoubler leur surveillance près des représentans, et venir leurs servir d’égide et faire un rempart de leurs corps, plutôt que de laisser atteindre un seul des représentans du peuple : ils viennent renouveller leurs sermens de fidélité à la Convention, et de soutenir la république française une et indivisible, et de toujour rester fermes à leurs poste. Berger ( commd 1 du poste), Tirenache (?), Balland, Vaudin, Thibaut, Dailly. 64 [La sectn Le Peletier accuse réception des ordres du C. de S.P.; s.d.] { 3). Reçu de l’ordonnance Lefevre une lettre du Comité de salut Public qui enjoint de ne connoître d’ordre que ceux émmanés d’elle; laqu’elle lettre entendue avec joie aux cris de vive la République, Vive la Convention L. VERNY ( secrét .). 65 [L’Adjoint de lAdjd!-gal Remoissenet, au cn Présid. de la Conv.; Paris, ce 10 therm. II, une heure 1/4 du matin] (4). Continuation de bon ordre et de tranquilité au tour de la Convention; Tout est également paisible dans les différentes Sections de la Cité. Six ( Adj 1 de l’adjd1 Gal Remoissenet). (l) C 314, pl. 1256, p. 19. Porte au dos l’indication suivante : « L’ordonnance porteur de la présente lettre a déclaré l’avoir reçu sur les minuit, et la apporté à l’assemblée générale vers une heure et demie ». (2) C 314, pl. 1256, p. 20. (3) C 314, pl. 1256, p. 21. Le billet porte le cachet de la Section Lepeletier. (4) C 314, pl. 1256, p. 22. 66 [Dumesnil, Chef de Bon Commd ' la Gendarmerie des Tribunaux au Palais de Justice, à la Conv.; Paris, 9 Therm. II] (l). Représentants du Peuple, La Liberté qui m’avait été ravie par hanriot, vient de m’être rendue par Le Comité de sûreté généralle. J’en profitte pour vous demander vos ordres et pour vous assurer de l’entier dévouement du Corps que je commande, à La Convention, au Comité de salut public et au maintien de la République une et Indivisible. B. Dumesnil. 67 [Brival à la Conv.; s.d.] (2). citoyens, nous vous apportons les nouvelles les plus satisfaisantes du camp des jeunes élèves de Mars, à notre arrivée, ces jeunes héros étoient sous la tente, mais au seul nom de la convention, ils se sont levés aussitôt et rangés en bataillons quarrés; nous leur avons lu votre décr[e]t, fait part des conspirations et des mesures que vous avés prises; aussitôt, un cri général s’est manifesté; nous entendions de toutes parts ces mots : vive la republique, vive la convention, périssent les traîtres; comme les fusils de ces jeunes élèves étoient encore en magasin, nous avons arrêté, de concert avec peyssard notre collègue, que ces armes leur seroient remises et que le parc d’artillerie seroit placé au milieu de leur camp et confié à leur garde ; aussitôt ces jeunes guerriers nous ont prié de leur permettre de venir entourer la convention; que toujours ils seroient rangés autour d’elle et qu’on ne l’entameroit qu’en passant sur leurs cadavres, ils nous ont ajoutté qu’ils désiroient voir périr dans leur camp le traître Labreteche leur général ; nous leur avons promis de vous faire part de leur désir, et ils nous ont reconduits jusques aux limites de leur camp; en repet-tant sans cesse ces mots : vive la liberté, vive la convention, périssent les traîtres et les conspirateurs ! Brival. 68 [La Sect" de Bondy à la Conv.; s.d.][ 3). L’assemblée Générale de la Section de Bondy a entendu le cri de la patrie en danger, la représentation nationale menacée ; elle a préparé ses armes et, par un mouvement spontané, vient renouveller dans son sein le Serment de Vivre Libre ou mourir, de ne (l) C 314, pl. 1256, p. 23. (2) C 314, pl. 1256, p. 25. Voir aussi pièce D. (3) C 314, pl. 1256, p. 33. 