SÉANCE DU 13 BRUMAIRE AN III (3 NOVEMBRE 1794) - N° 5 341 commencé et donnez promptement au peuple français le bonheur qu’il attend de notre constitution républicaine. Le courage que vous avez montré le 10 thermidor et tout ce que vous avez fait depuis, nous garantissent l’effet de vos promesses et notre commune en applaudissant à votre adresse, qu’elle a lüe avec tout l’entou-siasme que produit l’amour de la liberté, vous jure l’union la plus parfaite, comme elle jure la mort aux tyrans, aux scélérats et aux factieux. Vive la République, vive la Convention. Saillans, maire et 18 signatures dont celles de 5 officiers municipaux. j [Les officiers de santé et les employés de l’administration de l’hôpital militaire des sans-culottes de Valognes à la Convention nationale, le 27 vendémiaire an HT] (23) Liberté, Égalité. Citoïens Réprésentans, Le crime osa quelque tems souiller votre ouvrage. Ce tems n’est plus, et le peuple sent aujourd’hui que la liberté n’est point un vain nom. Grâces vous en soient rendües. C’est à votre mâle energie, c’est à votre amour pour la justice que la république doit son salut. Votre adresse au peuple français est le sûr garant que notre espoir ne sera point frustré. Tous ces vils scélérats pour lesquels la liberté n’étoit que le marchepied de la tirannie, vont recevoir le salaire dû à leurs forfaits; et le mépris général sera maintenant la juste récompense de ces intrigans subalternes, qui n’ont dû leur réputation éphémère qu’au désordre dont ils ont été les plus ardents promoteurs. Le public égaré par ces aboyeurs, ne verra plus en eux que des égoïstes et des trompeurs. Surtout, Citoïens Répresentans, ne souffrez pas qu’aucune main impie se permette de toucher au depot sacré qui vous est confié par le peuple français; vous seuls, etes dépositaires de ses pouvoirs, vous seuls devez et pouvez faire son bonheur, nous jurons guerre éternelle aux tirans, aux fripons de quelque espèce qu’ils soient et de ne reconnoitre jamais qu’un seul point central de gouvernement : La Convention. Suivent 18 signatures. k [Les écoliers de la commune de Gouy à la Convention nationale, le 29 vendémiaire an HT] (24) (23) C 325, pl. 1409, p. 17. (24) C 325, pl. 1409, p. 16. Citoyens représentans, Nous avons lue avec la plus grande satisfaction l’adresse au peuple francois, nous applaudissons aux principes sacrés qu’elle contient et aux intentions que vous y manifestez pour le bonheur et la gloire de la république. Guerre à mort aux tyrans, aux fourbes, aux fripons et aux aristocrates, aux hommes de sang et a toutes ces hordes impures de brigands devasteurs ennemis ; nous ne cesserons de rester inviolablement attaché a la représentation nationale, continuez donc vos travaux jusqu’à l’anéantissement de ces hommes pervers. Vive la Republique, vive la Convention nationale. A Gouy le vingt neuf vendémiaire l’an 3e de la republique française une et indivisible et impérissable. Suivent 9 signatures. I [Les républicains d’Arras à la Convention nationale, s. d.] (25) Representans Votre adresse aux français leur rapelle des principes qui sont les nôtres et des évenemens aux quels nous ne cessons d’applaudir, vous avez terrassé la tirannie, vous reprimez les ambitieux qui voudroient la tirer de sa tombe, vous achèverez de punir les scélérats qui ont servi ses crimes. Tous les jours vous prouvez par vos loix que la justice est la vertu de tous les temps et qu’elle n’est pas moins nécessaire pour terminer une révolution que pour la faire aimer. Quand la morale et des institutions dignes d’un grand peuple auront achevé d’embellir la liberté triomphante, une dernière gloire vous attend à la fin de vos travaux, ce sera celle de remettre au peuple souverain des droits, pour lesquels il combat ainsi que vous depuis six ans et dont il devra la conquête à votre sagesse autant qu’a son courage. Suivent 178 signatures. m [La société populaire d’Aulas à la Convention nationale, le 21 vendémiaire an III] (26) Liberté, Égalité, fraternité. Mort aux tirans, paix au peuple. Citoyens représentants La faction Robespierre fut étonée du coup qui frappa ce conspirateur, mais elle n’est point abattue. Elle ourdie encore dans l’obscurité ses (25) C 325, pl. 1409, p. 15. (26) C 325, pl. 1409, p. 9.