366 [Assemblée nationale. ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [27 septembre 1791.] estimé duCorps législatif, que devez-vous attendre d’une pareille trésorerie, quel avantage tirerez-vous de cet établissement salutaire? Il ne suffira pas d’être un bon commissaire, il faudra avant tout être uu homme complaisant, et vous placez enfin votre caisse publique et les surveillants entre les mains du pouvoir exécutif, et les contrôleurs du ministre sous leur dépendance. En résumé, Messieurs, la nomination des commissaires de la trésorerie appartient spécialement à la nation; l’Assemblée l’aurait gardée, elle aurait nommé, si, sur les observations faites alors par M. d’André, on n’eût vu qu’il était impossible qu’elle fît cette nomination. Elle l’a donc donnée, ne pouvant la faire; mais certes ce n’est pas une raison pour qu’on ne donne point au Corps législatif une surveillance qu’il doit avoir, afin que des honnêtes gens ne soient pas déplacés mal à propos. Je demande, Messieurs, que vous passiez à l’ordre du jour. M. l