584 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 62 [Le gal Hanriot à l’Etat-major de la sect" des Gardes-Françaises; du 9 therm. II] (l). D’après les ordres du Conseil Général de la Commune, tous les adjudans généraux de toutes les Sections feront sonner le tocsin, assembleront tous les Citoyens de leur arrondissement respectif, là, ils attendront les ordres du Conseil. Le Général HANRIOT. 63 [Les vétérans de la garde nat. parisienne renouvellent leur serment de fidélité à la Conv. ; 9 therm. nl{ 2). Les Vétérans de la Garde Nationale parisienne se sonts toujours faits un devoir d’être les fidels gardes de la représentation Nationale; au premier bruit d’une trame criminelle, ils se sonts rassemblés à leurs poste en plus grand nombre, pour redoubler leur surveillance près des représentans, et venir leurs servir d’égide et faire un rempart de leurs corps, plutôt que de laisser atteindre un seul des représentans du peuple : ils viennent renouveller leurs sermens de fidélité à la Convention, et de soutenir la république française une et indivisible, et de toujour rester fermes à leurs poste. Berger ( commd 1 du poste), Tirenache (?), Balland, Vaudin, Thibaut, Dailly. 64 [La sectn Le Peletier accuse réception des ordres du C. de S.P.; s.d.] { 3). Reçu de l’ordonnance Lefevre une lettre du Comité de salut Public qui enjoint de ne connoître d’ordre que ceux émmanés d’elle; laqu’elle lettre entendue avec joie aux cris de vive la République, Vive la Convention L. VERNY ( secrét .). 65 [L’Adjoint de lAdjd!-gal Remoissenet, au cn Présid. de la Conv.; Paris, ce 10 therm. II, une heure 1/4 du matin] (4). Continuation de bon ordre et de tranquilité au tour de la Convention; Tout est également paisible dans les différentes Sections de la Cité. Six ( Adj 1 de l’adjd1 Gal Remoissenet). (l) C 314, pl. 1256, p. 19. Porte au dos l’indication suivante : « L’ordonnance porteur de la présente lettre a déclaré l’avoir reçu sur les minuit, et la apporté à l’assemblée générale vers une heure et demie ». (2) C 314, pl. 1256, p. 20. (3) C 314, pl. 1256, p. 21. Le billet porte le cachet de la Section Lepeletier. (4) C 314, pl. 1256, p. 22. 66 [Dumesnil, Chef de Bon Commd ' la Gendarmerie des Tribunaux au Palais de Justice, à la Conv.; Paris, 9 Therm. II] (l). Représentants du Peuple, La Liberté qui m’avait été ravie par hanriot, vient de m’être rendue par Le Comité de sûreté généralle. J’en profitte pour vous demander vos ordres et pour vous assurer de l’entier dévouement du Corps que je commande, à La Convention, au Comité de salut public et au maintien de la République une et Indivisible. B. Dumesnil. 67 [Brival à la Conv.; s.d.] (2). citoyens, nous vous apportons les nouvelles les plus satisfaisantes du camp des jeunes élèves de Mars, à notre arrivée, ces jeunes héros étoient sous la tente, mais au seul nom de la convention, ils se sont levés aussitôt et rangés en bataillons quarrés; nous leur avons lu votre décr[e]t, fait part des conspirations et des mesures que vous avés prises; aussitôt, un cri général s’est manifesté; nous entendions de toutes parts ces mots : vive la republique, vive la convention, périssent les traîtres; comme les fusils de ces jeunes élèves étoient encore en magasin, nous avons arrêté, de concert avec peyssard notre collègue, que ces armes leur seroient remises et que le parc d’artillerie seroit placé au milieu de leur camp et confié à leur garde ; aussitôt ces jeunes guerriers nous ont prié de leur permettre de venir entourer la convention; que toujours ils seroient rangés autour d’elle et qu’on ne l’entameroit qu’en passant sur leurs cadavres, ils nous ont ajoutté qu’ils désiroient voir périr dans leur camp le traître Labreteche leur général ; nous leur avons promis de vous faire part de leur désir, et ils nous ont reconduits jusques aux limites de leur camp; en repet-tant sans cesse ces mots : vive la liberté, vive la convention, périssent les traîtres et les conspirateurs ! Brival. 