578 [Convention national®,] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. I *f arrêtés relatifs à ces objets. Nous te prions d’en faire part à la Convention. k Les officiers municipaux de la commune de Loudun, « Tabart, officier municipal; Berniers Dio,tie,. officier municipal; Bertin ; Esnoul; Con-fex, maire. » Extrait du registre des délibérations du conseil général de la commune de Loudun (1). Séance publique et permanente du dix fri¬ maire, l’an deux de la République française. Un membre a proposé de faire envoi à la Con¬ vention nationale des vases d’argent et autres effets d’argenterie servant au culte catholique dépendant de la paroisse dite de Saint-Pierre-du-Marohé. Sur quoi, la matière mise en délibération, après avoir entendu le procureur de la commune, le conseil, considérant qu’il importe peu que l’exercice du culte catholique soit fait dans des vases d’argent; que les besoins de la patrie deviennent d’autant plus urgents que les enne¬ mis de l’intérieur et extérieur de la République font, les derniers efforts pour la détruire jusque dans ses premiers fondements; a été arrêté, à Ppuannnité, que toute l’argenterie dé la paroisse dite de Saint-Pierre du Marché, servant au culte catholique sera envoyée à la Convention nationale pour les besoins de la République, à l’effet de quoi inventaire et pesage en sera fait par les citoyens Confex, maire, et Tabart, officier municipal, commissaires nommés à cet effet. Pour copie conforme :■ Confex, maire; Rebondy, secrétaire. Lg quatrième jour de nivôse, l’an deux de la République française, en l’exécution de la délibération du conseil général de la commune de Loudun, en date du dix frimaire dernier, Nous. Pierre Confex, maire, et Jacques. Tabart, officier municipal, sommes transportés en l’église de la paroisse dite de Saint-Pierre-du-Marché dudit Loudun, aux fins de procéder à l’inventaire et pesage de l’argenterie de ladite église servant au culte catholique et ensuite être envoyée à la Convention nationale au désir de la dite délibéra¬ tion. Etant dans ladite église le citoyen Demar-say, curé, nous a représenté trois calices d’ar-epf, trois patènes, un ostensoir, deux, ciboires, ont un vermeil, une custode, le tout eu argen¬ terie, pesant ensemble vingt-quatre marcs, lequel pesage a été fait par le citoyen Louis Croué, orfèvre, domicilié en cette commune. Qui sont tous les effets en argenterie qui se sont trouvés dans ladite église, que nous avons fait déplacer pour être déposés au district de cette ville, pour être réunis à leur envoi que doivent faire les administrateurs à la Convention de différents antres objets d’argenterie. Et à l’instant iedit dépôt a été par nous ef¬ fectué.. Sigm : Tabart, Confex, maire; Croué, orfèvre; et Rebondy, secrétaire. Pour copie conforme : Confex, maire; Rebondy, secrétaire. fl) Archives nationales, carton C 287, dossier 836, pièce 6. Le reeeveur dp district de Cusset, département de l’Ailier, annonce l’envoi qu’il fait à la tréso¬ rerie, d’une somme de 18,908 liv. 10 s, en numé¬ raire, dont une partie lui a été remise par le comité de surveillance de cette commune; l’autre provient du patriotisme des saas-oulottes de ce district, qui se bâtent d’échanger des assignats républicains contre des écus qui portent l’effigie des tyrans, Mention honorable, insertion au « Bulle¬ tin » (1). Suit la lettre du receveur du district de Cusset (2). Le républicain, receveur du district de Cusset, département de l'Ailier, au républicain le Président de la Convention nationale. « Cusset, 8 nivôse, l!an II de la République française une et indivisible. « Je préviens la Convention que j’adresse à la Trésorerie nationale 13,908 liv, 19 s. en numé¬ raire; une partie de cette somme m’a été remise par le comité de surveillance de notre commune ; et le reste provient du patriotisme des sans-cu¬ lottes de ce district qui se bâtent d’échanger contre des assignats républicains leurs ei-devant écus sur lesquels ils ne peuvent plus contempler qu’avec horreur la pâle effigie de nos tyrans. Ce premier envoi sera bientôt suivi d’un second d’argenterie de toute espèce; et, tel est l’esprit de républicanisme dont les habitants de nos cantons sont animés, qu’ils s’empressent tons à l’envi de se défaire de ce métal odieux qui fut de tout�temps l’écueil des républiques et qui n’a servi que trop souvent à comprimer les généreux efforts de la liberté. « Vive la République ! «_ Marron. » La Société populaire et montagnarde de Bou¬ logne-sur-Mer prie la Convention de féliciter pour elle les troupes de la République sur les victoires fréquentes qu’elles remportent. Mention honorable, insertion au « Bulle¬ tin » (3). Suit la lettre de la Société populaire et monta¬ gnarde de Boulogne-sur-Mer (4). La Société populaire et montagnarde de Bou¬ logne-sur-Mer, à la Convention nationale. « Législateurs, « La Convention nationale a indiqué aux hé¬ ros debout devant Toulon le chemin de sa gloire-Les esclaves de Pitt ont été pulvérisés et. le dra¬ peau tricolore flotte sur les remparts de la ville rebelle-« Qu’une nation est grande quand à sa volonté elle enchaîné la victoire ! << Législateurs, vous, ave® dit que la Vendée (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 224. (2) Archives nationales, carton C 287, dossier 866, pièce 4. 3) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 224. 4) Archives nationales, carton G 289, dossier 889, pièce 20.