[Assemblée nationale.) ARCHIVES PAMLEMENTAIRKS. |8 juillet 178P.J 207 par différentes villes etcommunautés du royaume: Vannes, Saiut-Brieuc,Lamballe, Dinan, Guêrende, ta Guerche, Montfort et Loudéac en Bretagne, Clermont-Ferrand en Auvergne, Metz, Saint-Dié et Andresy. Ces différentes adresses, écrites dans le même esprit, expriment rattachement le plus inviolable pour la personne du Roi, la reconnais-eance la plus vive pour l’Assemblée, et une adhésion formelle à ses décrets. — On reprend la discussion de la motion de Mgr l'évêque d' Autun , relativement aux mandats impératifs. Plusieurs membres avaient la parole; mais on demande que la discussion soit fermée. M. l’archevêque 49e Tienne, président de t Assemblée, prend la parole. Sans doute vous i|i 'avez pas interdit à votre président d’interposer son avis à l’ouverture de votre délibération sur foutes les motions qui ont été faites hier. Voici ce que j’ai conclu : 1° Que l’activité ne peut être suspendue par qes pouvoirs impératifs ; 2°i Qu’il est important de s’appliquer sur le champ aux grands objets pour lesquels nous sommes appelés; j 3° Que tous les membres de l’Assemblée sont pénétrés du désir, et reconnaissent l’importance elle rendre l’Assemblée aussi nombreuse qu’elle doit l'être, aux termes de la convocation ; 4° Qu’il est nécessaire de statuer sur les pouvoirs impératifs. C’est dans cette idée que je vous propose la lecture de t’arrêté suivant : « L’Assemblée nationale, délibérant sur les déclarations, réserves, protestations jointes par différents membres du clergé et de la noblesse aux pouvoirs qu’ils ont remis sur le bureau ; « Déclare : 1° Qu’aucun de ces actes, en quelques termes qu’ils soient conçus, en quelques formes qu’ils soient rédigés, ne peut suspendre son activité ni arrêter ses travaux, et que toute opposition ou protestation contre l’autorité de l’Assemblée et la validité de ses décrets est nulle de plein droit; , « 2° Qu’elle est disposée à recevoir, en quelque tjemps que ce puisse être de sa session, tous et chacun des membres que la rigueur des mandats aurait forcés de se retirer et d’en demander a’autres, ou les nouveaux députés que les électeurs leur auraient substitués;