68 [La Sect" de Bondy à la Conv.; s.d.][ 3). L’assemblée Générale de la Section de Bondy a entendu le cri de la patrie en danger, la représentation nationale menacée ; elle a préparé ses armes et, par un mouvement spontané, vient renouveller dans son sein le Serment de Vivre Libre ou mourir, de ne (l) C 314, pl. 1256, p. 23. (2) C 314, pl. 1256, p. 25. Voir aussi pièce D. (3) C 314, pl. 1256, p. 33. SÉANCE DU 9 THERMIDOR AN II (SOIR) (27 JUILLET 1794) - N(,s 69-72 585 jamais reconnoitre que la Convention nationale pour le Centre de l’unité, les Couleurs nationales pour le signe de la Liberté, et pour point de ralliement liberté, Egalité, fraternité, république française une, indivisible et impérissable. Richard (secret.). 69 [La Sect" des Marchés à la Conv. ; 9 therm. Il] (l). Citoyens Représentans Nous voilà encore arrivé à un de ces moment d’orage que produise les grandes Révolutions; mais nous venons déclarer à la Convantion nationale, au nom des citoyens de notre section, qu’ils sont toujours libre et digne de l’être; ils ont arrêté a l’huna-nimité qu’ils resterons inviolablement attaché à la Convantion; qu’ils lui ferons un rempar de leur corps; nous voulons la Représentation national, la République française une et indivisible, le gouvernement Révolutionaire jusqu’à la mort de nos ennemis. tel sont les principes des citoyens de la section des Marchés. Vive la Republique française et la convantion national. Maigret Je (présid .), Rousselet (secrét.). L’assemblée a nommé [2 mots illisibles] membres pour porter cet arresté sur le champ à la Convention Maigret (présid.), Rousselet (secrét.). 70 [Le C. Révol. de la sect " Poissonnière, aux c"'s composant les C. de S. P. et de S.G. réunis; 9 h. du soir] (2). tous Les Citoyens de la section Poissonnière sont en ce moment sous les armes, et prêts à se porter partout où la tranquillité publique l’exigera; de fréquentes et nombreuses partouilles (sic) parcourent la section, et l’on exerce la surveillance la plus active pour éloigner tout événement qui pourrait troubler l’ordre, nous pouvons même vous annoncer avec satisfaction que les citoyennes sont en ce moment assises tranquillement à leurs portes comme a l’ordinaire. Langlois (présid.), Girard, Ribiere, Simonet, Bas-tien, Hebert, Silly, Cordier (secrét.), Lestrade. [Extrait des reg. de l’assee gale de la sectn Poissonnière convoquée extraordinairement pour le salut de la patrie le 9 therm. II]. Appert, l’assemblée générale considérant qu’elle ne doit voir que la chose publique, que c’est au Centre Commun quelle doit toujours se rallier, que la Convention Na'e est pour elle ce point Central, arrête le Serment suivant qu’elle prête à l’unanimité. « Nous Jurons de maintenir la liberté l’Egalité, et de deffendre, un péril de notre vie, l’unité, l’indi-(1) C 314, pl. 1256, p. 71. (2) C 314, pl. 1256, p. 80, 81. visibilité de la République, la Représentation Nationale, et l’exécution de la loy. Nomme pour porter le présent arrêté les Cens finard, Riviron, charron, Dubos, Taigne, La Coste. Arrête en outre qu’une patrouille de 50 hommes prix dans son sein et qui sera successivement relevée, se transportera à la Convention Nle à l’effet de lui faire un rempart de leur corps, s’il est Nécessaire, et qu’au besoin la Section s’y transportera toute entière (l). 71 [La sect " de Popincourt à la conv.] (2) (Extrait des délibérations de l’assemblée général de la Section de popincourt; du 9 au 10 therm. II. appert l’assemblée général arête que quatre Commissaire seront nommé pour se transporté à la convention Nationnal et l’assurer du dévouement de la Section de popincourt; qu’elle maintiendra de tout son pouvoir la république une et indivisible; Qu’elle sera toujour prête a servire de rampart aux Représentans de la nation, et que ses décret seront toujour la bousol de sa conduitte. L’assemblée nomme, à cette effet, les Citoyens Boquet, Le mai-tre, tricotel, Avé, pour porté son veux à la Convention national (3). 72 TALLIEN occupe le fauteuil. Les Jacobins sollicitent leur admission : le président annonce que ce ne sont pas ces hommes qui, sous ce nom cher à la liberté, marchoient avant-hier à sa ruine, et secondoient les infâmes projets de la municipalité de Paris, mais au contraire ces vieux amis de la liberté qui tous étoient dans les sections pour s’opposer aux rebelles, et de l’absence desquels les scélérats ont profité pour tenter l’exécution de leurs complots liberticides. L’admission est donc accordée, et les jacobins paroissent à la barre : vous voyez devant vous, dit l’orateur, les véritables jacobins, ceux qui ont mérité une place dans les déclarations de guerre des tyrans; vous voyez ces hommes qui, dans la nuit d’hier, ont pris les armes contre les dictateurs et leurs audacieux partisans. Ces jacobins dans les mo-mens de danger n’ont pas de lieu particulier de séances, et ceux qui ont paru dans leur salle accoutumée n’étoient que des conspirateurs qui vous sont étrangers, qui n’ont pas même notre carte, mais à qui leur chef avoit ordonné de s’y rassembler. Pour nous, nous n’obéissons qu’à une seule voix, à celle de la patrie ou de la Convention son organe, et ce sentiment est à jamais gravé dans nos cœurs (4). [Applaudissements]. (l) P.c.c. Mora (secrét.) [et une signature illisible (du présid.]. (2) C 314, pl. 1256, p. 82. (3) P.c.c. Moringlane (présid.), Susset (secrét.). (4) Mon., XXI, 358; Bm, 14 therm.; Rép., n°223; Audit. nat., n°675; F.S.P., n° 392. SÉANCE DU 9 THERMIDOR AN II (SOIR) (27 JUILLET 1794) - N(,s 69-72 585 jamais reconnoitre que la Convention nationale pour le Centre de l’unité, les Couleurs nationales pour le signe de la Liberté, et pour point de ralliement liberté, Egalité, fraternité, république française une, indivisible et impérissable. Richard (secret.). 69 [La Sect" des Marchés à la Conv. ; 9 therm. Il] (l). Citoyens Représentans Nous voilà encore arrivé à un de ces moment d’orage que produise les grandes Révolutions; mais nous venons déclarer à la Convantion nationale, au nom des citoyens de notre section, qu’ils sont toujours libre et digne de l’être; ils ont arrêté a l’huna-nimité qu’ils resterons inviolablement attaché à la Convantion; qu’ils lui ferons un rempar de leur corps; nous voulons la Représentation national, la République française une et indivisible, le gouvernement Révolutionaire jusqu’à la mort de nos ennemis. tel sont les principes des citoyens de la section des Marchés. Vive la Republique française et la convantion national. Maigret Je (présid .), Rousselet (secrét.). L’assemblée a nommé [2 mots illisibles] membres pour porter cet arresté sur le champ à la Convention Maigret (présid.), Rousselet (secrét.). 70 [Le C. Révol. de la sect " Poissonnière, aux c"'s composant les C. de S. P. et de S.G. réunis; 9 h. du soir] (2). tous Les Citoyens de la section Poissonnière sont en ce moment sous les armes, et prêts à se porter partout où la tranquillité publique l’exigera; de fréquentes et nombreuses partouilles (sic) parcourent la section, et l’on exerce la surveillance la plus active pour éloigner tout événement qui pourrait troubler l’ordre, nous pouvons même vous annoncer avec satisfaction que les citoyennes sont en ce moment assises tranquillement à leurs portes comme a l’ordinaire. Langlois (présid.), Girard, Ribiere, Simonet, Bas-tien, Hebert, Silly, Cordier (secrét.), Lestrade. [Extrait des reg. de l’assee gale de la sectn Poissonnière convoquée extraordinairement pour le salut de la patrie le 9 therm. II]. Appert, l’assemblée générale considérant qu’elle ne doit voir que la chose publique, que c’est au Centre Commun quelle doit toujours se rallier, que la Convention Na'e est pour elle ce point Central, arrête le Serment suivant qu’elle prête à l’unanimité. « Nous Jurons de maintenir la liberté l’Egalité, et de deffendre, un péril de notre vie, l’unité, l’indi-(1) C 314, pl. 1256, p. 71. (2) C 314, pl. 1256, p. 80, 81. visibilité de la République, la Représentation Nationale, et l’exécution de la loy. Nomme pour porter le présent arrêté les Cens finard, Riviron, charron, Dubos, Taigne, La Coste. Arrête en outre qu’une patrouille de 50 hommes prix dans son sein et qui sera successivement relevée, se transportera à la Convention Nle à l’effet de lui faire un rempart de leur corps, s’il est Nécessaire, et qu’au besoin la Section s’y transportera toute entière (l). 71 [La sect " de Popincourt à la conv.] (2) (Extrait des délibérations de l’assemblée général de la Section de popincourt; du 9 au 10 therm. II. appert l’assemblée général arête que quatre Commissaire seront nommé pour se transporté à la convention Nationnal et l’assurer du dévouement de la Section de popincourt; qu’elle maintiendra de tout son pouvoir la république une et indivisible; Qu’elle sera toujour prête a servire de rampart aux Représentans de la nation, et que ses décret seront toujour la bousol de sa conduitte. L’assemblée nomme, à cette effet, les Citoyens Boquet, Le mai-tre, tricotel, Avé, pour porté son veux à la Convention national (3). 72 TALLIEN occupe le fauteuil. Les Jacobins sollicitent leur admission : le président annonce que ce ne sont pas ces hommes qui, sous ce nom cher à la liberté, marchoient avant-hier à sa ruine, et secondoient les infâmes projets de la municipalité de Paris, mais au contraire ces vieux amis de la liberté qui tous étoient dans les sections pour s’opposer aux rebelles, et de l’absence desquels les scélérats ont profité pour tenter l’exécution de leurs complots liberticides. L’admission est donc accordée, et les jacobins paroissent à la barre : vous voyez devant vous, dit l’orateur, les véritables jacobins, ceux qui ont mérité une place dans les déclarations de guerre des tyrans; vous voyez ces hommes qui, dans la nuit d’hier, ont pris les armes contre les dictateurs et leurs audacieux partisans. Ces jacobins dans les mo-mens de danger n’ont pas de lieu particulier de séances, et ceux qui ont paru dans leur salle accoutumée n’étoient que des conspirateurs qui vous sont étrangers, qui n’ont pas même notre carte, mais à qui leur chef avoit ordonné de s’y rassembler. Pour nous, nous n’obéissons qu’à une seule voix, à celle de la patrie ou de la Convention son organe, et ce sentiment est à jamais gravé dans nos cœurs (4). [Applaudissements]. (l) P.c.c. Mora (secrét.) [et une signature illisible (du présid.]. (2) C 314, pl. 1256, p. 82. (3) P.c.c. Moringlane (présid.), Susset (secrét.). (4) Mon., XXI, 358; Bm, 14 therm.; Rép., n°223; Audit. nat., n°675; F.S.P., n° 392.